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[FINI] EVENT WTF GENDERBEND
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Le Plaisantin
Mails : 120
$ : 268
Le Plaisantin
Mar 11 Oct - 22:55
Contexte

Septembre. La rentrée. Pour les hommes mais aussi pour les maladies les accompagnant.
En cet fin d'été, un nouveau virus a vu le jour dans l'agglomération de montréal. En l'espace d'une ou de plusieurs nuits , les hommes deviennent des femmes et les femmes deviennent de hommes!
Drame pour la société cis-genre qui face à ce problème d'identité des sexes met en branle le monde scientifique.

Nous sommes en début octobre est aucun antidote ni vaccin n'a encore vu le jour et, en attendant, les malades sont mis en quarantaine au CHUM de Montréal. Que vous soyers patients, aides soignants ou accompagnants, peut-être y croiserez-vous quelques connaissances. Pour le meilleur... et pour le pire.


Déroulement de l'event

- Le début de l'event se déroule dans le grand hall d’accueil de l'hopital
- Les réactions des malades peuvent être trés variées! Leur hospitalisation plus ou moins longue!
- Pour plus de fun, cet event sera fragmenté en plusieurs tours du PNJ. Cela a pour but de vous guider (ou non) au sein de votre aventure et de la dynamiser. Néanmoins, ne vous sentez pas restreint par le PNH, vous avez bien sur le droit de nous réserver des surprises! Le PNJ adore quand il doit remettre ses plans en question!
- Il y aura 10 à 15 jours entre deux interventions du PNJ. Normalement, chaque tour se compose d'une réponse par personne. (mais cela peut encore être modifié)
- Pas d'ordre de passage. Si vous avez peur qu'une personne réponde avant vous ou pendant que vous êtes en train d'écrire votre réponse, demandez-lui :)
- Pas besoin d'être très précis ni réaliste pour cet event, le principal est de ne pas être trop "out character" -et de ne pas être trop trash.
- Cet event pourrait bien partir dans le WTF total si l'occasion s'y présente. Ne soyez surpris de rien :D
- Merci de mettre un résumé de votre post en spoiler! :D (ça aide quand il y a beaucoup de réponse!)
Bon jeu les louloups ♥️

[right]Votre admin teubé, Léandre Luissier
Léandre Luissier
Mails : 628
Double-compte : Georges Adams/logan Duval
Surnom : L'albatros
Emploi/loisirs : porte-parole d'Espérancia/ magistrat
Portrait robot : - psychologie basée sur l'obéissance
- Très anxieux. Lévres en piteux état, fume.
- prêt à tout pour être enfin reconnu et aimé par sa famille
- incapable d'aimer autrui et soi-même
- conservateur trés croyant
- pense que les androides sont des créatures déviantes
- belle âme au fond qui attend son envol
- homosexuel refoulé
- espére un jour être soigné
- attiré par Antoine Dastre

- Juge en DarkSlateBlue

[FINI] EVENT WTF GENDERBEND 2a9l
$ : 963
Léandre Luissier
Mar 11 Oct - 22:58
Léopoldine, EZ3kiel

Cela faisait onze jours que la maladie s'était abbatu sur lui.
Cela était arrivé un matin à six heure quinze. Tiré du sommeil par son réveil il s'était  éveillé, métamorphosé.
Ce changement, il l'avait tout de suite ressenti en son corps et, les yeux encore clos,  une boule d'angoisse avait alors murie dans son ventre, fertilisée par deux sombres impressions : la lourdeur à sa poitrine et  celle d'être dépossédé d'une partie de son bas-ventre.
Il avait serré les dents, priant pour se tromper et avait allumé la lumière avec hésitation. Il avait failli dépérir, le visage livide sous la découverte de sa poitrine enflées, ornées de deux seins tout aussi pâles.
Un hoquet de surprise lui avait alors échappé, semblant exprimer ce qu'il pensait intérieurement : C'était une certitude à présent : Lui aussi, et malgré toutes les précautions, était tombé malade.

Léandre avait  ensuite pris deux bonnes heures à se faire à l'idée, immobile en sous-vétement devant sa glace. Le regard perdu,  mille questions s'était posées, de celles qu'il n'avait préféré pas envisagées auparavant.
Allait-il rester ainsi toute sa vie? Devrait-il se maquiller, uriner assis, porter des robes, rompre son mariage et épouser un homme? Porter un enfant, accoucher?
Ces perspectives l'avaient dégouté puis, ne pouvant rester éternellement passif, il avait décidé de prendre timidement les choses en mains. Il était allé dans la salle de bain pour sa toilette (quelle gêne!) et dans la garde-robe maternelle pour aller y chercher quelques mises. Vétu et coiffé d'un chignon mal-fait, il avait appelé le tribunal et Antoine, prétextant une vilaine grippe pour excuser son absence qu'il espérait de quelques jours tout au plus.

Il avait été vite désillusionné et au bout de quatre jours solitaire au foyer familial, avait du se rendre à l'hopital, avouant la triste vérité à ses proches. Antoine n'avait pas semblé surpris ou tout du moins, avait caché le moindre étonnement au grand bonheur de Léandre.
Il était allé le voir, le regard chaleureux et, à n'en pas douter, le sourire aux lèvres sous son masque. La présence familière avait rassuré l'Albatros si seul dans cet univers aseptisé et ils avaient discuté longuement, faisant fi de la maladie et de la gêne de Léandre.

L'illusionniste était revenu plusieurs fois, au total trois fois en sept jours dont une fois ce jour où il avait trouvé Léandre, habillé d'une robe lila et d'un chignon lâche tombant sur sa nuque, l'air songeur, presque triste. Tout deux, ils s'étaient alors assis sur de gros siéges dans le hall principal de l'hopital, et l'Albatros avait pris les mains d'Antoine dans les siennes -familiarité  naturelle et tendre qu'il l'avait naturellement prise depuis sa transformation- tout en commençant à discuter.

" [...] Je commence à m'habituer à ce corps et à cette condition... Je songe au prénom de Léopoldine... Je le dis parfois aux autres patients... pour m'en convaincre et m'habituer... C'est un rituel que nous avons développée pour un hypothétique futur..."
Sa voix est posée, basse et fataliste, semblable en quelques points à celle d'un patient en phase terminale se sachant mourir.

"Antoine... Dans la possibilité qu'aucun remède ne soit trouvé et que mon mariage se doit d'être rompu à cause de ce corps de femme... Je... "

Les mots se perdirent. Que voulait-il dire au juste?

" Mes parents souhaiteront surement me trouver un mari et..."

Il se tut un instant.

" Je ne serais surement jamais capable d'aimer un homme, alors mon égoisme me pousse à au moins souhaiter avoir comme mari un ami en qui je peux avoir pleine confiance..."

Ses mains serrèrent avec un peu plus d'émotions celles d'Antoine. Il s’emmêlait, noyait le poisson et tournait autour du bocal de pas réussir à dire ce qu'il souhaitait.

"Vous êtes mon ami le plus proche et le plus tendre et... c'est une chose étrange de vous demander cela, je le conçois mais... si je garde ce corps, accepteriez vous l'idée d'être potentiellement mon compagnon de vie... "

Il baissa la yeux et ses joues s’empourprèrent.

"Vous êtes un homme tenant à votre liberté, je le sais et je comprendrais aisément votre refus... Mais soyez sur que ce mariage ne serait qu'une formalité..."

Sa face était à présent cramoisie, animée d'une expression de gêne adorable et sainte. Pour cet homme si conservateur, pour cette femme si pieuse, c'était, à ne pas douter une demande fort étrange. Presque une déclaration d'amour.

Spoiler:
Invité
Anonymous
Jeu 13 Oct - 17:13
C'était une bien curieuse maladie qui frappait le pays en cet fin d'été ; c'était une bien étrange époque dans laquelle vivre, songeait Antoine, mais il ne l'aurait changé pour - presque - rien au monde. Les machines faisaient preuve de plus d'humanité que les hommes, les genres s'inversaient, que serait la suite ? Le futur intriguait Antoine. Il s'annonçait distrayant.

Il avait eut la chance de ne pas être, pour le moment, victime de cette curieuse métamorphose. Il était resté homme en dépit de ses visites à son ami, touché, et se questionnait sur les causes de transmission. Comment, pourquoi, Léandre était-il devenu femme ? Antoine l'ignorait, et les médecins semblaient nager dans les mêmes eaux troubles.

Antoine, pourtant restait serein. Ce n'était pas si grave. Personne n'était mort ; pas encore. Un genre n'était qu'un genre. Ce n'était ni perdre un membre ni perdre ses facultés mentales. Il y avait pire, cent fois pire, mais comprenant le désarroi de Léandre, Antoine lui rendait visite. Il n'y avait pourtant pas à s'en faire, lui avait-il dit, la fois précédente. Il restait Léandre. Un autre physique, mais un même coeur, une même âme, une même intarissable source de bonnes conversations. Antoine ne s'arrêtait pas à des détails si futiles.

Puis il y avait des avantages. Léandre semblait moins fuir son contact. Il n'y avait plus cette réticence à toucher un autre homme, puisqu'il n'était plus à homme, plus à craindre pour Antoine d'effectuer un faux pas qui lui coûterait la réussite de sa mission. Alors, Antoine s'était habitué à leurs mains confondues et passait distraitement un doigt sur le dos des mains de Léandre, l'écoutant les lèvres ornées d'un sourire. "Pleine confiance," quelle ironie. C'était tout à fait ce qu’initialement, il désirait, et que depuis quelques temps, trouvait misérable. Ces questions n'étaient néanmoins pas au bilan du jour.

"- Nommez-vous comme vous le désirez," répondit Antoine, "pour moi, vous demeurez Léandre."

Puis il rit délicatement à l'audacieuse requête de son ami. Antoine n'est pas moqueur ; Antoine ne se moque jamais de Léandre, et tout au plus, le taquine. Le taquiner était amusant, il était vrai, et peinait à s'en priver ; comme lorsqu'il lui avait dit être mignon. Comment le prendrait-il, maintenant femme, si Antoine employait à nouveau le mot ? Son rire s'éteint rapidement. Quelle situation, vraiment, on n'en voyait pas de telle tous les jours.

"- Soyez honnête, Léandre, je doute que vos parents m'accepte comme votre époux. Je n'ai rien du bon parti auquel vous êtes lié actuellement, et je n'oserai pas vous séparer de vos proches."

Dire, tout de même, que la première de ses demandes en mariage provenait de Léandre Luissier ; Antoine trouvait la vie quelque peu malicieuse. Antoine glissa un doigt sous le menton de Léandre, dans un geste doux, pour l'inviter à relever la tête, ignorant le rouge de ses joues, et chercha, paisible, à capter son regard.

"- Votre époux ou non, Léandre, je resterai votre ami, et je resterai près de vous."

Il restait à la tête de son association, après tout. Il restait la personne qu'il devait approcher. Et il restait, en dépit de tout ça, en dépit des origines de sa présence ici, il était vrai, un ami. Bien malgré les efforts d'Antoine à garder son coeur à distance, il devait avouer se trouver de plus en plus sincère lorsqu'il laissait le mot "ami" rouler sur sa langue.

Le silence entre eux laisse s'imposer les conversations des autres patients et de leurs visiteurs. Antoine balaie la pièce du regard, tente de compter le nombre de touchés, tente d'imaginer leurs pensées. Quelle étrange ère, oui, vraiment. Antoine se demande silencieusement s'il serait atteint à son tour, et se demande dans la foulée si Léandre le regretterait ; il devrait, après tout, redoubler d'effort pour se trouver un nouveau mari.


Spoiler:
Invité
Anonymous
Jeu 13 Oct - 22:10
La curiosité n'avait jamais été le trait de caractère dominant d'Alex. Tout juste sa curiosité était-elle au dessus de la moyenne, et encore. Il est cependant des situations qui interpelleraient n'importe qui. Une maladie mystérieuse changeant le genre des patients en fait bien sûr partie, surtout pour quelqu'un ayant toujours connu les deux côtés. Alex mourrait d'envie de découvrir comment les autres géraient ce qui était son quotidien. La curiosité était d'autant plus forte que personne chez Anyone n'était atteint, personne de proche d'Alex, et que ses gênes l'immunisait très probablement. Ce n'était qu'un fait divers lointain et sans gravité, une histoire un peu drôle parue dans les journaux.

Un jour donc, profitant de son week-end décalé, Alex décida d'aller au spectacle et prit la route de l’hôpital. Tomber sur la quarantaine, très stricte, fut une surprise. Les visiteurs pouvaient circuler mais après passage par la décontamination, et prise de sang à la sortie. Alex n'avait aucune envie de s'infliger ça, d'autant plus qu'il fallait avoir quelqu'un à visiter, ce qui n'était pas son cas. Après avoir fait le déplacement, cependant, reculer aurait été trop frustrant. Il fallait donc trouver un plan B. Celui-ci se présenta un peu par hasard, un peu par chance, quand un infirmier ouvrit une fenêtre pour fumer. Alex tournait alors en rond autour du bâtiment, se relançant d'un coup de jambe quand la vitesse diminuait. En voyant une opportunité, cependant, plus question d'accélérer. Elle leva un pied et son talon racla le trottoir jusqu'à l'arrêt. L'infirmier tira deux bouffées puis quelque chose l'appela à l'intérieur et il y retourna après avoir écrasé son mégot – et laissé la fenêtre ouverte. Bingo.

Deux pas à roulettes et une grande enjambée plus tard, Alex était à l'intérieur. Elle était dans un genre de salle de détente pour les médecins, qui servait peut-être aussi de vestiaire. Il n'y avait personne, elle n'était sans doute pas supposée être là de toute façon. Plus loin à l'intérieur, ce serait sans doute très différent. Pour ne pas attirer trop l'attention, elle ramassa une blouse et se la posa sur le dos. En dessous c'était sweat gris et jupe de jeans qui descendait jusqu'à ses genoux, pas très médical, mais tant pis. Les rollers aussi faisaient tâche, mais ça ne l'empêcha pas de s'en aller rouler nonchalamment dans les couloirs.

Sans surprise, elle attira quelques regards, mais s'en fichait bien. Elle était là pour voir les gens malades, au pire on la mettrait dehors et tant pis. Elle arrivait d'ailleurs aux chambres et ralentit l'allure. Dans la plupart des chambres, un ou deux patients silencieux dormaient ou lisaient. Pas drôle, pas intéressant. Elle repartit dans l'autre sens et trouva le hall. Là encore, il y avait quelques malades mais rien de très intéressant. Une seule malade, ou un seul – est-ce qu'il fallait utiliser le nouveau genre ou plutôt l'ancien ? - retint son attention. Il/elle discutait avec un autre mec, pas malade visiblement. Un peu d'action ! Alex se glissa dans une annexe, à moitié planquée derrière un mur pour ne pas se faire remarquer. C'était comme une scène de feuilleton à l'eau de rose, trop chou ! Même en ayant manqué les épisodes précédents, ça suintait la guimauve, c'était parfait. Alex ne put retenir un gloussement.

Résumé:
Invité
Anonymous
Jeu 13 Oct - 23:00
C'est bête ce qui est arrivé, mais c'est logique en même temps. Papa s'est fait tomber le marteau sur le pied en voulant mettre une étagère dans ma chambre. Il a posé son marteau sur l'étagère qu'il était en train de fixer, alors elle bougeait encore un peu et elle a beaucoup bougé quand il a posé son marteau. Alors le marteau et ben il est tombé sur son pied et ça a fait un bruit un peu étouffé. Et papa il a crié parce qu’il a eu mal et il a commencé à dire plein de vilaines choses que maman elle veut pas que je répète parce que c'est pas poli et que moi je suis un gentil petit garçon poli.

Alors on est tous montés en voiture - pas dans la Bentley, mais dans la voiture de maman, parce que maman elle a pas le droit de conduire la Bentley - et on est allé à l'hôpital. On a dû passer plein de test pour rentrer, je crois qu'il se passe un truc un peu grave, mais je sais pas quoi. Et j'ai pas demandé à maman parce qu'elle était préoccupée par le pied de papa. Alors on a attendu un peu qu'un docteur vienne nous chercher pour aller dans une petite salle où il a regardé le pied de papa. C'était pas très grave, il suffisait de faire comme pour moi, quand c'est cassé, faut aller voir le monsieur de la boutique : et ben là on a été voir le docteur et il a dit a papa qu'il fallait l'opérer pour mettre des vis dans son pied. C'est lui qui allait devenir tout comme moi finalement ! Maman a commencé à pleurer, papa à s'énerver parce qu’il avait beaucoup de travail et qu'il voulait pas avoir ça à son pied et le docteur a commencé à lever les bras au ciel. J'ai pas tout compris.

Du coup ben moi je tournais sur mon petit tabouret à roulettes, près de la porte de la petite salle, sans vraiment écouter ce qu'ils disaient, parce que de toute façon, papa il avait rien de grave. Et puis là j'ai vu une dame en blouse blanche passer avec des roller ! C'était la première fois que je voyais une infirmière avec des roller. Ou en fait c'était aussi la première fois que je venais à l'hôpital, parce que ben moi quand j'ai quelque chose, on va voir le monsieur à la boutique, et c'est pas grave. Mais si on vient à l'hôpital c'est que c'est grave pour papa ou maman et ça c'est triste.

Alors je regardais la dame passer et je me penchais pour regarder un peu plus loin. Elle se cachait derrière un mur pour regarder quelque chose, comme moi j'étais caché près de la porte pour la regarder elle. C'était marrant. Maman et papa avaient l'air encore plutôt occupés, alors je me suis dit que je pouvais aller voir ce qu'elle regardait ! Je marchais tout doucement dans le couloir pour pas faire de bruit et que j'arrive à voir ce qu'elle faisait vraiment. Mais elle a commencé à rigoler un petit peu, alors je me suis dit qu'elle était pas vraiment cachée.

- Bonjour, je suis Kimi. Madame, pourquoi tu te caches ? Et pourquoi tu roules avec des rollers ? Tes jambes elles marchent pas bien toutes seules ?  

Résumé:
Invité
Anonymous
Ven 28 Oct - 10:38
Il est des choses qu'un androïde comme Grim ne peut ignorer. Un virus inversant les sexes est, par nature, une de ces choses. Ca allait tellement à l'encontre de la logique, de la science, et de ce qu'il avait déjà vu, que Grim se devait d'être là. C'était précisément la raison de sa venue à l'hôpital. Voir ce phénomène de ses propres yeux. Et peut-être essayer de le comprendre. En toute discrétion car, hélas pour lui, les hôpitaux ne lui rappelaient pas que des bons souvenirs.
Par chance, le personnel était tellement occupé avec cette étrange maladie que personne ne fit attention à lui. A cela s'ajoutait sa ressemblance frappante avec un humain, ce qui le laissait relativement tranquille.

Les médias n'exagéraient pas. C'était un chaos terrible ! Grim observait les familles venues se précipiter en quête d'un remède. Les uns pleuraient sur leur sort, les autres prenaient la chose avec plus de positivisme. L'androïde se demanda quelle aurait été sa réaction. Est-ce que cela lui aurait réellement importé ? Il était de type masculin, indéniablement. Pour autant il ne disposait pas des attributs de ce genre, en dehors de la carrure et des traits de son visage. Alors dans le fond, est-ce que cela l'aurait perturbé ? Peut-être oui. Il se serait interrogé sur la capacité d'un virus à modifier une machine. D'ailleurs aucun androïde n'était touché, à sa connaissance en tous cas, par cette maladie.

Il s'était écarté du passage, adossé contre un mur, et observait avec une certaine avidité tout ce qui se passait. Pour passer les contrôles il n'avait pas eu spécialement de mal. Grim connaissait très bien les fonctionnements des hôpitaux, ainsi que la configuration de certains d'entre eux pour y avoir déjà été par le passé. Aussi avait-il simplement contourné le problème. Et puis de toute façon personne ne faisait attention à lui. Lui en revanche avait remarqué un visage connu. Il avait froncé les sourcils, comme souvent, guettant chez le poète de la dernière fois un changement physique. De loin rien ne semblait anormal. Il décida d'aller le voir. Sans prendre en compte la personne avec qui Antoine était en grande conversation. Grim ne le salua même pas. Il s'était légèrement penché pour l'observer longuement, profondément perplexe, et finalement demanda le plus naturellement du monde :

- Avez-vous perdu vos attributs masculins vous aussi ? Extérieurement vous n'en n'avez pas l'air. J'imagine que cela ne doit pas aider, cumulé avec vos addictions et votre apparence physique. Avez-vous vu un psychologue pour apaiser vos ... hum ... distorsions spirituelles depuis la dernière fois ?

Il se redressa et se souvint qu'on ne commençait pas normalement une conversation comme ça.

- Bonjour.

Et là seulement il daigna regarder la personne avec laquelle Antoine discutait.

- Oh. C'est votre compagne ?

Il détailla la femme, longuement, se demandant pourquoi elle était rouge. Là encore l'explication la plus simple était la meilleure.

- Vous êtes rouge. Probablement une réaction allergique, ou une boursoufflure. Peut-être un effet de la maladie ? Hum ... Une poussée de fièvre ? Non ça n'en a pas l'air. Si c'est votre couleur naturelle ... c'est bien dommage.

Mais cette femme ne l'intéressait pas plus que ça, Antoine, et son esprit surtout, avait déjà accaparé toute l'attention de Grim la dernière fois. En plus il n'était pas malade. Pourquoi ? Qu'est-ce qui faisait que certaines personnes étaient infectées et d'autres non ? Mystère.
Spoiler:
Le Plaisantin
Mails : 120
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Le Plaisantin
Dim 30 Oct - 17:47
MANCHE 1, ROUND 2

Chers petits pions, ce n'est pas encore aujourd'hui que j'interviendrais. Vous savez à merveille créer le chaos et je vous laisse donc vous déplacer seuls ce round. Néanmoins n'ayez crainte, je viendrais tout chambouler bientôt.

Votre très cher amuseur, le Plaisantin



Spoiler:
Léandre Luissier
Mails : 628
Double-compte : Georges Adams/logan Duval
Surnom : L'albatros
Emploi/loisirs : porte-parole d'Espérancia/ magistrat
Portrait robot : - psychologie basée sur l'obéissance
- Très anxieux. Lévres en piteux état, fume.
- prêt à tout pour être enfin reconnu et aimé par sa famille
- incapable d'aimer autrui et soi-même
- conservateur trés croyant
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[FINI] EVENT WTF GENDERBEND 2a9l
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Léandre Luissier
Dim 30 Oct - 17:50

La réponse d'Antoine avait quelque peu déçu l'Albatros. Il avait ri puis avait refusé subtilement, trouvant la meilleure des excuses possibles : ses parents.  
Par peur de blesser, il n'avait rien dit clairement et dans un geste qu'il ne serait jamais permis si Léandre n'avait pas changé de sexe, avait mis entre eux le mot "Ami", à jamais.

Le coeur féminin de Léopoldine se serra. Antoine était un lâche, ou tout du moins, c'est ainsi que Léandre le prenait.  
Mouchée, blessée, ses dents se serrèrent sous le silence quelques secondes, ses poings froissant en leur sein sa robe lila. Ses joues étaient brûlantes et son regard glacé.

"Je suis un ho.., il s'interrompit puis reprit, femme adulte depuis longtemp, libre de choisir mon futur mari comme bon me semble."

Léandre n'avait plus peur depuis des années de se battre pour une cause qu'il lui semblait juste. Défendant Antoine, il avait déjà longuement discuté avec ses parents pour que son ami puisse rester à ses côtés à l'association et être son témoin à son mariage. L'illusionniste ne savait juste pas tout cela car Léandre, par pudeur, ne lui avait jamais dit.

Il s'éclaircit la voix, ses yeux noisettes et décidés dans ceux d'Antoine.

"Je vous prie donc de reconsidérer cette demande sans prendre en compte mes parents et de me répondre en..."

Il n'eut pas le temps de finir sa phrase. Un homme au mauvais genre et aux cheveux longs apparut devant eux, se penchant devant Antoine sans la moindre attention envers Léandre et interpellant l'Illusionniste avec familiarité.
Il parla  d'addictions, de problèmes d'apparences physiques et de distorsions spirituelles. les sourcils de Léopoldine se froncèrent d'incompréhension :  De quoi parlait cet homme? Antoine ne lui avait jamais rien dit à propos de tout cela!  (même si l'Albatros était plutôt mal placé sur le fait de cacher des choses à l'autre.)

Léandre s’apprêtait par ailleurs à apostropher le nouveau venu quand celui-ci pris enfin la peine de remarquer sa présence. Il la dévisagea et lâcha un "Oh. C'est votre compagne?", remarque à laquelle Léopoldine n'eut même pas le loisir de répondre par la négative car le grossier personnage continua sur elle et ses rougeurs.

Ses yeux s'ouvrirent grand de surprise, son visage s'empourpra davantage, se déforma sous une grimace disgracieuse et des larmes se mirent à perler de ses yeux.

"Je... je...vais vous laisser le crois..."

Elle se leva sans plus attendre, quittant les deux hommes, fit quelques pas et tomba nez à nez avec deux jeunes gens (une femme et un petit garçon) cachés derrière un mur. Elle les dévisagea avec leurs mines coupables et cria hors d'elle, sûre de son intuition féminine :

"Mais que faites vous là!?  Vous espionniez notre conversation c'est ça??"

Ses mots à peine lancées, elle avait éclaté en sanglots, irritabilité surprenante qui trouvait une explication dans le fait que Léopoldine avait ses menstrues depuis le veille et que la chose, en plus de la géner au plus haut point, la rendait on ne peut plus émotive et exécrable.
La condition féminine, pour cette homme si classique était décidément une drôle de chose.


Spoiler:
Invité
Anonymous
Lun 31 Oct - 14:04
Léandre était libre de choix, vraiment ? Alors pourquoi aussi placidement accepter ce mariage arrangé par ses parents, avec une femme qu'il connaissait à peine ? Pourquoi se fiancer à ce genre de personne s'il était réellement aussi libre de ses choix qu'il l'affirmait ?

Mais, soit, Antoine acceptait d'effacer les parents de Léandre de l'équation .Il acceptait de ne considérer que lui, et la réponse n'était alors pas bien difficile à trouver. Existait-il un lien plus proche que le mraiage ? Cela servirait ses intérêts. Et peut-être ses sentiments, aussi.

Antoine attendait poliment que Léandre finisse sa phrase, mais ils furent interrompus par la venue d'une personne - un androïde - qu'Antoine connaissait, lui aussi, à peine. A peine, mais déjà trop peut-être, pour qu'il se sente si familier. Antoine leva le visage vers Valériane, et le maudit silencieusement d'être ici. Il espérait que Léandre ne se rendrait pas compte du caractère robotique du personnage.

"- Je vous remercie encore pour votre sollicitude, mais je vous affirme à nouveau que mon esprit se porte comme un charme. Vous devriez reporter votre attention sur quelqu'un davantage plongé dans le besoin."

Quelqu'un qui ne soit pas Léandre aurait été pour le mieux, ceci dit. Antoine ne s'énervait pas pour si peu, mais aurait préféré que l'honnêteté décoiffante de Valériane se soit tenue loin de cet hôpital, au moins pour aujourd'hui. Antoine ne fut pas en capacité de retenir Léandre, mais il ne s'en alla pas bien loin.

Antoine n'avait pas le souvenir d'avoir déjà entendu Léandre crier ; surtout de cette voix. Il se retourna, et le vit, face à deux inconnus, les épaules secouées de sanglots. Et bien, et bien. Cette situation dégénérait bien vite.

Le magicien se leva, et adressa, en premier lieu, un sourire à Valériane.

"- Il semblerait que vous venez de faire fuir ma fiancé".

Antoine avait prononcé le mot assez fort avec l'espoir que Léandre l'entende, s'il n'était pas trop concentré sur ses troubles. Sans doute était-il trop tôt pour employer cet terme, mais dans un si court lapse de temps, il n'avait pas trouvé meilleur vocabulaire pour donner un indice sur sa décision à l'ami déboussolé qu'il avait à soutenir.

Antoine s'excusa auprès de l'androïde, puis s'approcha de Léandre. Il passa un bras autour de ses épaules, affectueusement, sans le serrer trop fort ; une simple présence, un simple soutien dans cet événement curieux de sa vie. Antoine se pencha très légèrement à son oreille.

"- Je ne saurais vous dire non, Léandre," énonça-t-il d'une voix assez basse pour que cela ne concerne qu'eux. "Mais il vous faudra vous trouver un autre témoin," ajouta-t-il pour la plaisanterie.

Un témoin au sens mariage du terme ; car les deux individus qui écoutaient à travers les portes n'en étaient guère. Antoine les observa, étonné de trouver un si jeune enfant et une si curieuse infirmière dans entrebâillement de cette porte.

"- Je n'ai guère l'habitude d'avoir un public en dehors de mes spectacles," rit-il, espérant détendre l'atmosphère. "Peut-être tout ce beau monde pourrait-il converser avec nous, plutôt que de nous écouter".

A moins que ces personnes ne cherchent quelqu'un ? A moins que ce ne soit qu'un hasard et que Léandre ait tiré des conclusions trop hâtives ? Il n'en savait rien. Dans tous les cas, il y avait Valériane à gérer, et Antoine préférait autant un grand groupe qu'une discussion à trois avec le maître de la franchise.

Spoiler:
Invité
Anonymous
Lun 31 Oct - 20:27
La séance de voyeurisme romantique fut interrompue quand un enfant s'approcha. Ne l'ayant pas entendu approcher, Alex sursauta et laissa même échapper un glapissement avant de se tourner sur ses roulettes d'un coup de talon. Aucune raison d'avoir peur, pourtant, c'était juste un gamin parfaitement ordinaire. Un peu mignon, même. Alex avait toujours bien aimé les enfants. Elle s'accroupit pour se mettre à sa hauteur.

"Si, mais ça reste des jambes. Un pas, un autre, c'est lent et c'est fatiguant. Alors qu'avec des roulettes, c'est plus simple ! Une petite impulsion et hop, je vais plus loin, plus vite ! Puis regarde…"

Elle se redressa et fit un mouvement de cheville. Tout son corps tourna sur place comme une danseuse de ballet, un tour, deux tours, les bras écartés pour se stabiliser et profiter du geste. Elle avait prévu d'enchaîner avec autre chose mais fut interrompue par la femme qu'elle observait avant l'arrivée du gamin. Oups, grillée. Elle s'immobilisa et glissa les mains dans les poches, souriant pour feindre l'innocence. La femme – ou le malade, plutôt – était vraiment furieux. Furieuse ? D'un coup, Alex comprenait le calvaire qu'il devait être pour les autres. Pas le temps de penser à ça, il s'agissait de calmer les tensions. D'autant qu'Alex était bien en train d'espionner…

"Pas du tout, j'étais venue voir comment se déroulaient les entretiens et quand je vous ait entendus tous les deux, je n'ai pas osé vous interrompre. Pas de quoi vous mettre dans cet état."

Elle s'avança pour prendre le malade dans les bras, ou au moins par l'épaule, histoire d'offrir une présence rassurante, mais l'homme qui en était encore un fut le plus rapide. Il avait laissé derrière lui un autre visiteur pour venir enserrer les épaules de son ami(e). Ils étaient vraiment trop chous, juste les entendre donnait le sourire à Alex. Trop chous et pourtant un peu déprimants, aussi. Ça devait être un changement radical, en fait, que la malade craque comme ça n'aurait pas dû être une surprise. Jusque là, Alex avait traité ça comme une curiosité à regarder comme un animal au zoo, mais c'était des êtres humains dont la vie était complètement retournée. Puis comme le non-malade l'accusait encore d'espionner, Alex eut un mouvement de recul. Elle était déguisée en infirmière, est-ce que tous les patients se méfiaient du personnel comme ça ? A moins que le dit déguisement ne soit pas crédible, c'était bien possible… Au cas où, Alex évita soigneusement le sujet.

"Eh ben, oui, si tu… si vous voulez ! Vous vous connaissez depuis longtemps, vous deux ?"

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Ven 4 Nov - 12:10
Je crois que la Madame elle a eu un peu peur de moi, parce qu'elle a sursauté. Et du coup je sais pas trop ce qu'elle regardait avant, mais en tout cas maintenant elle me regarde moi. C'est vrai que ça à l'air marrant de marcher avec des roulettes comme elle dit, tu dois aller drôlement plus vite ! Mais je crois que maman serait pas trop d'accord, ça à l'air un petit peu dangereux je crois... Mais c'est trop joli, elle tourne et tourne et tourne.
Et s'arrête quand une autre Madame arrive en criant qu'on l'espionne et commence à pleurer. Et encore un Monsieur qui arrive pour lui parler et nous parler aussi à nous je crois. Ça commence à faire beaucoup de monde. Le Monsieur il dit qu'on doit tous parler ensemble, mais moi je les connais pas trop, alors j'ai pas trop le droit. J'étais juste venu voir ce que faisait la Madame à roller. Si je reste trop longtemps papa et maman ils vont commencer à me chercher, à s'inquiéter, puis après je vais me faire fâcher parce que j'aurais pas fait comme il faut. Mais vu que j'ai déjà pas fait comme il faut, ça doit pas être trop grave peut être ? Pis moi j'aime pas voir les gens pleurer. Alors je m'approche de la madame qui pleure et pose ma main sur son bras; maman m'a dit que c'est comme ça qu'on réconforte les gens.

- Bonjour, je m'appelle Kimi. Madame, pourquoi tu pleures ? Tu as mal quelque part ? Ça tombe bien parce que la Madame qui roule et ben elle est infirmière, elle peut t'aider !

Alors je regarde la Madame qui roule avec un grand sourire. Je crois qu'elle avait parlé avant, c'est pas bien de couper la parole. Mais c'est important de pas laisser les gens tristes aussi. Et le Monsieur il devrait être content aussi parce que j'ai parlé à la Madame qui est triste. Elle doit être avec lui parce que lui aussi il la réconforte la Madame. Ils ressemblent à papa et maman, en plus jeunes. Ils ont l'air amoureux, c'est joli.

Résumé:
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Sam 5 Nov - 11:54
Ces réactions sont tout simplement incompréhensibles. Et ça avait quelque chose de ... d'agaçant ? Oui ce devait être le mot . Grim lança à Antoine ce regard qu'on pouvait facilement traduire par : "êtes-vous certain de savoir ce que vous faites en épousant ce personnage ?"

- Hum ... J'imagine qu'il est logique que quelqu'un comme vous entretienne une relation avec une personne aussi émotionnellement instable.

Les félicitations à la Grim, tout un programme ! On pouvait prendre ça comme une insulte, mais il ne fallait pas en voir dans ces mots. Les liens du mariage, l'amour, et la complexité des relations humaines échappaient totalement à l'androïde.
Il allait repartir s'intéresser à autre chose, mais l'agitation d'à côté le fit hésiter. Finalement il opta pour rester sur place et avoir le fin mot de l'histoire. Peut-être que cela serait instructif. Et l'occasion lui serait peut-être offerte d'en apprendre un peu plus sur cette mystérieuse maladie qui frappait les humains.

C'est ainsi que Grim rencontra deux autres personnages. Une infirmière qui ne répondait pas vraiment aux critères qu'on était en droit d'attendre venant du personnel médical, et ... un enfant. L'androïde tiqua. Il n'avait pas été confronté à un enfant depuis longtemps. A vrai dire il les esquivait soigneusement. Peut-être à cause d'une forme de remord. Il ne s'était pas trop penché sur la question. Du coup il préféra se concentrer sur l'infirmière.

- Une infirmière à roulettes ?

Il fronça les sourcils, détaillant la jeune femme des pieds à la tête. Surtout les pieds en fait. Les règles de l’hôpital avaient bien changé depuis qu'il y avait exercé ! De son temps - oh que ça sonnait mal - on n'autorisait pas le personnel à introduire des objets non stériles dans les locaux. Et il doutait que ces rollers soient stériles. A moins que ... Il devait savoir !

- Êtes-vous stérile ?

Demanda-t-il à Alex sans se rendre compte de l’ambiguïté de sa question. Déformation professionnelle quand tu nous tiens !
Spoiler:
Le Plaisantin
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Le Plaisantin
Sam 12 Nov - 18:33
MANCHE 1, ROUND 3

Car je suis un gros blaireau, j'ai écrasé cette réponse du plaisantin par celle suivante (éditer au lieu de citer... tout ça, tout ça.) Voici donc un petit résumé. :

Une infirmière auxilliaire stagiaire du nom de Bertille arrive. Elle s'étonne des patins d'Alex en les trouvant pratique puis vous dit que le docteur X lui a demandé de trouver une infirmière et d'accompagner celle-ci, les malades et la famille a des rendez-vous individuels. Elle demande si vous voulez bien la suivre, en pensant que le petit groupe appartient à la même famille.
Léandre Luissier
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Double-compte : Georges Adams/logan Duval
Surnom : L'albatros
Emploi/loisirs : porte-parole d'Espérancia/ magistrat
Portrait robot : - psychologie basée sur l'obéissance
- Très anxieux. Lévres en piteux état, fume.
- prêt à tout pour être enfin reconnu et aimé par sa famille
- incapable d'aimer autrui et soi-même
- conservateur trés croyant
- pense que les androides sont des créatures déviantes
- belle âme au fond qui attend son envol
- homosexuel refoulé
- espére un jour être soigné
- attiré par Antoine Dastre

- Juge en DarkSlateBlue

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Léandre Luissier
Sam 12 Nov - 18:39
car j'ai vraiment pas le temps d'écrire, en attendant pour pas vous bloquer mon résumé :

Spoiler:
Invité
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Mar 15 Nov - 20:54
Antoine ne s'était pas attendu à ce qu'on lui demande s'il connaissait Léandre depuis longtemps. Il n'imaginait pas qu'ils avaient l'air si proche. Et puis, la vérité, c'était qu'ils ne se fréquentaient pas depuis si longtemps que ça. Une part de lui était flattée, parce que ça voulait dire que ses sentiments, qu'ils soient façades ou sincères, étaient assez visibles pour interroger ou tromper. Il n'était pas si désespérant dans son jeu.

Antoine sourit, prêt à répondre à la curieuse infirmière.

"- A dire vrai-..."

Et il n'alla pas plus loin, puisqu'une autre infirmière vint les interrompre ; une personne d'un certain dynamisme, et Antoine commençait à se perdre avec toutes ces personnes autour d'eux. Les ho^pitaux n'étaient-ils pas censés être des lieux calmes ?

Antoine ignorait s'il devait se considérer comme de la famille du malade, mais le poids de la main et de la tête de Léandre lui laissait penser qu'il ne désirait pas particulièrement qu'Antoine s'en aille.

Il lui semblait néanmoins impoli d'abandonner là tous ces gens avec lesquels la conversation était lancé. Pas qu'il ait spécialement envie d'entendre Grim insulter Léandre à nouveau, mais les deux autres étaient plus inoffensifs, à vue de nez.

Il décida de s'adresser aux trois à la fois.

"- Êtes-vous ici aussi pour visiter des proches ?"

Spoiler:
Invité
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Dim 20 Nov - 13:57
On peut rire de tout, mais pas avec n'importe qui. Personne ne sera surpris d'entendre dire ce célèbre adage car tout le monde traîne des casserole, des squelettes dans le placard ou encore des plaies à vif ou fraîchement cicatrisées qu'il ne veut pas voir se rouvrir. Et quand un autre vise ce point sensible, c'est douloureux. Et là encore, chacun réagit à cette douleur d'une façon différente. Certains se referment sur eux-même, certains fuient en avant, les plus braves trouvent la force d'en rire ou de ne pas s'en formaliser. Et d'autres encore s'énervent, comme Alex. Même si parfaitement innocente, et même si elle n'avait pas du tout le sens qu'Alex lui comprit, la question de l'androïde agit comme un coup de pied soulevant un nuage de mauvais souvenirs. Oh combien de fois Alex avait entendu cette question, ou une affirmation proche. Et ce n'était jamais pour compatir, jamais associé à des bons sentiments. Plutôt associé à des mots comme "bête de foire" ou "erreur". Rien de surprenant donc à sa réaction. Son visage vira au rouge, ses poings se serrèrent, et Alex vint se coller à l'androïde comme pour le défier.

"Je t'emmerde ! Mêle-toi de…"

La fin de la phrase fut coupée par l'arrivée d'une autre infirmière. Une vraie, cette fois. Oups. Si celle-ci voyait Alex hurler sur quelqu'un comme ça, son déguisement ne tiendrait plus très longtemps. Si elle attirait l'attention de manière générale, en fait. D'un coup de talon Alex s'éloigna de l'androïde et tenta de masquer son trouble en détournant le regard. Pas de chance, l'infirmière venait de toute façon vers le groupe. Pas de chance mais un peu quand même puisqu'elle commença par s'adresser à la malade – ou au malade, Alex ne savait toujours pas quoi choisir – ce qui lui laissa le temps de prendre une grande inspiration et de retrouver un semblant de calme. Et du calme il lui en fallut pour encaisser le coup. Oups. A la base, le déguisement d'infirmière était juste là pour circuler et poser des questions sans que ça paraisse suspect. Il n'avait jamais été au programme d'Alex de faire un vrai boulot d'infirmière, d'autant que la médecine et tout ce qui approchait, c'était presque un autre monde. Alex n'y connaissait absolument rien. Et bien sûr, la vraie infirmière pointa que les rollers, dans un hôpital, c'était bizarre. Alex passa une main sur sa nuque et poussa un gloussement gêné.

"Oh, ça, c'est… c'est avec l’épidémie, on doit courir dans tous les sens et être partout à la fois alors je me suis dit, pour aller plus vite…"


Par chance, Bertille ne lui laissa pas le temps de continuer. Une chance parce qu'Alex n'aurait pas su comment finir sa phrase. Délaissant avec joie le sujet de rollers, Alex fit un hochement de tête et se rapprocha du petit groupe qui allait partir dans les couloirs, non sans adresser un dernier regard noir à l'androïde indélicat. Cela voulait aussi dire se rapprocher des deux tourtereaux, dont celle qui lui avait hurlé dessus et refusait visiblement de croire qu'Alex puisse être une infirmière. Heureusement, elle – tant pis, il fallait bien choisir quelque chose – semblait plus calme maintenant. Son compagnon semblait avoir un effet bénéfique sur son humeur. Puis ils étaient mignons, tous les deux. Alex ne put retenir un sourire. Par contre, silence. La question du visiteur s'adressait aux autres visiteurs, donc Kimi et l'androïde. Alex faisait parti du personnel, après tout… Enfin en apparence, au moins.
Invité
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Lun 21 Nov - 17:24
C'était à n'y rien comprendre. Et Grim n'y comprenait rien. Il haussa un sourcil perplexe devant l'agressivité de l'infirmière. Elle manquait à tout ses devoirs professionnels. Était-ce vraiment une infirmière ? On donnait le diplôme à n'importe qui de nos jours. L'arrivée d'une autre femme, visiblement plus experte du sujet que la première, sonna pour l'androïde le signal du départ. La curiosité de ces individus menaçait sa couverture. Il se contenta de hocher vaguement la tête.

- C'est ça. D'ailleurs je ferais mieux d'y aller.

Et sur ces mots il s'éloigna sans plus accorder d'attention à la petite assemblée.
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Lun 21 Nov - 18:58
Les grands sont bizarres. Je crois que j'ai pas tout compris... La madame infirmière elle veut qu'on la suive, la madame triste elle pleurniche toujours, son ami il essaie de faire la discussion et la madame à roulette elle s'énerve après le monsieur bizarre qui s'en va. C'est un peu compliqué tout ça.
Mais pourquoi elle veut qu'on la suive la Madame ? Moi je la connais pas, je dois pas la suivre n'importe où, même si elle soigne les gens et qu'elle doit être gentille du coup... Et puis, c'est pas très poli d’interrompre les gens qui parlent entre eux... Et moi je suis poli, alors je réponds au monsieur.

- Bonjour Monsieur, je m'appelle Kimi. Je suis là parce que mon papa il s'est fait tomber le marteau sur le pied... S'il m'avait demandé comment faire je lui aurais dit que l'angle n'était pas bon et que la logique disait de faire autrement, mais il m'a pas demandé, alors j'ai rien dit. Et du coup maintenant il a mal au pied ! Je me tourne pour pointer du doigt la salle où est papa. Il est là-bas avec le docteur. Je crois qu'il va marcher comme un canard pendant plusieurs jours, c'est ce que maman a dit !

Mais je sais pas trop s'ils m'écoutent vraiment les monsieurs et madames, ils ont l'air de penser à autres chose, d'être tristes, préoccupés ou je ne sais pas trop. Il vaut mieux que je retourne voir maman et papa avant qu'ils commencent à me chercher de toute façon. Et puis si je suis la madame infirmière, je retrouverais jamais mon chemin. En plus, je sais pourquoi elle à des roulettes la madame, alors je peux retourner sur mon tabouret qui tourne !

- Moi je dois retourner voir papa et maman pour pas qu'ils s'inquiètent ! Alors au revoir tout le monde ! Et j'aime beaucoup tes roulettes madame !

Je leur fais un grand sourire avec un petit coucou et je retourne à la salle du docteur en longeant le mur : qui sait, peut être qu'il y a d'autres madame à roulettes qui pourraient arriver ?
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Le Plaisantin
Lun 28 Nov - 20:03
MANCHE 2, ROUND 1

Bertille n'était pas une mauvaise fille. Malgré sa naiveté déconcertante, elle était douce, enjouée et patiente.

Elle se contenta donc juste d'un sourire quand l'enfant et l'homme aux cheveux longs quittèrent le petit groupe, ajoutant sous une petite remarque un "Oh désolé, je pensais que vous étiez de la même famille".


Suivie de ses ouailles, elle se mit ensuite en route , le pas sur, chef de la petite procession, avançant sans carte, certaine de son itinéraire qu'elle avait appris par coeur juste avant, voulant montrer au monde entier qu'à peine arrivée, déjà elle "gérait".  
Sans regarder en arriére ni vraiment prêter attention aux numéro et aux noms, elle avait avalé escaliers, couloirs, portes battantes, et ascenseur, s'enfonçant en zig zag dans les entrailles sous-terraines du grand hôpital.
Elle avait ralenti progressivement le pas puis finalement, face à un cul de sac, s'était arrêtée.
Elle s'était alors retournée vers les patients, les familles et l'infirmière, la mine blanche de confusion sous les néons d'un blanc criard.  

"Je... J'ai du me tromper quelque part..."

A cause de sa petite prétention narcissique, ils étaient perdus, le pire étant qu'elle n'avait plus son plan sur elle et qu'aucun wifi ne semblait passer ici.
Elle sourit légèrement, gênée.

" Mme Vivier, vous devez bien connaitre l'hopital non?" .

Pour sa première semaine, elle commençait bien...


Spoiler:
Invité
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Dim 18 Déc - 22:35
Bon, faire confiance à l'infirmière avait été une mauvaise décision. Très mauvaise, puisqu'elle s'était perdue. Oups. D'un autre côté, si la vraie infirmière se perdait dans l'hôpital, personne ne relèverait si la fausse ne savait même pas où elle était… Ce qui allait être évident pour tout le monde quelques instants plus tard car Bert' se tourna vers Alex qui, selon elle, devait mieux connaître les lieux. Comme si Alex était là depuis longtemps et avait appris par cœur l'emplacement de chaque bureau, chaque rangement, chaque chambre de patient. Ce qui n'était pas le cas, Alex n'y avait jamais mis les pieds auparavant ! Jamais, vraiment ? Des souvenirs lui revinrent. Non, en fait ça lui disait quelque chose. Après un instant à sourire niaisement, Alex fronça les sourcils. Les souvenirs n'étaient pas si anciens, en plus, c'était… Oh, oui, ça lui revenait. En fait Alex venait régulièrement à l'hôpital, jusqu'à récemment. A ses seize ans on lui avait fait savoir que ce n'était plus la peine, à moins bien sûr que ce soit pour enfin faire son intervention, mais avant ça il avait fallu surveiller son développement hormonal, et son développement en général en fait. Les cas d'hermaphrodismes n'étaient pas seulement rares, ils pouvaient entraîner des complications. Heureusement, Alex les avaient évitées. Les complications d'ordre biologiques, du moins. Enfin bref, il s'agissait surtout d'examens, Alex n'avait jamais eu à passer la nuit dans les chambres. Mais il y avait un endroit qu'Alex pouvait retrouver facilement, là où commençait et terminait chacun de ses passages. Le bureau du docteur X. Le même qui s'occupait de l'épidémie. En un sens, c'était logique. Alex n'avait jamais pris la peine de retenir son titre exact ni sa spécialité, mais quelqu'un capable de suivre un cas d'hermaphrodisme devait aussi être capable de gérer des gens changeant spontanément de sexe. Ça restait dans le même ordre d'idée.
Tout ça pour dire qu'Alex, pour une fois, savait où aller. Enfin, après avoir levé un doigt pour signaler au groupe de patienter, avoir fait deux pas en arrière et tordu son cou pour regarder une coursive et repéré un numéro de couloir, puis avoir fait deux pas en avant pour revenir avec les autres, Alex savait où aller et dressa un doigt, indiquant un couloir adjacent, avant de prendre la tête du groupe.

"No problem, c'est par là !"

En revanche, cela posait un autre problème. Et si le doc reconnaissait Alex ? Il serait au moins capable de voir à travers le – mauvais – déguisement, et lui ce ne serait pas possible de le baratiner. Prochain objectif, trouver une excuse valable pour larguer le groupe. Pas avant de les avoir ramenés quelque part où ils pourraient se repérer seuls, histoire de pas être une salope, mais rapidement quand même.

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Léandre Luissier
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Surnom : L'albatros
Emploi/loisirs : porte-parole d'Espérancia/ magistrat
Portrait robot : - psychologie basée sur l'obéissance
- Très anxieux. Lévres en piteux état, fume.
- prêt à tout pour être enfin reconnu et aimé par sa famille
- incapable d'aimer autrui et soi-même
- conservateur trés croyant
- pense que les androides sont des créatures déviantes
- belle âme au fond qui attend son envol
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Léandre Luissier
Jeu 22 Déc - 19:07

Ça s'en va et ça revient, ça fait de tout petit rien [...]"

La chanson vient naturellement à l'esprit de Léopoldine quand l'enfant et le grossier personnage décident de s'en aller. C'est un heureux choix de l'avis de l'Albatros qui tout en regardant les deux individus s'éloigner, se libére de l'étreinte du magicien pour ensuite, naturellement, venir glisser ses doigts dans les siens à la recherche d'un quelconque réconfort.

"Antoine, mon ami, offrez-moi s'il vous plait votre bras que je puisse m'y appuyer le temps de marcher jusqu'au bureau du docteur"

Jamais Léandre n'aurait demandé cela avant, mais après toute cette agitation, Léopoldine se sent épuisée. Elle a besoin d'un soutien, chose que sa condition féminine a le mérite de ne lui interdire.
Elle sourit faiblement pour appuyer ses propos, et Antoine lui rend son sourire, lui offre son bras. Elle le saisit sous un remerciement, murmure à l'infirmière auxiliaire un "Allons y, nous vous suivons. " et doucement, tout quatre,  s'en vont.
Ils marchent longtemps quand soudainement, au milieu d'un couloir, s'arrétent.
Une mauvaise nouvelle s'abat sur l'audience et Léopoldine pousse un petit "Oh!" consterné sous la révélation de Bertille. La jeune femme s’appuie d'avantage sur le bras d'Antoine. Sa respiration est difficile, saccadée bien que ténue. Elle sait qu'elle va défaillir si elle doit encore marcher ainsi pendant des minutes entières. Son regard s'arréte donc, lourd d'espoir sur la silhouette fantasque de l'infirmière en rollers quand l'infirmière auxiliaire lui demande son aide. Elle serre les dents et pense :"pourvu qu'elle sache..." et madame Vivier, après un temps d'hésitation sait.

Léopoldine soupire, de soulagement cette fois . Son estime remonte envers la demoiselle remonte un instant.


"Fort bien, vous êtes notre ange gardien et nous vous suivons donc."

L'Albatros au féminin a quelque chose de maniéré et de délicat, à la fois tendre et hautain. Cela se trouve dans l'intonation de sa voix, dans la grâce de ses gestes, dans ses regards ou cette façon très travaillée de tourner la  tête vers l'Illusionniste, qui face ce corps de femme, la dépasse d'une bonne tête.

"Je suis heureuse que vous soyez là très cher"

Très cher. Léandre l'utilise rarement ce mot, jamais en public car le terme est précieux, intime. Très cher, qui sonne étrange aux oreilles mais qui est pourtant si sincère et spontané car si la situation actuelle n'est pas très plaisante, avoir Antoine auprès de lui a vraiment quelque chose de rassurant.  

"Tout ira bien" ou tout du moins, Léopoldine s'en convainc.


Spoiler:
Le Plaisantin
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Le Plaisantin
Ven 23 Déc - 17:45
MANCHE 2, ROUND 2

Madame Vivier connait le chemin jusque chez le docteur X, et Bertille pousse un petit cri de joie sous la bonne nouvelle.

"Madame à raison! Vous êtes notre ange-gardien et nous vous suivons."

D'un mouvement de bras théâtral, elle lui dessine un passage solennel et la petite troupe, sous la directive de "Madame Vivier" repart.
Ils avalent un nouvel étage mais vite arrive à l'étage souhaité. En face d'eux, à l'autre bout du couloir, soit une vingtaine de mètres, une silhouette que "Madame Vivier" reconnait : Le Docteur X.

Le médecin est un homme d'une soixantaine d'année aux cheveux gris et au ventre légèrement proéminent sous sa blouse blanche.
Tout son visage sourit, de ses lèvres abîmées à  ses yeux rieurs cachés derrière son épaisse paire de lunettes rouge. Depuis toujours, c'est sa façon de mettre le patient en confiance, de lui dire : "pas d'inquiétude, ça fait trente ans que j'exerce, j'ai de la bouteille et c'est un bon millésime". Le docteur X ne se vante pas quand il pense cela. Il est  réputé pour être vraiment bon. C'est un spécialiste : sexologue et endocrinologue; psychologue et homme de bien par expérience.
Il a vu tellement de cas dans sa carrière, tant de personnalités, de femmes, d'hommes, de pathologies. Il a tant connu que plus rien ne l'étonne, ni une mystérieuse maladie qui fait changer les gens de sexe, ni "oh surprise, un de ses anciens patients déguisés en médecin." .

De l'autre bout du couloir, on voit donc son sourire s'élargit, amusé, sous l'étrange vision. Il tend le bras pour signaler au petit groupe sa présence et d'un pas tranquille, se dirige vers eux.
Arrivé à leur hauteur, il s’arrête, apostrophe gentiment l'infirmière auxiliaire.  

" Ah Bertille, vous voila enfin! J'ai cru que vous vous étiez perdu."

Il rigole, se tourne vers la fausse infirmière, lui fait un clin d'oeil complice pour lui faire comprendre qu'il l'a reconnu mais qu'il ne dira rien, qu'il est à elle de rentrer dans son jeu.

"Ravi de vous voir ici, Il se penche sur le badge accroché à la blouse blanche et y lit son nom d'emprunt, "Madame Vivier.  Cela faisait longtemps mais votre venue ici  est on ne peut plus pertinente et m'aidera à expliquer à nos patients la pathologie dont il souffre."

Son attention se tourne à présent vers la malade et l'homme sur qui elle se repose. Il  leur tend la main, serre les leur sous une présentation.

"Bonjour, Docteur Charles Leguen. Endocrinologue et sexologue. C'est moi qui suis en charge de votre dossier. Mon bureau est juste après ce couloir. " De la main, il leur indique le bout du couloir.  "Veuillez me suivre s'il vous plait."


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Invité
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Ven 30 Déc - 21:13
Était-ce Léandre qui faisait tomber ses barrières, ainsi perdu dans un corps de femme, pour qu'Antoine se sente si proche de lui ? Il y avait comme moins de distance entre eux, et Antoine ne concevait pas cela de son fait. Il ne se sentait pas agir différemment. La personne différente, c'était Léandre. Plus fragile. Plus vulnérable. Plus comme ce jour où il s'était enfermé dans les toilettes, perturbé par quelques petits mots qu'Antoine avait pu lui dire.

Antoine se sentait peu sa place dans ce grand hôpital. Il suivit docilement les infirmières, soutien silencieux de Léandre, le patient ici. Le patient déboussolé qui s'accrochait à ce qu'il trouvait ; le bras d'un ami, et les connaissances d'un médecin.

Antoine ne connaissait pas l'homme. Antoine se rendait rarement, de base, ne serait-ce que chez un médecin généraliste. Il consultait les spécialistes encore moins. C'est bien davantage une absence de besoin qu'une réelle méfiance envers le personnel médical. Peut-être qu'un jour, à force de vieillir, il serait obligé de se rendre chez toutes ces personnes formées à soigner. Il lui restait à espérer que ce jour soit encore loin. Peut-être arrêter de fumer l'aiderait-il à éloigner ce jour.

Le magicien accepte de serrer la main du docteur, et lui offre un sourire professionnel. Le même sourire qu'il avait pu offrir à madame Vivier, ou Léandre à leurs premières rencontres. Puis il suivit le groupe, amaigri d'un membre, dans le bureau.

On ne peut plus sobre, le bureau, on ne peut plus ordonné et pratique, aussi. A des années lumières de l'appartement d'Antoine, qui n'était que désorganisation et encombrement.

Il paraissait que l'environnement d'une personne reflétait son esprit. Mais Antoine n'était pas au bon endroit pour étudier la question. Et ce n'était pas le bon moment.

"- Avez-vous de bonnes nouvelles pour mon ami ?" demanda-t-il, un geste de main vers Léandre. L'autre main, sans y penser, rtenait celle de Léandre. "C'est que cette situation est bien singulière."

Son regard bascula entre le médecin et l'infirmière. On ne changeait pas de sexe tous les jours. Pas sans prévenir. Pas sans raison.
Invité
Anonymous
Jeu 5 Jan - 14:10
Le titre fort flatteur d'Ange Gardien gonfla d'orgueil la poitrine d'Alex, un instant au moins. Pas assez pour chasser de son esprit le problème numéro un du moment : fuir l'inévitable exposition de son imposture. Le plan choisit par Alex était d'accompagner le groupe jusqu'à la porte du bureau puis de prétexter un passage aux toilettes et de prendre la poudre d'escampette. Alex avait prévu d'aller assister à un spectacle en allant s'infiltrer dans l'hôpital, pas d'y prendre part.

Sauf que le spectacle doit continuer, et les acteurs ne peuvent s'en échapper si facilement, comme Alex le comprit. Ses pas ralentirent pour finalement se figer, son sourire s'estompa, ses jambes se raidirent et ses bras se croisèrent contre son ventre. Attitude défensive provoquée par la vision d'horreur d'un doc Leguen non pas assit à son bureau, attendant tranquillement leur visite, mais debout au milieu du couloir et marchant dans leur direction. Le plan ne tombait pas à l'eau, il se noyait dans une marre de béton en train de sécher en s'enfonçant vers les profondeurs océaniques. Quand le docteur arriva à hauteur du groupe, la fausse infirmière était pétrifiée, incapable même de tourner la tête dans sa direction ou de lui répondre. Même après avoir clairement signifié qu'il avait reconnu Alex et se moquait bien de son petit déguisement, jouant parfaitement la comédie, il restait le seul à pouvoir révéler la mascarade – et ainsi valoir à Alex de se faire balancer dehors, sans parler d'une probable amende qui ne serait pas dans ses moyens.

Il y avait malgré tout quelque chose de notable dans ce qu'avait dit le docteur, quelque chose qui avait interpellé Alex du moins. Selon le doc, sa venue était « pertinente » et et aiderait à expliquer « la pathologie » de la malade. Il n'y avait guère qu'une interprétation possible, et Alex ne savait pas si c'était une bonne chose. Son cas était particulier mais d'une autre façon, c'était un peu l'exact opposé de la maladie bizarre. Au lieu de passer soudainement d'un sexe à l'autre, Alex était quelque part au milieu depuis toujours. Mais enfin, impossible de se défiler à ce stade, et si Alex était encore trop raide pour dire quoi que ce soit, ses pas suivirent mécaniquement ceux du médecin jusqu'au bureau.

Ah, ce bureau. En des années, il n'avait pas changé d'un poil. D'un autre côté, on faisait difficilement plus spartiate, aussi propre et lisse que les blocs opératoires. Il n'y avait rien à changer. Alex y retrouva ses souvenirs, images lointaines et en partie effacées. Il ne s'était jamais rien passé de marquant ici, c'était surtout la régularité des visites qui avait gravé cet endroit dans sa mémoire. Le bureau au centre, les étagères à droite, les trois chaises pour les visiteurs. Les visiteurs venaient rarement seuls, ici. Sans y penser, du pas lent de qui regarde sa mémoire plus que son environnement, Alex tira une des chaises et s'y installa.

Résumé ::
Le Plaisantin
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Le Plaisantin
Dim 29 Jan - 20:41
MANCHE 2, ROUND 3

Praticien, patient, accompagnant, infirmière et  auxiliaire pénètrent dans la petite salle de consultation. Tous s’assit hormis Bertille qui, n’ayant pas la chance d’avoir une chaise disponible, se fige debout à côté du médecin, attentive et admirative.
Le silence se fait un instant, ponctué par le grincement du tiroir où sont rangés les dossiers de chaque malade. Le docteur Leguen glisse ses doigts entre les noms et les intercalaires avant d’arrêter son choix sur celui nommé  « M. Léandre Luissier ». Il le tire de l’ensemble et vient l’abattre sur son bureau, ouvert sur la première page.
Il sort une nouvelle page blanche d’un autre tiroir et alors que « M. L’accompagnant » pose ses questions, griffonne quelques mots sur le papier. Il relève la tête quand le silence reprend possession de la salle et sourit avec bienveillance,

-Le corps médical a en effet de bonnes nouvelles à vous annoncer. Nous pensons avoir trouvé la raison et la solution de cette maladie pour le moins… unique…

Il  croise ses mains sur la surface du bureau, détendu mais professionnel.

- La pathologie dont vous souffrez, Monsieur Luissier, renvoie à un trouble de l’identité du genre. Si vous n’êtes pas familier de cette notion, le genre est une construction sociale et par extension identitaire qui confère arbitrairement et entre autres des attributs et comportements à un individu selon son sexe biologique.
Par exemple, un petit garçon portera du T-shirt bleu et jouera au foot alors qu’une fille portera une robe rose et jouera à la poupée.
S'il est considéré comme normal d'être en accord avec le genre correspondant à son sexe biologique, ce n'est pas le cas de tout le monde et une minorité d'individus se sentira attirée partiellement ou totalement par les images sociales renvoyant au sexe opposé, pourra s’en affranchir et constituer leur propre identité de genre, selon leurs désirs. Comprenez-vous tout jusque là ?


Le patient acquiesce d’un « oui » réservé et le médecin reprend.


-Très bien. La thèse d'une maladie virale ou bactériologique ayant été écartée, nous en sommes venus à penser qu'il s'agissait d'une somatisation d'un trouble psychologique, voire psychiatrique. En effet, suite aux diagnostics de plusieurs patients, il se trouve que le trouble identitaire lié au genre serait le trait commun à l'origine de cette pathologie.

Il s’interrompt un instant avant de reprendre.

-J’entends par là qu’il y a surement chez vous un désir d'émancipation de cette image de genre, quelle qu'en soit la nature. Cela peut-être inconscient et relever d'un flou entre les habitudes attribuées aux deux sexes ou de la notion de binarité en ce qui concerne la sexualité ou le sexe.
Avez-vous donc une quelconque idée de la source de la transformation qui vous touche car nous ne pourrons résoudre votre problème sans connaitre sa source. ?


Charles, dans l’attente d’une réponse, repose ses yeux sur les notes de son dossier. Selon ce qu’il y était écrit, « Monsieur Luissier était un homme fiancé à une certaine Henriette. Il était juge et lors de ses loisirs, porte-parole d’une association catholique traditionaliste que tenait son père.
Sa fiancée n’était jamais venu le voir lors de son séjour à l’hôpital mais un ami du nom d’Antoine Dastre passait régulièrement et restait pendant des heures à discuter. »


Le praticien releve le regard sur ses deux invités. Mains dans la main dans l’épreuve, ils sont touchants et semblent intimes.
Il esquisse un sourire intérieur et apostrophe l’homme.

-Veuillez m’excuser mais monsieur est un ami ou bien un compagnon ?  

C’était un peu cruel et abrupte comme question mais les réactions qui en découleraient seraient plus révélatrices que bien des mots.


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Révélation : sweet dream

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