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Un an, et tu es toujours la. [pv Nel]
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Invité
Anonymous
Lun 26 Sep - 19:30
Faust n'arrivait pas vraiment à comprendre pourquoi les autres personnes attachaient autant d'importance dans le fait de fêter leur première année de réussite dans un domaine. Fêter un an sans cigarettes, ce qui n'a aucun sens quand on sait que seul les premiers mois sont cruciaux, avoir réussi à garder un emploi plus d'une année quand on sait que la période d'essai est finie depuis plusieurs mois. Ainsi les gens adoraient emplir leur tête de dates anniversaires toutes plus futiles les unes que les autres. Chose que lui ne faisait pas. Il lui arrivait de ressentir une certaine fierté mais jamais dans un laps de temps aussi exagéré. Mais aujourd'hui il avait quelque chose de spécial à dire à quelqu'un qui c'était montré particulièrement patient avec lui. Tout du moins c'était ainsi qu'il voyait les choses devant sa feuille désespérément blanche. Jamais il n'avait écrit ce genre de choses avant, et pour la première fois de sa vie il avait du mal à penser à quoi que ce soit qui lui soit satisfaisant. Par ou commencer, il avait lu que les gens avaient tendance à évoquer le passé dans ce genre de lettres. Mais qu'importe ou sa mémoire le menait il ne voyait rien qui puisse apparaître ici et avoir l'effet voulu.

Cette personne était vraiment différente de lui, il était difficile de faire plus différent. Ils étaient comme le jour et la nuit, physiquement ainsi que mentalement. Même leurs passés auraient difficilement pu être plus opposés. Et pourtant contre toute attente elle était celle qui c'était le plus accrochée avec lui. Ils c'étaient heurté, et parfois il était sur d'avoir dépassé les bornes autant peut être même plus qu'elle. Et pour cela il ne pouvait pas s’empêcher de ressentir un peu de gratitude. Non pas qu'il ne se sentait pas de continuer sans elle, mais même s'il ne lui avait pas encore avoué et qu'il n'en avait toujours pas envie, avec elle c'était nettement plus facile. Dire qu'il pouvait tout voir et comprendre aurait été prétentieux mais parfois avoir son point de vue à elle sur une question lui permettait des fois de penser les choses sous un autre angle. Des fois même de pouvoir offrir un autre visage à la vérité, un visage moins rigide de logique et plus nuancé par l'approche plus humaine qu'elle avait des gens. Alors pourquoi malgré tout ça il avait toutes les difficultés du monde à écrire cette petite carte. Petite carte qu'il avait trouvé alors qu'il rentrait chez lui après une longue journée, dessus ses animaux préférés des chatons. Même à l'aire du tout numérique il restait convaincu que certaines choses étaient mieux écrites par la main. Il lui fallut plusieurs heures et quelques blessures à son ego avant d'enfin réussi à placer quelques mots dans une écriture à la calligraphie aussi complexe qu'esthétique. Profitant d'être arrivé dans les premiers pour vérifier si le tableau des contrats avait quelque chose d’intéressant pour eux, il en profita pour déposer la petites lettre sur le bureau de sa collègue. La seule qu'il ait jamais considéré comme tel jusqu'à maintenant. Dessus jusque quelques mots qu'elle pourra apprécier à son arrivée au bureau.

"Déjà un an, je dois admettre que je suis agréablement surpris que vous soyez restée si longtemps. Continuons à faire du bon travail ensemble."

Il n'avait pas réussi à faire quelque chose de plus personnel et sentimental, pour lui c'était déjà un maximum. Il s'installa à son propre bureau juste en face du sien après avoir fait sa sélection d'affaires intéressantes. Il ferait part à Nelïya de celle qui avait attiré son œil.
Nelïya Fox
Mails : 287
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Surnom : Nel / Lïya
Emploi/loisirs : Detective Privé
Portrait robot : .
A perdu son bras droit Suite à la catastrophe de la AH exposition
Porte une prothèse mécanique apparente
Panique lorsqu'il y a des bruits forts. ne supporte plus les pétards
Détective privé qui retrouve ce que vous avez perdu
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Nelïya Fox
Mar 27 Sep - 23:46
Un an, et tu es toujours là - Bureau - Été 2097
Aujourd'hui n'était pas un jour comme les autres. Voilà pourquoi, au lieu de se lever vingt minutes en retard comme à son habitude, Nelïya ne se leva qu'avec dix minutes de retard. Malgré l'événement singulier qu'elle devait célébrer aujourd'hui, elle ne porterait pas de tenue particulière. Ainsi, elle enfila à la hâte un vieux jean, râla en constatant le trou au genou gauche et changea pour un pantalon noir que les années avaient transformé en pantalon gris foncé. En haut, elle opta pour haut blanc des plus classiques. Jetant un coup d’œil hâtif au réveil, elle râla en constant l'heure qu'il affichait : cette machine faisait décidément toujours tout pour la contrarier dès le matin ! Après avoir avalé son petit déjeuné, elle quitta l’appartement, non sans remarquer que la poignée de la porte d'entrée donnait de sérieux signes de fatigue et qu'on avait volé son paillasson avec le petit pingouin qui souhaitait la bienvenue. Merde alors, elle l'aimait bien pingoui ! C'était le troisième paillasson qu'on lui fauchait, les gens n'avaient que ça à faire de leur vie que de voler des paillasson ?! Bref, pas grave. Et surtout pas le temps de s'attarder !
Cinq minutes plus tard elle était dans une petite boulangerie-pâtisserie à étudier les gâteaux en part individuelles.
-Dites, la croûte de votre tartelette aux fraises, elle fait des miettes ?      
Demanda-t-elle à la vendeuse. Celle-ci lui jeta un regard bovin, alors Nelïya s'expliqua :
-C'est pour mon collègue... Il est un peu allemand dans le style, vous voyez le genre?  Il aime quand les choses savent se tenir. Alors si la pâte de votre tartelette s’effrite et que ça en met partout, j'ai peur que ça lui tape sur le système...   
Toujours ce même regard bovin. Visiblement, cette vendeuse se foutait complètement de la problématique "émiettement de tartelette aux fraises". Ce qui se confirma par la réponse qu'elle se décida à formuler :
-Choisissez vite, y'a trois personnes derrière vous.
*Putain de monde, on est vraiment pas aidé !*
-Ok... Je vais vous prendre le gâteau aux trois chocolats.
Voilà qui semble satisfaire la vendeuse, et alors qu'elle règle, Nelïya ne peut pas empêcher une dernière remarque :
-Vous savez, va falloir apprendre à sourire si vous voulez pas qu'on vous remplace par un androïde.
Sans vérifier si sa pique a porté elle tourne les talons et quitte la boutique.  Arrivée au bureau elle passa par la porte de derrière,  officiellement parce que c'était plus court, officieusement parce que ça lui évitait de passer devant le bureau de James. Alors qu'elle avançait vers le sien elle se demanda comment présenter le cadeau. Devait-elle arriver en criant "bon anniversaire", Wolfy comprendrait-il de quel anniversaire elle parlait ? Pas sûr... Elle avait noté la date, mais lui peut-être pas. Il pouvait même se foutre royalement du fait que leur équipe avait un an... Hum, après réflexion, elle ne dirait rien : elle poserait le gâteau et laisserait l'esprit de déduction de Wolfy faire le reste. Elle passa la porte de leur espace avec un sourire, contente de son idée.
-Salut Wolfhart !   Clama-t-elle. Comme à son habitude, son arrivée ne se faisait jamais discrètement. D'un geste désinvolte, elle posa la petite boite en carton qui contenait le gâteau en part individuelle. Puis elle sortit une cuillère de son sac et la posa à côté.
-Oublies pas de me la rendre, j'en ai que deux chez moi... précisa-t-elle en rejoignant son bureau. C'est alors qu'elle la vit... La carte. Sincèrement, ces chatons lui donnaient envie de vomir ! Mais avant même de défaire sa veste, elle attrapait déjà l'objet et en découvrait le contenu. Le sourire qu'elle avait affiché en rentrant devint deux fois plus grand.
-Wolfy ! Merde alors, tu te mets à l'humour !
S'exclama-t-elle en désignant les chatons.
- Je vais peut-être finir par faire quelque chose de toi ! Ouais... Un an de plus et qui sait : tu auras peux être découvert l'utilité des zygomatiques !
S'exclama-t-elle en se laissant tomber lourdement sur son siège. Avachie de la sorte elle tourna son regard vers son collègue.
- Tu sais, en vérité, si je suis restée... C'est juste pour remporter les paris ! Tout le monde dans la boite y avait mit sa somme. ! Tu as été un investissement rentable : J'ai gagné 300 dollars ! haha, tu aurais vu leurs tronches
Ricana-t-elle non sans fierté avant de sortir une enveloppe de son sac :  
- Et comme on fait équipe : je t'ai gardé la moitié !
Elle secoua l'enveloppe. Bon ok, à l'origine elle avait tout voulu garder et cet argent ça faisait des mois qu'elle l'avait... Mais sa conscience l'avait rattraper : si coucher avec son partenaire était pas très beau, se faire de l'argent sur son dos c'était sûrement pas jolie non plus.
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Invité
Anonymous
Lun 3 Oct - 21:14
Entendre arriver Nelïya, c'était s'attendre à la voir enfoncer la porte à coup de pied. Une reflexion idiote, Faust ne l'avait jamais vu faire et il se doutait bien que jamais elle n'en arriverait pas. Mais cette façon qu'elle avait de faire irruption tel un ouragan de bonne humeur faisait qu'a chaque fois il y pensait. Mais au moins l'avantage c'est qu'il était difficile d'être surpris de ses arrivées, car ces dernières pouvaient s'entendre d'assez loin. Il n'avait pas encore fini de trier les dossiers qu'il avait envie de voir sur son bureau et ceux qu'il allait laissé volontiers aux autres détectives ici présent. Notant dans un petit cahier les réponses qu'il pensait avoir sur certaines d'entre elles pour en discuter une fois qu'elles auraient été résolues. Une autre habitude qu'il avait et qui rendait ses collègues fous,

Il la détail, visiblement elle ne c'était pas laissé beaucoup de temps pour se lever. Il ne lui lance pas de regard interrogateur quand elle pose le petit paquet devant lui et pour cause il connaît cet emballage. C'est celui de la pâtisserie boulangerie qui se trouvait juste en face de chez elle. Essayer de savoir ou loge ses coéquipier était quelque chose qu'il faisait systématiquement, mais aussi le plus discrètement possible. Par contre il lève à nouveau les yeux vers elle quand elle lui signal qu'il serait bien qu'il lui rendre sa cuillère.

-Rassurez vous je ne comptais pas la garder.

Le ton était égale et il était impossible de savoir s'il avait saisi l'ironie à l'intérieur de sa phrase ou non. Pour la petite information il l'avait bien sur saisi. Bien qu'il n'était pas non plus étonné de savoir qu'elle ne possédait pas plus d'argenterie. Mais de la part de quelqu'un qui vie seule et sans énormément de moyens, les cuillères devait être le cadet de ses soucis. Il attend qu'elle se soit complètement retournée vers la carte pour laissait partir un petit sourire, qu'elle effaça à coups de "Wolfy". Mais avec sept chatons qui la regardaient avec de grands yeux, soit sept de trop pour elle il le savait il l'avait peut être mérité. Il n'avait pas encore véritablement éclairé la raison de son aversion pour les chats, mais il était en tout cas difficile de passer à coté. Il ouvrit son petit paquet pour y découvrir un gâteau au chocolat, un trois chocolats même si ses souvenirs étaient les bons.

-Aujourd'hui étant un jour un peu particulier...Je pouvais au moins tenter une approche humoristique. Cependant limiter la fonction des zygomatiques au simple fait de rire ou de sourire est un peu réducteur compte tenue de l'étendue de leur utilité.

Cette fois si encore, impossible de savoir s'il la reprenait par « humour » ou s'il voulait absolument la corriger. Il termina sa fiche en trois piles. La pile des enquêtes si facile qu'il était déjà a peu près sur d'avoir trouvé la solution juste à en lire le dossier. La pile de celles qui auraient nécessité plus de travail mais qui n'en étaient pas moins inintéressantes, car même si plus compliquées elles ne présenteraient pas un défi cérébral suffisant. Enfin c'est ainsi qu'il voyait les choses en regardant la pile la plus grosse. Et enfin...cinq dossiers qu'il ne comptait pas remettre sur le mur des missions car il lui semblait offrir un peu de challenge. Il ne leva pas la tête dans un premier temps quand elle se mit à parler des paris. Il resta silencieux jusqu'à ce qu'elle finisse de parler. Il lui laissa tout juste le temps de ponctuer sa phrase avant de se lever brusquement envoyant sa chaise claquer contre le mur. Il avança tout doucement vers le bureau de sa collège braquant ses yeux froid et perçant sur elle puis sur l'enveloppe. Avant d'avancer d'un ton égal.

-Je sais pour les paris. A chaque fois que quelqu'un dépasse les trois mois...Les paris sont lancés. Et chaque année c'est moi qui lance la rumeur comme quoi quelqu'un prend des paris. Je suis curieux de savoir combien de temps grand maximum ils ont parié sur vous. Généralement ca ne dépasse pas les cins ou six mois.

Il passe sa main à l'intérieur de la veste de son costume trois pièces taillé sur mesure, et en sort deux billets de cents dollars canadien qu'il pose sur son bureau à elle.

-Pas la peine de me regarder avec ces yeux la. J'ai fais ce pari avec Christian quand il nous associé. Je lui ai dit que même si vous étiez têtue vous ne tiendriez pas l'année. J'avais tord.

Et rien de tout ceci n'était vrai. Cette somme provenait d'un pari qu'il c'était fait avec lui même, quand il avait débuté à lancer les paris pour "aider" les autres à rester avec lui. Une manière de récompenser celui qui passerait cette barrière si symbolique aux yeux de tous. Et s'il n'avait pas confié l'argent à Mick qui avait pourtant pris les paris c'était juste que si tout le monde le trouvait déjà prétentieux à cause de sa manière de travailler et d'interagir avec les autres, il ne voulait pas non plus être accusé d'exhiber sa richesse au nez et à la barbe de tout le monde. Quand elle lui proposa de partager ses gains il chassa cette idée d'un geste de la main.

-C'est très aimable de votre part...Mais pas question de partager cette argent. Ce n'est pas comme si j'avais fait en sorte que vous le gagniez.

Il retourne a son bureau pour attraper les cinq dossiers lui ayant tapé dans l’œil pour les poser sur son bureau à elle.

-Bien, maintenant que nous avons réglé ceci...J'aimerai que nous nous penchions sur la petite sélection de dossier que je viens de faire en arrivant ce matin. A moins bien sur que vous ne soyez déjà sur autre chose.Cela n'empeche cependant pas de jeter un coup d’œil.
Nelïya Fox
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Nelïya Fox
Mer 5 Oct - 23:27
Un an, et tu es toujours là - Bureau - Été 2097
Si Nelïya avait déjà constaté que Wolfy souffrait de quelque particularité de caractère, elle pouvait au moins écarter le fétichisme des cuillères de la liste. C'était quelque chose en moins à lui reprocher. Le fait d'avoir souvent le dernier mots, ça par contre c'était plus lui... Ainsi quand il releva la multitude des utilités des zygomatiques qu'elle avait visiblement négligé, elle ne lui demanda pas de développer son propos. Il aurait été capable de faire la liste et elle incapable de trouver ça intéressant. C'était dans ce genre de situation qu'elle laissait couler. Certains disaient que Wolfy était le genre à aimer étaler sa science, mais Nel avait admis depuis longtemps qu'il avait bel et bien plus de connaissance qu'elle. Alors, souvent, elle lui laissait le dernier mot et de temps en temps elle en profitait même pour apprendre quelque chose. Le bruit sec de la chaise percutant le mur la fit sursauter, mais c'est l'air qu'affichait Wolfhart qui l’inquiéta plus qu'autre chose : Merde alors, il faisait sa tête de vexé ! C'était à cause du "Wolfy", ou des paris ? Elle s'était pourtant promise de ne pas le mettre en rogne aujourd'hui... Elle s'attendait à le voir user d'un ton aussi glacial que son regard, mais s'adressa à elle d'un ton égal. Deuxième blague en moins de trente minutes... Décidément il était vraiment de bonne humeur ! Une telle démonstration d''humour était assez rare pour que Nel le regarde comme si il venait d'accoucher d'une licorne. Il dû d'ailleurs se méprendre sur la raison de ce regard parce qu'il se justifia pour la présence des billets. OK, elle devait l'avouer, elle l'avait pas vu venir le coup du "les paris sont mon idée", mais deux blagues en moins de trente minutes ? Ça c'était nouveau !
Elle regarda les billets :
-Si c'est avec Chrisitian que tu as fait le paris c'est pas à lui que devraient revenir les billets ?  
Demanda-t-elle tout en empochant les dits billets. Avait-elle flairé le mensonge ? Non, pas le moins du monde. Elle ne soupçonnait même pas que Wolfhart puise lui mentir à cet instant. Son esprit ne s'attarda pas vraiment sur cette incompréhension, car après tout, elle venait de gagner 200 dollards et en récupérer 150, alors elle n'allait pas se poser plus de questions que cela. Ainsi sans même attendre la réponse à sa question elle ajouta :
-Je suis désolée de te décevoir Wolfhart, mais tu n'es pas si insupportable que ça. Je te soupçonne même d'avoir fait des efforts. Si tu avais vraiment voulu que je quitte ce poste, je suis sûre que tu aurais réussi.
Peut-être s'était-il lassé d'être la bête noire de la boite ? Cela était possible. Peut-être qu'il s'en fichait complètement, c'était bien possible aussi. Pour sa part, elle était soulagée d'avoir tenue. Après ce qui s'était passé avec James, elle aurait détesté être obligée de re-demander à Chrisitian de changer de co-équipier. Elle parcouru de nouveau la carte aux chatons et se laissa à avoir un sourire satisfait alors qu'elle relisait ses mots :
"Continuons à faire du bon travail ensemble"
Avec précaution, elle la rangea dans son tiroir.
-Montres moi ta sélection, j'ai pas fait la mienne...
Et alors qu'elle commençait à feuilleter les différents cas elle se laissa aller à une confidence :
-Tu sais, je pensais vraiment que je serais la seule à fêter cette journée...
Un sourire en étira le coin de ses lèvres.  
-Merci pour la carte, ça me touche.
Commentaire hors rp: //

Invité
Anonymous
Lun 24 Oct - 21:43
Reed, son androïde major-d’homme lui avait donné un bon conseil, faire un effort pour ressembler un peu à quelqu'un de normal avait porté ses fruits et d'une certaine manière il était heureux de voir qu'il ne s'en était toujours capable. Cependant tout ceci était très dur pour lui car cela l'obligeait à faire certaines choses dont il n'avait pas l'habitude. Ce comporter de manière illogique, se montrer démonstratif et raconter des choses qui n'avaient pas forcément besoin d'être raconté. Il avait juste tenté de se comporter comme n'importe quel être humain normal pendant dix minutes et un mensonge était déjà sorti de sa bouche. Et il savait mieux que quiconque qu'un mensonge à très vite fait d'en appeler un autre. Et pour quelqu'un qui comme lui était un amoureux de la vérité, mentir lui paraissait indigne. Aussi savait-il parfaitement ce qu'il avait à faire pour ne pas en arriver. Simplement redevenir lui même, arrêter de prétendre.

-Lui comme moi n'avons pas vraiment besoin d'argent. Vous offrir la somme semblait être la solution la plus logique.

Jamais il ne c'était convaincu ni même n'avait cherché a convaincre qui que ce soit qu'il était insupportable. Les gens autour de lui finissent toujours par le fuir à un moment ou à un autre car affronter la vérité est difficile. Cacher des choses fait partie d'un processus naturel pour beaucoup de personne, que ce soit un petit défaut comme de l'avarice ou encore quelque chose de bien plus moralement répréhensible comme de l'adultère. Autant de chose que Faust finissait toujours par savoir, et finalement les gens autours de lui qu'il en fasse la remarque ou non finissaient eux aussi par savoir qu'il avait tout découvert. Et c'était souvent la le point de rupture. Mais avec elle les choses étaient différentes. Car elle était arrivée dans ce bureau sans chercher à cacher quoi que ce soit, sa pauvreté. Et chacune de ses petites manies et ses défauts étaient fort bien visibles.  

Il n'en ajouta pas plus à ce sujet, il lui était reconnaissant de s'être accrochée jusque la, argent ou non, mais pas au point de se sentir obligé de se défendre. Il ne faisait que dire la vérité la plus part du temps, si les gens avaient un soucis avec ça il n'était pas celui à mettre en cause. Vivre dans le mensonge et encore à plus forte raison dans un mensonge que l'on a tissé soit même autour de soit ne mène nul part. Mais elle était différente, elle était capable d'assumer ce qu'elle était et d'y faire face. Ce qui la rendait elle aussi plus facilement supportable que les autres. Il alla chercher son petit gâteau toujours à l'intérieur de sa boite qu'il allait utiliser comme assiette limitant ainsi le risque de miettes ou encore d'incident plus grave. Il commença à lui présenter le cas qui avait retenu le plus son attention pendant qu'il mangeait, ne parlant jamais la bouche pleine et s'essuyant les lèvres après chaque bouchée ou presque. Il s'assura aussi que ses mains était propres avant de mettre un dossier bien en évidence devant elle.

-Cet homme a besoin de nous pour retrouver son robot de combat. Un modèle des plus banales si je devais poser un avis dessus, ce dernier n'est pas d'une grande valeur sur le plan mécanique mais le fait qu'il ait préféré faire appel à nous bien avant de voir ce que la police pouvait faire pour lui, me laisse présager que le robot doit être un peu modifié, au moins juste assez pour attirer à son propriétaire assez d'ennuis si jamais la police venait à l'examiner de trop près. En règle général je ne m’arrête pas sur ce genre de d'affaire, on peut généralement supposer qu'avec toutes les affaires de tricheries qui règnent dans ce milieu que dans 80% des cas on ne retrouve jamais l’androïde qui se fait juste démonter par un concurrent mécontent.

Faust marque un temps d’arrêt, le temps d'aller chercher un petite bouteille d'eau minéral à l'intérieur de son bureau.

-Ce qui est d’ailleurs est peut être toujours le cas. Ce qui me permet d'en arriver à  petit détail qui rend ce dossier si intéressant. Selon le propriétaire de l'androïde ce dernier ce serait comporté plutôt étrangement ces derniers temps. Posant des questions étranges selon lui il aurait fuit après une dispute...Paniqué.

Encore une fois il n'en ajoute pas plus, après un an de travail en commun elle savait que ces récentes histoires de robots qui commençaient à développer, à défaut d'une véritable conscience, une certaine forme de libre arbitre l'obsédaient. Étant d'une nature plutôt sceptique depuis tout ce temps il refusait de donner son avis sur la question avant d'en avoir vu quelques un de ses propres yeux.

-Si cela s'avère être vrai alors nous avons un robot doté d'un semblant de libre arbitre perdu quelque part dans la nature.

Il se retourne pour retourner à son bureau et s’arrête à mi chemin pour ajouter sans se retourner.

-Et visiblement ce client est prêt à mettre une coquette somme entre nos mains pour que l'affaire de reste loin de la police. Si cela vous interesse nous pouvons dors et déjà nous mettre en route pour lui poser les premières questions. Sans son champion, c'est un homme plutôt...libre de son temps.
Nelïya Fox
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Nelïya Fox
Mar 25 Oct - 19:04
Un an, et tu es toujours là - Bureau - Été 2097
Ce qui flotta dans l'air après sa confidence ne fut rien de plus qu'un silence. Parcourant un dossier sur une femme qui désirait que l'on enquête sur le médecin de sa mère, elle n'osa pas jeter un regard en direction de Faust. Peut-être qu'elle en avait trop fait. Trop dit. Elle regretta soudain ses paroles sans trouver quoi de plus pour les retirer autrement que de façon brusque. Wolfhart était une énigme. Si il lisait sans mal dans les attitudes d'autrui, Nelïya n'avait, elle, pas cette capacité. Et elle ne su pas ce qu'il pensait de ce qu'elle venait de dire car un dossier fut poussé dans sa direction, et les propos de Wolfhart n'avaient rien à voir avec la carte. Il parlait boulot. Evidemment... Il parlait boulot en grignotant soigneusement le gâteau aux trois chocolats. Typique. Elle s'empara du dossier en écoutant ce qu'il avait à dire. Quand il eut terminé elle le regarda, soupira et lui répondit :
-Je suis surprise d'être celle de nous deux qui dit ça... Mais cette affaire me semble dangereuse avant même d’être intéressante. Combat d’androïde. Pas de police. Une disparition. Une grosse somme... 
Sa frimousse se froissa comme si elle avait affaire à une odeur particulièrement désagréable.
-Je le sent pas.
Et pourtant Christian avait accepté que l'affaire soit traitée par ses employés... Cela voulait dire que si ce n'était pas eux, ça serait d'autres qui s'en occuperaient. Ce qui en soit ne dérangeait pas Nelïya, mais c'était sans compter l'étrange obsession que Wolfhart pouvait nourrir quand il s'agissait "d'androïde particulier"...
-Si cet androïde souffre effectivement d'un ... bug de programmation - Car pour Nel la possibilité de voir un androide doté de sentiment ne pouvait relever que d'une erreur du codageça ne retire rien au fait que son propriétaire à l'air louche et trempe peut-être dans quelque chose de pas franchement légale. Dans quelle mesure peut-on d'ailleurs se fier à cette version ?
Questionna-t-elle avec scepticisme.  

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Invité
Anonymous
Jeu 27 Oct - 18:48
Elle lui fait part de son ressentiment, et il est entièrement d'accord avec elle. Bien entendu que tout ceci sentait mauvais. Il ne lui avait fallu qu'une seule lecture pour trouver au moins cinq raisons qui pouvaient faire mal tourner cette affaire. Objectivement cette affaire était dangereuse, mais Faust avait passé plus de temps à travailler pour la police criminelle de Montréal sans parler de ses années de formation au FBI, ce qui avait rendu sa conception du danger un peu différente de celle des autres, sans parler bien entendu de la raison pour laquelle il avait choisi ce dossier. Il posa le gâteau sur son bureau puis s'appuya sur ce dernier à moitié assis, lui faisant face à nouveau.

-Je partage votre ressenti à ce sujet. Je n'ai aucune confiance en cet homme. J'ai déjà passé quelques coups de fils à certain de mes anciens coéquipiers. Je devrais recevoir sur mail le contenu de son casier judiciaire d'ici peu.

Il croise les bras sur sa poitrine, ses yeux braqués sur elle.

-Ceci pourrait tout à fait être un tissu de mensonge. Dans le mesure du possible je n’accorde que très peu de crédit à ce que les clients nous racontent. Les gens ont souvent tendance à ne raconter que ce qui les intéressent. Et la plus part du temps en creusant un peu l'on découvre qu'ils ne sont pas étranger à leur propre malheur. Cependant quelque chose cloche dans cette histoire. La somme promise peut être un mensonge, ça ne serait pas la première fois qu'un client gonfle la somme qu'il promet juste pour passer dans les premiers.

Il se lève de son bureau, reprend son gâteau et commence à faire les cents pas continuant son raisonnement.

-Pas de police, ceci n'est pas surprenant la plus part des combats underground son mené par des robots illégalement modifié. Rien de bien surprenant. Non ce qui m’intéresse le plus, toute obsession mise a part, c'est encore une fois cette histoire de sentiment ou de début de libre arbitre. S'il y a bien une chose sur laquelle j'aurai menti c'était bien celle ci. Un androïde comme celui ci, vaut une véritable fortune pour les industries de la robotique qui voudrait pouvoir étudier le but a l'origine de ceci. Cet homme prend un gros risque à nous dévoiler ceci.

Quand la cuillère n'est pas dans sa bouche il l'agite en tout sens complètement emporté par son raisonnement. Les rares moment ou il apparaît bien vivant.

-Enfin le dernier point, c'est que si cette affaire est véridique, et qu'il y à bien la dehors un androïde qui vient de gagner le contrôle de son existence ce qui le rend potentiellement dangereux...Le moins que l'on puisse faire est au moins de s'assurer de la véracité de cette histoire...Car...

Le raisonnement était terminé et la passion allait à nouveau laissé la place à l'individu rationnel et logique, celui qui œuvre pour la bonne cause sans se préoccuper de ce que pensent les autres de lui.

-...Si l'androïde et dangereux ou qu'il ait réussi à se soustraire aux trois lois, avoir tout un dossier complet permettra à la police de gagner un temps précieux pour démarrer son enquête.

Il avait fini son gâteau en même temps que son discours pile devant son bureau à elle, ses yeux toujours dans les siens.

-Christian à accepté de...Nous laisser l'enquête car il que l'un comme l'autre nous sommes capables de lire à travers les lignes et d'évaluer le danger. Et...J'ai confiance en vous pour me prévenir si jamais mon envie d'en savoir plus sur ses soit disant robots « émancipés » venait à me rendre, insouciant.

Puis et ce pour la dernière fois il s'éloigna de son bureau à elle pour rejoindre le sien, en agitant la petite cuillère.

-Merci encore pour gâteau il était très bon, je vous rendrai votre précieuse cuillère quand je l'aurai nettoyé.

Oui il avait soigneusement évité le sujet de la carte, rebondir sur ses sentiments à elle l'aurait forcé à rebondir sur les siens, et la conversation aurait surement pris un tournant des plus ambarassant.
Nelïya Fox
Mails : 287
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Nelïya Fox
Jeu 27 Oct - 23:36
Un an, et tu es toujours là - Bureau - Été 2097
Il partageait son avis. Voilà qui était mauvais signe. Ils avaient des esprits assez dissemblables pour que le fait qu'ils tombent d'accord soit significatif sur l'emmerdomètre de ce qui risquaient de leur tomber sur le coin de l'oeil. Mais Wolfy avait ses arguments. Il les avançait avec méthode comme on pose ses cartes au tarot. Deux fois Nelïya fronça les sourcils signe qu'elle doutait de ses dires. La première fois fut quand il affirmait que la déclaration de l'homme était assez étrange et dangereuse pour être la seule part de vérité du récit. Pour sa part, la détective pensait plutôt que le client avait peut-être sérieusement intérêt à ce qu'on se concentre sur l'andoïde plutôt que sur lui.
Le seconde fois, elle ne manqua de ponctuer à sa mine franchement septique un "Mouais" qui répondait à l'affirmation selon laquelle il comptait sur elle pour qu'elle le mesure au moment ou son emportement prendrait trop le dessus. Se rendant compte qu'il pourrait penser qu'elle mettait en doute l'expression sincère de la confiance qu'il lui vouait, elle s'expliqua :
-Evidemment que je t'en ferais la remarque. Mais on sait très bien que ce serait comme pisser dans un violon sans corde.    
Elle fit pianoter ses doigts sur son bureau, indécise. Elle comprenait l’intérêt de l'affaire et sa propre prudence l’étonnait. Mais il fallait bien qu'elle fasse face à l’évidence, cette fois elle ne pourrait pas compter sur Wolfy pour être le raisonnable des deux. Il foncerait comme le limier se jette sur les traces du lièvre, et qu'importe si la forêt prenait feu autour de lui. Cela voulait dire que le rôle de bonne conscience retombait dans ses mains à elle. Alors que cette pensée éclaira son raisonnement, elle se prit à grimacer comme si elle venait d'avaler une limace. Elle en Jiminy Cricket ? Fallait pas s'étonner de voir pinnochio finir en petit feu. Pour autant elle s'entendit répondre :
-Mais tu n'as pas tord... Nous pouvons toujours interroger le client pour nous faire une idée plus précises des enjeux de cette histoire.  
Elle faisait confiance à Wolfy pour qu'il détermine en quelque questions si l'homme leur avait mentit et sur quels points. Elle se leva pour attraper la veste qu'elle avait délaissé quelque minutes plus tôt et alors qu'il la remercia pour le gâteau elle en profita pour lui demander sur le ton de la conversation :
-Au fait... la pâte à tarte qui fait des miettes, ça te dérange ? J'ai eu une hésitation devant leur tartelette aux fraises.  


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Invité
Anonymous
Ven 4 Nov - 1:53
Elle était sceptique était c'était tout à son honneur. Douter faisait partie de métier et pour être bon il fallait pouvoir se méfier de tout et même de ses coéquipiers. Connaître leur force et leurs faiblesses ce qui dans le cas de Faust revenait plutôt à dire qu'en fonction de la situations ses qualités pouvaient se muer en défauts et inversement. Lui même ne faisait pas d'illusion si tout se passait pour le mieux le loup finirait par sortir de sa tanière assez vite. Mais s'il lui avait avoué avoir pleinement confiance en elle pour le calmer, jamais il n'avait dire que cela serait une tache facile. Mais elle semblait sincèrement en douter, cela ne l'étonnait pas non plus. Trop de personne aujourd'hui on tendance aujourd'hui à confondre dépréciation et modestie.

Elle le tacle, avec une expression arrangée par ses soins. Quelque chose avec lequel il avait beaucoup de mal il fallait bien l'avouer. Elle n'en changeait pas le sens alors pourquoi ajouter à une expression déjà vulgaire un degré d'absurde? Il ouvrit le tiroir de son bureau qu'il n'ouvrait que pour les grandes occasions. À l'intérieur un holster et son Beretta 92f qui avait été son arme de service et deux tasers. Il accrocha le pistolet à sa ceinture et le taser de l'autre coté. Sortir armée n'avait jamais été quelque chose qu'il détestait par dessus tout. Selon lui sortir avec une arme ne fait que vous inciter à vous en servir avant de trouver la moindre alternative. Mais cette fois il n'était pas question de sortir traîner dans les beaux quartier de la ville pour interroger une vieille dame. Prudence étant mère de sureté, il profite qu'elle se soit retournée pour attraper son manteau pour manipuler un peu son pistolet pour savoir si tout fonctionnait correctement. Répondant à ses questions par la même occasion.

-Non je n'ai pas de soucis avec la pâte à tarte qui fait des miettes. Juste avec les miettes qui ne sont pas ramassées ensuite. Mais cela ne concerne que moi.

Il remet sa veste de costume, puis attrape son manteau. Un long manteau noir très classique, d'une certaine manière il n'avait jamais cessé de ressembler à un agent fédéral. Et ne pouvant plus se retenir plus il fini par ajouter pendant qu'il cherchait ses clefs de voiture.

-Il me semble que l'expression correct est uriner dans un violon...En retirer les cordes ne rend pas l'expression plus forte. A vrai dire c'est même plutôt l'inverse. Il est idiot et inutile de pisser dans un violon car cela n'a aucun rapport avec son utilité première. Mais dans le cas ou ses cordes lui sont retirées...Alors le violon ayant perdu sa fonction première...Uriner dedans n'est plus aussi idiot.

Il prend aussi le second taser pour l'offrir plus tard à sa partenaire si jamais les choses finissaient par prendre un tournant regrettable. Il savait à quel point elle était à l'aise avec ce genre d'objet. Et parfois le simple fait d'en porter une pouvait rendre nerveux. Sans compter le fait que n'ayant pas l'habitude d'en porter une elle allait sûrement rendre nerveux quelqu'un qui l'était sûrement déjà suffisamment. Il attrapa un petit carnet, une paire de gant, et un petit enregistreur audio des armes qui entre ses mains faisaient plus de dégâts qu'un pistolet dans la défense d'un coupable. Il lui ouvre et tient la porte espérant que le dossier lui arrivera avant de débuter son interrogatoire.
Nelïya Fox
Mails : 287
Double-compte : /
Surnom : Nel / Lïya
Emploi/loisirs : Detective Privé
Portrait robot : .
A perdu son bras droit Suite à la catastrophe de la AH exposition
Porte une prothèse mécanique apparente
Panique lorsqu'il y a des bruits forts. ne supporte plus les pétards
Détective privé qui retrouve ce que vous avez perdu
Parle en #AE7B15
$ : 3612
Nelïya Fox
Dim 6 Nov - 1:00
Un an, et tu es toujours là - Bureau - Été 2097
Alors que Wolfhart s'equipde de son arsenal Nel, elle, vérifie qu'elle à bien son spay de défense. Ce petit rituel n'est pas sans la rassurer, mais ce métier n'est pas toujours un long fleuve tranquille. Alors que Wolfhart lui répond pour la pâte à tarte, elle se laisse à hausser les sourcils avant de répondre.
-Ok... Et ne te fait pas de soucis, la prochaine fois je tâcherais de me mêler de ce qui me concerne alors.

Et voilà que déjà il la reprend sur l'expression qu'elle vient d'utiliser. Cette fois, elle ne se prive pas pour lever les yeux au ciel à son laïus. Des fois elle supporte les petits travers de son coéquipier, des fois non.

-C'est bon Wolfy lâche moi avec ton exposé de français. Puisque ça te dérange que je modifie des expressions, j'en inventerais la prochaine fois. Qu'est-ce que tu penses de "Sodomiser un cheval pour faire naître un centaure" ? Ça reste assez pertinent dans le sens ou je dois encore trouver mieux ? Parce que à ce petit jeu là, je peux me montrer très ... très inventive.

Lance-t-elle alors que du haut de ses 1m60 elle se plante face à lui les bras croisés sur la poitrine. Même si pour le regarder dans les yeux elle doit pencher la tête en arrière, elle ne semble pas se décontenancer, elle attend de pieds ferme la réponse qu'il va lui faire.


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Invité
Anonymous
Lun 28 Nov - 22:21
Visiblement elle n'avait pas compris le sens de sa dernière phrase, s'il avait voulu garder cette réponse pour lui il ne lui aurait juste pas répondu. Mais qui répondrait de cette manière juste pour une question aussi simple que celle la. Non même pas lui. Il tente alors de régler le malentendu toujours avec cette même voix calme.

-Non je voulais signaler que c'était ma faç...

Il n'ira pas plus loin, cette fois ci visiblement il l'a mis en colère. Ce n'était pas la première fois qu'il mettait quelqu'un en colère à cause d'une parole, ni même la première fois qu'il la mettait en colère pour cette raison. Mais la c'était un peu différent il n'avait pas vraiment compris ce qui l'avait énervé, était ce toujours l'histoire des miettes, ou alors vraiment cette histoire d'urine dans un violon ? Peut être même les deux. Elle se plante devant lui, et même s'il est difficile de bien le voir à cause de la différence de gabarits, il arrive à lire une certaine forme d'hostilité tournée vers lui. Il ne fait pas le moindre geste pour y répondre, il n'avance même pas. Il passe en revue les réponses qu'il pourrait lui donner, « L'inventivité ne remplace pas la pertinence », « pénétrer le fondement d'un cheval en plus d'être socialement inadapté et judiciairement répréhensible, ne donnera jamais naissance à quoi que ce soit. » ce ne sont pas les réponses qui manquent. Mais encore une fois il n'est pas sur que ce soit vraiment ce qu'elle veuille entendre. Même si elle pourrait en avoir besoin.

-Façon de penser. Et je vous crois sur parole quand à votre capacité à en inventer, aussi je pense que faire la conversation à un mur me...

Non, encore une erreur il le sait avant même d'avoir fini, avant même que les premiers signes n'arrivent sur le visage de sa coéquipière.

-Nous devrions peut être nous diriger vers notre premier témoin...Avant que je n'arrive à rendre cette conversation encore plus délicate. Ce que je ne doute pas de pouvoir réussir en très peu de temps.

Il fait un pas vers elle, puis un autre, mais au dernier moment au lieu de la percuter il réalise un petit pas de coté tout en tournant sur elle pour la contourner. Il n'avait pas la grâce d'un félin, mais pour un homme de sa carrure il bougeait tout de même bien. Le trajet promettait d'être long et bien silencieux.
Nelïya Fox
Mails : 287
Double-compte : /
Surnom : Nel / Lïya
Emploi/loisirs : Detective Privé
Portrait robot : .
A perdu son bras droit Suite à la catastrophe de la AH exposition
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Nelïya Fox
Mar 29 Nov - 21:12
Un an, et tu es toujours là - Bureau - Été 2097
Elle l'attendait de pied ferme : Qu'il OSE refaire une remarque sur ses expressions et là, qu'importe la résolution de faire de cette journée une bonne journée, elle montrait au front ! Wolfhart aurait dû simplement s'excuser. C'est ce qu'elle attendait de lui (et elle aimait quand les gens faisaient ce qu'elle attendait ; surtout quand elle sortait son expression de colère à la fois froide et provocante). Et voyant qu'il cherchait ses mots, elle effleura l'espoir d'obtenir les excuses qu'elle attendait, préparant déjà son petit sourire victorieux et satisfait. Mais quand il arriva enfin à formuler ce qu'il voulait, les prémices du sourire de Nelïya se décomposèrent. Wolfhart... Wolfy... Ou l'art d’insinuer de quelqu'un qu'il est trop curieux, dénué de connaissance en matière d'expressions françaises et bornée cinq minutes après lui avoir offert une carte pleine de chatons trop mignons. Mais aussi et surtout l'art de faire tout ça avec toute l'innocence du monde comme si les mots n'étaient que des armes en bois aussi inoffensifs que des jouets d'enfants. Il suffisait de le voir s'arrêter en pleine phrase pour comprendre qu'il ne pensait même pas à mal en disant cela...
Pourtant, la colère de Nel, elle, n'en décrue pas. Au contraire : elle sentit l'hostile sentiment se contracter dans son estomac, prêt à remonter le long du conduit thoracique pour une explosion aussi destructrice qu'une éruption volcanique de type explosive. Elle bouillonnait, plantée sur place alors que Wolfhart opérait une retraite stratégico-artistique. Les petits chats... Il fallait qu'elle pense à ça. A la carte. A la gentille carte avec les mots gentils... Elle ferma les poings en le suivant, alors qu'il quittait le bureau. Elle se taisait, fixant la nuque de son partenaire comme si elle rêvait d'y planter un couteau. Ils passèrent par le chemin qui menait à l'entrée principale. Ils passèrent devant le bureau de James Hopkins.

-Attends moi une seconde.

Dit-elle brusquement en frappant à la porte de James. Attendant à peine que son ancien collègue l'invite à entrer, elle s'invita dans le bureau. Il lisait un dossier et l’accueillit avec un "Oh salut Nel  ! Qu'est ce que je..." qu'il n'eut pas les temps de finir alors qu'un énorme CLACK se fit entendre. Sa voix accueillante devint bien plus agressive et indignée : "Mais ça va pas la tête ?! Je peux savoir ce qu'il te prend ?!"

-Mars 2096, l'année dernière, tu t'es moqué des nouvelles chaussures que je m'étais acheté. Je t'ai dit d'arrêter. Tu as continué tout l'après-midi. Je t'ai dit que j'aurais ma vengeance quand tu t'y attendrais pas. Ce jour est arrivé.  

Annonça Nelîya très sombrement avant de faire demi-tour et de sortir du bureau. Son minois n'était plus contracté par la fureur. Elle affichait même un sourire. Passant devant Wolfhart, elle annonça avec légèreté:

-En route ! Allons risquer nos vies dans cette intéressante affaire ! J'espère que tu as bien pris ton arme et que tu t'es entraîné aux tires, parce que je veux pas mourir aujourd'hui !i  

Elle qui avait émis des réserves sur l'affaire agissait maintenant comme si elle était impatiente de commencer. Tapant dans ses mains et ajouta :

-Faut se dépécher avant d'être pris dans les bouchons.  

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Invité
Anonymous
Mer 30 Nov - 21:08
Faust n'avait pas vraiment pour habitude de s'excuser car, et bien souvent uniquement de son point de vue, il éviter les situations qui le mènerait à devoir s'excuser. Devait on s'excuser pour avoir dit la vérité ? Pour avoir été complètement honnête ? Ou simplement pour avoir repris quelqu'un ? Faust avait eu pendant très longtemps l'impression de toujours marcher sur des œufs durant une conversation avec quelqu'un d'autre. Les gens s'énervent trop facilement et sans raison, car ils sont pour la plupart plus ou moins illogiques. Et avec le temps il avait fini par accepter qu'il lui était impossible d'éviter de heurter les gens de cette manière la. Les gens prenaient trop de chose à cœur que lui ne pouvait évaluer de la même manière. C'était la raison pour laquelle il n'avait pas voulu affronter Nelïya pensant qu'elle avait tout les droits d'être en colère, mais il n'avait pas non plus l'impression d'avoir mal fait.

Et en parlant d'elle, même si elle c'était murée dans un silence qui ne lui ressemblait pas, ses yeux quand à eux brûlaient d'une lueur des plus inquiétante. Un regard qu'elle gardait pour les grandes colères. Hors cette dernière n'arriva pas, ce qui mis le détective dans une posture bien plus désagréable qu'il ne l'avait imaginé. Être dans l'attente de quelque chose n'était jamais agréable, mais ce l'était encore moins quand il s'agissait d'attendre quelque chose de désagréable qui semblait sur le point d'arriver sans pour autant se produire. Quand elle lui demande de s’arrêter en sifflant plus qu'en parlant il s'exécute dans l'instant. Le bureau de James ? Un bureau qu'elle n'avait eu de cesse d'éviter depuis qu'ils avaient arrêté de travailler ensemble, ce qui rendait cet arrêt encore plus déstabilisant.

Elle rentre avant même qu'il n'ait le temps de poser la question qui lui brûlait les lèvres. Il y avait de grande chance que se tenir juste à coté de la porte soit de la mauvaise curiosité, mais même Faust Wolfhart avait des défauts sa curiosité était sûrement le pire de tous. Il avait même commencé à pencher la tête pour voir ce qui se passait à l'intérieur quand il entendit le bruit caractéristique d'une joue se faisant gifler. Le bruit le surprend et il se raidit d'un coup sec, n'étant plus vraiment sur de vouloir savoir ce qui se passait à l'intérieur du bureau de James. Mais il fut bien obligé d'entendre la suite sur et certain que d'une certaine manière le message s'adressait aussi a lui. Et jusque la si elle n'avait pas véritablement fait étalage d'une quelconque prédisposition à la patience, maintenant Faust savait qu'avec la motivation suffisante elle était capable d'être diaboliquement capable d'attendre son heure. Elle ressort rapidement du bureau avec le sourire, mais lui se sentait toujours menacé. Était-ce maintenant son tour d'avoir cette épée de Damoclès au dessus de sa tête ? Et même s'il ne doutait pas de pouvoir garder cela en tête plus longtemps que James, il finirait sans nul doute par l'oublier lui aussi. Elle lui demande pour son arme, il ouvre sa veste et lui montre le holster.

-Je...

Il marque une pause, quel spectacle il lui offrait. Cette fois ci il avait bien du lui offrir la réaction qu'elle attendait. Mais oui, le plus urgent était de remettre son esprit dans l'enquête.

-Je pense pouvoir nous garder en sécurité tout les deux.

Il n'en rajoute pas sur ses connaissance en robotique, ainsi que les quelques petites choses qu'il avait apprise avec le FBI pour gérer ce genre de situations. Il lui fait signe de passer devant après qu'elle n'ait encore une fois exprimer son impatience, ne sachant plus trop si c'était une bonne chose pour lui de l'avoir derrière lui pour le moment. Sa voiture de travaille les attendait, une berline noire des plus classique assez confortable pour sa personne, mais assez passe partout pour ne pas attirer l'oeil plus qu'il ne le fallait qu'importe l'endroit ou il roulait avec.
L'Archiviste
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L'Archiviste
Dim 11 Déc - 12:16
RP CLOS


Ce jour fut un grand jour, Nelïya et Faust ont fêter leur un an de collaboration ! Et en dessert une affaire d'Androïde ayant disparu et présentant des signes d'une naissance de conscience. L'affaire est ouvert !
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