CADRE SOCIAL
=> issue d'une famille pauvre d'origine étrangère
=> a passé sa vie à faire des petits boulots au noir.
=> a fini à la rue à la cinquantaine. S'est lié d'amitié avec un SDF violoncelliste qui lui a appris à en jouer
=> a hérité de cet instrument à la mort de son ami

CARACTERISTIQUES :
=> quasiment analphabète mais essaye d'apprendre à lire par elle-même.
=> a une vieille télévision portative sur laquelle elle regarde beaucoup de documentaires (base de sa culture)
=> fait parti des anti-androides pour les simples et bonnes raisons qu'elle ne trouve pas cela "naturel", qu'elle ne comprend rien aux nouvelles technologies et que "les androïdes volent leur travail aux bons humains"  
=> ancienne chrétienne ne croyant plus à Dieu depuis longtemps.
=> maux divers dû à la vieillesse, accro aux antalgiques.

/!\ Les informations sont modifiables si besoin. à voir avec léandre luissier

=> Mère ayant fuit la guerre dans son pays par bateau clandestin avec son fils de 4 ans. Une grande partie de ses économies ont disparues dans le financement de ce voyage.
=> Son mari est mort au début de la guerre.
=> Sa vie d'avant (vie modeste à moyenne) et son rôle dans la guerre sont libres. Dans son pays, elle a toujours connus les androides en tant que soldats offensifs ou défensifs, infirmier, aide à la maison... Son avis était alors neutre, voire positif.
=> En 2046, une fois arrivée à Montréal, c'est retrouvé immigrée clandestine  en attendant de pouvoir avoir un droit d'asile
=> Son fils  tombe gravement malade (maladie libre) peu de temps après. Faute d'assurance et de sécurité sociale, il est hospitalisé dans un clinique véreuse. Elle travaille énormément au noir lors de cette période pour payer les frais d'hospitalisation. De ce fait, elle voit peu son fils et le laisse sous surveillance des androides en qui elle a confiance.
=> Alors que son état est stabilisé, son enfant est retrouvé mort un matin.
=> Les responsables soignants assurent n'y sont pour rien, que la personne en charge de l'enfant est l'androide Grimm. Néanmoins celui-ci a disparu dans la nuit.
=>  La clinique ferme peu de temps aprés, suite à une lettre anonyme. Un scandale sur les androides se déclenche mais l'état étouffe vite l'affaire.
=> En compensation, obtient le droit d'asile, ce qui n’éteint en rien la colère dû à la perte de son fils
=> Trouve un travail de technicienne de surface, vit dans un petit appart. Refuse de refaire sa vie, enfermé dans un deuil impossible. Sa haine des androides  en grandit.
=> En parallèle, dans la plus grande discrétion, élabore des plans, des offensives (propagande), recherche des témoignages anti-androides et constitue sur le web une communauté d'antis radicaux
=> Reste globalement un loup solitaire et aucun indice de sa radicalisation n'est visible dans sa vie quotidienne.

Un jour elle se vengera et lavera le monde des androides. Ce jour, l'âme en paix elle ira rejoindre son fils et son mari.

=> Etudiant en médecine générale. Dans le futur, il veut travailler dans l'humanitaire
=> Sa deuxième vocation est l'écologie sous toute ses facettes. (consommation responsable, protection de l'environnement...) et, lors de son rare temps libre est bénévole dans une association de récupération et de recyclage d'objets obsolètes et jetés.
=> Il connait la décharge de Montréal par coeur et posséde un véritable don pour bricoler les objets cassés.
=> Il y a deux ans, ses parents ont accepté qu'il quitte la maison pour aller vivre dans un camps écologique à l’orée de Montréal. Là-bas, il posséde un potager et une ferme communautaire.
=> Il est omnivore mais sa consommation de viande est très limitée car il tient à manger naturel, éthique et local. Par ailleurs, il ne fume pas et boit à peine.
=> Contrairement à beaucoup de réfractaires, il est athé et sa vision du monde est très nuancé. Ce n'est ni un utopiste, ni un fataliste.  
=> Il est contre les androides comme il est contre pas mal d'objet de consommation superflus, polluants et jetables. Il pense néanmoins qu'ils sont nécessaires dans certains rares domaines.
=> Les deux seuls objets technologiques qu'il posséde sont une vieille radio et un téléphone préhistorique qu'il surnomme "Dumbphone".
=> Il partage sa vie avec son chien qu'il a un jour trouvé affamé dans la rue.
=> Il aimerait que la société retrouve un mode de vie moins individualiste et plus authentique et respectueux envers la terre. Il ne se considére pas comme Hippie néanmoins.

- A grandi dans une communauté aimante et paisible d’Amishs dans la campagne autour de Montréal. Globalement coupée du monde, elle n’a quasiment jamais connu le monde de la ville.
- Depuis quelques mois, elle se sent régulièrement perdue et instable émotionnellement. Elle enchaîne les états émotionnels normaux et les réactions imprévisibles et disproportionnées, éprouve des difficultés à établir un contact avec son entourage et est  envahie par des idées et des impressions étranges. Pour lutter contre cet état, a créé un faux-self serein mais néanmoins très friable.

- Sa communauté a remarqué ces changements d’humeurs et de comportements mais voyant que Rachel semblait globalement « normale », a mis cela sur la compte de l’adolescence. La jeune fille souffre en réalité de schizophrénie.
- Dans l’espoir qu’elle aille mieux, la communauté a accepté qu’elle fasse son rumspringa avec un an d’avance. Souvent accompagnée d’amies, elle sort donc en ville pour découvrir le monde moderne.

- Elle accueille ce nouvel environnement avec scepticisme et développe en secret une paranoïa envers les androïdes qui l’effraient profondément. Elle a acheté une batte de baseball qu’elle porte toujours sur elle si un jour elle doit se défendre.

- Depuis peu, elle entend des « voix divines » qui lui disent de détruire les androïdes. Elle ne fait encore rien néanmoins, trop terrifiée par ses voix.
En parallèle, elle essaye au mieux de paraître normale pour que ses proches ne s’inquiètent pas. Elle ment, falsifie. Elle a peur d’être folle ou possédée par un mauvais esprit et c'est sur cette peur d'elle-même et d'autrui que sa schizophrénie grandie.

Note : Le personnage de Rachel est particulièrement délicat et demande mesure, nuance et recherche. Sa paranoïa et ses troubles schizophréniques peuvent aller croissant mais elle reste un personnage victime de sa pathologie et non une personne « mauvaise ».

=> Originaire de Toronto, famille pauvre. A 19 ans, elle s'est enfuie de chez elle pour se marier avec son copain. Deux ans plus part, ils se sont séparés. Son mari la frappait, elle l'a fait emprisonné et elle a divorcé.
=> Sans le sous, sans compétence, pas farouche et jolie rouquine, elle s'est fait prostituée.
=> S'est toujours fait respecter par ses clients et est connu pour cela. A toujours refusé d'être l'exclusivité d'un homme (contraire à ses principes)
=> Elle a connu son âge d'or avant l'arrivée des androides sur le marché de la prostitution. S'est retrouvé de nouveau sans travail aprés (les androides étant moins chers et parfois tout aussi performants)
=> Déteste les androides car ils lui ont volé son travail. Elle est de plus d'une parfaite mauvaise foi sur leur compétence pour cacher sa jalousie
=> De nouveau à la rue se tourne vers l'association Esperancia et se rachète (d'apparence) une conduite. Contre un logement et une aide financière, elle travaille bénévolement pour eux.
=> douée quand il est question de pourrir la réputation de quelqu'un
=> parle de façon crue, sacre (jurer), fume et boit quand elle n'est pas dans son rôle de jeune femme sage