Portrait robot : .
A perdu son bras droit Suite à la catastrophe de la AH exposition
Porte une prothèse mécanique apparente
Panique lorsqu'il y a des bruits forts. ne supporte plus les pétards
Détective privé qui retrouve ce que vous avez perdu
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Mar 6 Déc - 22:36
Ferrer le réfractaire - Bureau/habitations - Été 2047
Fox et Wolfhart étaient aller rendre une petite visite à Hugo Marshall. Le gus, bien qu’il trempait dans le combat d’androïde n’était pas le mafieux que Nel avait craint qu’il soit. Pour sûr, il n’était pas un exemple de bonne conduite ou de propreté, mais il semblait pas trop mal « réglo ». La disparition de son androïde le rendait grincheux, et il avait clairement hâte de pouvoir le retrouver. Nel estimait qu’ils y parviendraient bien, car elle avait confiance en elle et Wolfy. Son collègue avait beau être un sous-doué de haute naissance en matière de relation humaine, il n’y avait pas un autre homme avec autant de professionnalisme pour mener une enquête comme celle-ci. Leur entretien avec le propriétaire leur avait appris pas mal de choses, et surtout un élément intriguant. Il avait eu une altercation avec un membre de «L’ Association Esperancia ». L’incident avait eu lieu un jour de combat, ou l’association été venue manifester pacifiquement. Hugo avait eu des paroles plus que méprisantes envers un des manifestants. Un motif de vengeance pouvait expliquer la disparition de l’androïde. Surtout qu’Hugo avait précisé que le manifestant avait balancé quelque chose comme « Le jour où ton androïde devra être détruit, tu feras plus autant le malin ». Il ne s’agissait pas d’une piste anodine. Les deux détectives avaient recueillies la description du manifestant et décidèrent de creuser cette piste. Un délicieux concours de circonstance avait fait que Wolfhart possédait justement un contact plus qu’intéressant en relation avec Esperancia : Léandre Luissier. Le fils même du fondateur. Deux jours après avoir rencontré le propriétaire, ils avaient donc rendez-vous avec Mr Luissier « junior ». Nel, comme à son habitude arriva au bureau avec un peu de retard alors que Wolfhart était déjà là. Après l’avoir salué joyeusement comme chaque matin elle demanda en baillant : -C’est aujourd’hui notre RDV avec Luissier Fils ? C’est quelle heure d’jà ?
Rappels Esperancia : Association catholique conservatrice pro-vie ayant à présent plus de 60 ans. Elle est administrée par M. Luissier Père et Léandre Luissier, son porte-parole. Leur siége se trouve dans le quartier très chic de Summit Park (westmount) Ses activités sont l'aide (financière, morale...) et l'accompagnement aux personnes démunies (prostituées, orphelins, SDF, parent célibataire, homosexuels souhaitant "guérir"...), la prévention et l'écoute sur des thèmes comme la religion, la famille, la sexualité, des manifestations et des meetings contre l'IVG, la contraception, les droits homosexuels, la peine de mort, la cause pro-androide. Son périmètre d'action est celui de tout Montréal. Elle reçoit des dons réguliers de nombres de citoyens, principalement des paroissiens.
Commentaires hors RP : Pour le moment Faust et Nel sont encore dans leur bureau. Donc ils se préparent et Léandre tu arrives plus tard ;)
Invité
Ven 9 Déc - 0:09
L'entretient avec le propriétaire de l'androïde n'avait pas surpris Faust et ce à aucun moment. Hugo Marshall était en soit l'image même du possesseur de robots de combats. L'homme avant même d'ouvrir la bouche c'était ouvert bien plus qu'il ne l'imaginait lui même sûrement. Une tenue bien trop voyante et faussement chic qui semblait indiquer une certaine forme d'importance dans un quartier qui n'avait pas forcément les moyens de s'habiller ainsi. Cependant les cheveux mal entretenus ainsi que la barbe de quelques jours contrebalançant cette image semblaient indiqué que tout ceci n'était que pour l'image. Cela semblait aussi en dire long sur le robot en lui même. A s'habiller ainsi pour se donner plus de consistance il était clair qu'il le faisait pour s'ouvrir la porte des grands cercles des combats clandestins. Quelque chose que l'on ne ferait pas avec un androïde incapable de placer deux coup de poings correctement.
Faust laissa le soin à Nelïya de poser les questions usuelles préférant écouter avec soin et surtout observer leur client. Et à en juger par la manière dont il avait de la regarder et de lui répondre, le détective en déduisit que visiblement leur client était honnête dans sa demande à défaut de l'être dans la vie. Et aux vues du décharnement de passion et d'insultes qui précéda et suivi la narration de son accrochage avec Esperancia, Faust en déduisit encore une fois que leur hôte était honnête avec eux. Même si visiblement son ressentiment pour l'association lui faisait déformer la vérité sur certaine point. Faust en savait assez sur Esperancia pour savoir qu'il n'était pas du genre à chercher les ennuis plus que nécessaire. Mais d'un commun accord avec Nelïya, elle et lui décidèrent d'aller vérifier l'information à sa source. Faust aurait préféré ne jamais avoir à rendre visite à Léandre pour des raisons professionnelles, mais la vie ne se préoccupe des préférences de personne.
Léandre avait été plutôt rapide à se dégager un peu de temps pour eux, ce qui était aussi rassurant pour Faust. Deux jours, un laps de temps bien suffisant pour se préparer et enquêter de son coté, majoritairement sur le modèle de l’androïde disparu ainsi que son palmarès. Il en avait aussi profité pour faire une petite course d'un genre plutôt inédit pour lui. Un paquet ainsi qu'une boite à chaussures qu'il avait posé sur le bureau de sa partenaire. Pour être honnête Faust n'avait jamais émis le moindre jugement de valeur sur les goûts vestimentaires de sa partenaire. Cependant aujourd'hui elle allait entrer dans un monde complètement différent ou d'autres personnes le feraient. Un détective doit par moment se fondre dans la masse et pouvoir mettre son interlocuteur à l'aise. Et bien que Faust ait pleinement conscience que Léandre n'était pas ce genre de personne, il ne pouvait pas forcément en dire autant des autres personnes de son entourage. Et le détective n'avait pas pour habitude de laisser quoi que ce soit au hasard.
-Bonjour Nelïya. Réveille difficile ?
Ce n'était pas la première fois qu'elle arrivait en retard, cependant elle se gardait toujours une marge pour ne pas bousculer leur agenda. Ce qui faisait qu'il arrivait généralement à ne pas prendre ombrage de ce manque de ponctualité.
-Oui c'est bien aujourd'hui. Et en parlant de ce rendez vous. J'aurai voulu que vous acceptiez de porter le contenu du paquet sur votre bureau.
Il avait posé sur les yeux sur elle cherchant le moindre indice pouvant trahir une forme de colère ou d’indignation.
-Ce n'est pas une liberté que j'aurai prise dans d'autres circonstances. Mais je suis sur que vous pouvez comprendre que la ou nous allons, pour être pris au sérieux il faut...
Et il se rend compte qu'il n'avait en tête aucun moyen d'exprimer son idée sans que les probabilités de représailles dans un an ne soient élevées.
-Disons simplement que la ou nous allons les apparences sont importantes, alors autant coller aux critères en rigueur un minimum.
Bien entendu lui avait tout ce qu'il fallait voir un peu plus. Mais il n'avait pas pourtant fait preuve d'excentricité pour elle, il avait fait cela pour qu'elle puisse mettre les gens plus à l'aise en sa présence mais il fallait qu'elle reste elle même. Si elle se donnait l'impression d'être déguisait alors l'effet aurait sûrement été désastreux. C'est pourquoi il avait opté pour un style assez streetwear mais plus luxueux. Une paire de bottes noires avec un petit talon plat et des rivets argenté sur l'arrière, un jean d'un bleu plutôt foncé moulant mais qu'on lui avait assuré confortable, un blouson en cuir véritable façon motard avec un tee-shirt blanc en dessous possédant quelques motifs abstraits et enfin quelques accessoires mais qui était finalement les plus importants, montre, bagues et collier. Le tout de marques assez prestigieuse pour offrir à Nelïya la couverture nécessaire.
-J'ai fais au mieux aux vues de ce que j'ai l'habitude de vous voir porter et de ce qui se porte actuellement. Nous avons assez de temps avant notre rendez vous pour que vous puissiez me faire part de vos impressions sur la tenue et si quelque chose en vous va pas j'ai encore les tickets.
Faust replongea son nez dans son carnet de notes attendant le verdict, prêt aussi à quitter le bureau si jamais elle le lui demandait pour essayer cette tenue. Ou simplement à se faire incendier pour son audace.
Nelïya Fox
Mails : 287
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Surnom : Nel / Lïya
Emploi/loisirs : Detective Privé
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Ven 9 Déc - 9:22
Ferrer le réfractaire - Bureau/habitations - Été 2047
Alors que Wolfhart parlait, Nel s'était approchée avec précaution de son bureau pour y découvrir ce dont son collègue parlait. Pendant qu'il tentait de s'expliquer, elle regardait les différents paquets d'un oeil fixe. Puis, lentement, sa main tâtonna pour aller chercher sa chaise et elle s'y effondra comme si ses jambes n'arrivaient plus à la tenir.
-Wolfhart... C'est sérieux ils sont comme ça ? Demanda-t-elle alors qu'elle tournait vers lui un regard dénué de colère mais transpirant de panique. Elle avait posé la question en sachant que la réponse serait fatalement un "oui". Wolfhart n'avait jamais critiqué ses tenues bas prix, au pire il lui signalait quand l'un de ses cordons de sweet était plus long que l'autre... Mais sinon jamais il ne s'était plaint de ses accoutrements. Cela signifiait qu'une chose : si il avait jugé de la relooker pour cet entretient c'est que les apparences étaient belles et bien primordiales. Merde ces gens étaient pas sensé aidé les démunis ?
-Je suis pas... Enfin ... J'arriverais jamais à tenir l'illusion... Il va s'en rendre compte aux premiers mots que je prononcerais que je suis pas "éduquée". Je sais même pas si le couteau se met à droit ou à gauche, ou si le verre de vin c'est le grand ou le petit. J'ai jamais appris les règles du golf et je sais même c'est quoi la différence entre le scotch et le Whisky, ou si y'en a seulement une.
Son visage se décomposait à mesure qu'elle énonçait la profondeur de ses lacunes dans les "savoir de riches".
-Ce va lui sauter aux yeux que je suis qu'une ... Nécessiteuse en costume !
Comment pouvait-il en être autrement ? Elle allait passer pour la conne qu'elle était, bien habillée ou non.
-Et qu'est ce que je fais s'il utilise des mots que je comprend pas ? Comme "subodorer" ou "nonobstant" ?
Deux termes qu'elle avait croisé dans ses dernières lectures qu'elle n'avait pas compris. Alors qu'elle parlait, elle s'était mise à déballer quand même les différents vêtements, tombant sur la veste en cuir, son regard s'illumina avec envie.
-Oh, c'est du vrai cuir...
Puis réalisant la somme que Faust avait dû dépenser, elle laissa échapper un gémissement plaintif : celui la même que les femmes poussent devant LA tenue qu'elles ne peuvent pas s'acheter. Elle voulait porter cette tenue ! Toutes les cellules de son corps le réclamaient.
-Je vais me faire une tache, ou tomber et faire un trou dans le pantalon ou utiliser un mot avec le mauvais sens... Ce va être un carnage. Dans son esprit les scénarios catastrophes défilaient et dans chacun d'eux elle se ridiculisait toujours un peu plus. Drapée dans sa pauvreté, elle savait qu'elle n'avait pas besoin de tenir la moindre illusion. Les gens n'avaient qu'à poser leurs yeux pour elle pour comprendre qu'il ne fallait pas trop en attendre d'elle... Elle n'aurait plus cette protection une fois vêtue des vêtements qui trônaient sur son bureau.
-Je crois que... Vaut mieux que tu y ailles seul. Oui, c'est mieux comme ça : comme ça tu lui pose les questions et après vous pourrez parler de trucs de riches et d’érudits. J'attendrais dans la voiture. Se défila-t-elle, alors que son regard couvait toujours avec envie les vêtements qui n'attendaient qu'elle.
Invité
Lun 9 Jan - 21:57
Et voilà l'erreur qu'il avait faite sans s'en rendre compte. Oui les riches sont des personnes au mœurs et habitudes différentes du reste de la population. C'était un constat qu'il avait toujours fait de manière détaché, car cela ne lui avait jamais paru insurmontable ce n'était rien de plus qu'une liste de petits codes à connaître. Et pour être honnête Faust trouvait qu'il était plus facile pour lui de passer inaperçu dans la haute société, car entouré de personne généralement centrées sur leur personne il est plus facile de se fondre dans la masse. Personne ne remarquait véritablement son regard froid, personne ne prenait garde au fait qu'il n'était pas du genre à étaler sa vie privée. A part le fait qu'a son âge il n'était pas encore marié rien ne semblait intéresser ses gens. Mais il avait commis l'erreur d'appuyer sur leur différence peut être même de l'enjoliver devant Nelïya. Elle devait s'être mise à croire avec le temps que les gens fortunés forment une élite. Il aurait pu la rassurer tout de suite sur ce point, mais il fallait qu'elle vide son sac et que lui puisse réaliser l'ampleur du problème.
Il se rendit compte qu'il avait été aussi maladroit sur un autre point. Certes il lui offrait cette tenue aujourd’hui, mais ce n'était pas pour autant que tout les riches devaient être vu comme des personnes superficielles attaché aux apparences. Léandre en était un bel exemple. Faust se surpris à se gratter nerveusement la nuque, s'il avait su que tout ceci aurait eu une tel finalité il aurait préparé ce moment bien plus soigneusement. Il ouvrit la bouche pour lui adresser ses plus plates excuses, mais elle n'en avait pas fini avec lui, ou plutôt avec elle même. Ses peurs devenaient de plus en plus irrationnelles. L'alcool...le golf, même le vocabulaire. Tout les clichés sur les gens fortunés étaient en train d'y passer. Et c'est avec un petit pincement au cœur court, mais assez désagréable pour qu'il s'en rende compte qu'il surprit le regard qu'elle posa sur la veste. Non il n'avait pas lésiner, non il était possible que personne dans ce bureau n'aurait eu les moyens d'en faire autant. Il ne lui fit pas l'insulte de lui dire que ce n'était pas grand chose, comprenant que le peut d’intérêt qu'il portait à l'argent venait du fait qu'il ne viendrait sûrement jamais à en manquer.
Il en était arrivé à se frotter les yeux avec une seule main quand elle finit par tomber a court de souffle et d'argument. Lui intimant qu'il devrait y aller seul. Pour être honnête il y avait pensé, il y a quelques mois il l'aurait même sûrement fait sans lui en parler. Mais plus aujourd'hui. Aujourd'hui il lui fallait prendre sur lui et fendre sa coquille tout du moins assez longtemps pour poser une main qui se voulait rassurante sur l'épaule de sa collègue.
-Nelïya...Je crois que vo...Tu as une bien trop haute estime des personnes fortunées. Ils ne jouent pas tous au golf...Et nous n'y allons pas pour en parler. Nous n'y allons pas pour manger non plus donc il n'y a nul besoin de paniquer sur l'ordre dans lequel doivent servir les couverts.
Il continue à répondre à toutes les angoisses qu'elle avait témoigné plus ou moins dans l'ordre dans lesquelles elle les avait formulé.
-Le whisky et le scotch sont une seule et même boisson. On appelle scotch le whisky originaire d’Écosse. Les riches ne parlent pas en ancien français...Donc tu ne devrais normalement pas avoir de soucis à nous suivre, la plus part ne doivent pas non plus savoir que ce signifie nonobstant qui si je puis me permettre est un synonyme désuet de « malgré ». Et enfin le plus important...Léandre n'est pas la caricature que tu as en tête. Tout ce passera bien. Je voulais juste que...tu te sentes à l'aise, c'était maladroit de ma part. Rien ne t'oblige à porter cette tenue, j'aimerai juste que tu la gardes...Et surtout que tu viennes avec moi.
Il retire ma main d'un geste un peu brusque comme si un coup de jus venait de lui traverser la main
-Léandre est une personne bien plus facile que moi à côtoyer. Et puis, je suis toujours la.
Il s'éloigne un peu tentant de reprendre une allure et une attitude plus professionnelle.
-Notre rendez vous n'est que dans un petit moment, si tu en as besoin je peux te laisser encore du temps avant de le prévenir que je viendrai seul.
Nelïya Fox
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Surnom : Nel / Lïya
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Mar 10 Jan - 11:50
Ferrer le réfractaire - Bureau/habitations - Été 2047
Avait-elle paniqué à ce point ? En voyant Wolfhart la tutoyer, pour ensuite tenter une approche tactile qui se devait rassurante, elle en déduisait que oui. En toute logique ce constat aurait dû la ramener à la raison, mais l'attitude compatissante et patiente de Wolfhart éveillait en elle un sentiment de "qu'est-ce qui se passe" aux palpitation alarmistes. Elle regarda son épaule, celle que Faust avait touché une seconde plus tôt, comme si elle espérait y trouver une raison qui explique ce geste. Elle ne trouva rien de plus que la pièce anatomique de sa personne qu'elle était habituée à voir. Son esprit réfléchissait à toute vitesse... Rassurer une collègue était un acte normal pour n'importe quel partenaire. Mais Wolfhart n'était pas n'importe quel partenaire. Elle ne s'était pas attendue à une telle réaction de sa part. Qu'avait-elle attendu en fait ? Qu'il lui réponde "d'accord, j'y vais seul". Oui probablement, cela lui correspondait plus. Ceux à quoi, par effet d’orgueil, elle aurait probablement répondu qu'elle avait changé d'avis et que finalement elle venait : histoire de lui montrer qu'elle était pas une trouillarde et surtout qu'il ne pouvait pas se permettre de se passer d'elle comme ça. Déroulés de la sorte les faits lui semblaient plus logiques. Mais Wolfhart ne lui avait pas répondu ça, il lui avait laissé le choix. Est-ce qu'il avait anticipé sa réaction ? Ce pouvait-il que ce soit une sorte de stratagème, pour que finalement elle s'épargne la visite mais sans que son orgueil soit froissé et qu'il se retrouve tranquille ? Toujours en regardant Wolfhart, elle plissa les yeux en essayant de creuser cette hypothèse : était-il en train de la manipuler ? Les vêtements et maintenant cette sollicitude, ça ne lui ressemblait pas tellement, c'était louche. Pour autant elle ne voyait pas pourquoi, si il devait se jouer d'elle, il le ferait maintenant et pour cet entretien. Léandre n'était pas lié directement à l'affaire et cette piste pouvait ne rien donner. Alors peut-être que c'était ça ? Vu la futilité de la chose, peut-être que Woflhart voulait s’épargner une confrontation avec elle inutile en jouant la carte de la compréhension. Réalisant qu'elle dévisageait Wolfhart d'une manière septique depuis plusieurs minutes, elle se justifia avec la première excuse qui lui traversa l'esprit, espérant faire illusion :
-Désuet ça veut dire... "Vieillot" c'est ça ? Bien qu'en réalité elle réfléchissait plus à l'attitude de son partenaire. Elle réalisa cependant qu'elle était totalement incapable de pousser plus loin son raisonnement. Il était facile de formuler différentes hypothèses, mais c'était autre chose de les valider ou invalider quand on connaissait si peu la personne qu'elles concernaient. Que Wolfhart soit sincère ou non, elle n'avait pas les moyens de le savoir. Elle ne pouvait se baser que sur ses intuitions et celles-ci étaient extrêmement contradictoires à ce moment précis.
-Je suppose que je me suis peut-être un peu noirci le tableau... Avança-t-elle avec un précaution.
-Si tu penses que ça se passera bien, je te fais confiance. Elle réalisa en prononçant ses mots que la vérité était toute relative. Ce qui la poussait à venir tenait plus de la curiosité envers l'attitude de Wolfhart et la perspective qu'elle puise découvrir le pourquoi ce celle-ci, qu'en la confiance qu'elle prétendait ressentir. Évidemment d'un point de vu professionnel, elle lui faisait confiance pour résoudre une affaire ! Mais en cas de " mise en situation de honte sociale" elle n'était vraiment pas sûre que de un : il s'en rende compte et que de deux : il soit bénéfique qu'il intervienne.
-Je vais mettre les vêtements... Et si ça parle de golf, je te laisserais tenir la conversation. Ajouta-t-elle en se saisissant des affaires, bien que toujours un peu incertaine de son choix.
-Si je me change dans le bureau ça te dérange ? Les chiottes sont totalement dégeux...
1- Si tu veux que Faust décrypte le "mensonge" de Nel, ça me va totalement, on pourra discuter des éventuellement attitudes corporelles qui la trahissent. 2-Je pense qu'après ta rep Faust, Léandre peut poursuivre sur notre accueil.
Invité
Lun 13 Fév - 23:07
Il avait fait une erreur monumentale. A s'en demander pourquoi il essayait encore, jamais il n'aurait du tenter quelque chose qui était aussi éloigné de ce qu'il était. Est-ce que le geste avait semblé faux ? Est-ce qu'il en avait tout simplement trop fait ? Peut être même il était tout simplement possible que ce n'était pas ce qui était censé arriver durant ce genre de situation. Et pour dire vrai il l'avait vu au moment même ou sa main avait touché son épaule. Il ne l'avait pas retirer immédiatement pour ne pas en rajouter au malaise maintenant bien présent, mais s'il avait cherché à la rassurer maintenant il l'avait bel et bien perdu. Le regard triste était devenu presque effrayé alors qu'elle devait chercher le sens caché de ce qui venait de lui arriver. Il se contenta de faire de son mieux pour éviter que son propre visage ne trahisse sa déception. Au début de leur relation de travail il n'aura jamais insisté de la sorte, à l'inverse il aurait même sauté sur l'occasion pour la laisser la et pouvoir travailler seul. Mais maintenant qu'elle était la il avait trouvé un certain équilibre avec elle qu'il n'avait jamais eu le temps de trouver avec les autres, sa présence même si des fois pouvait se trouver encore dérangeante était aujourd'hui quelque chose qu'il avait appris à apprécier. Même si la nature très ouverte de Nelïya ne faisait que pointer du doigt encore bien plus fort ce qui n'allait pas chez lui.
Heureusement pour lui il avait eu le temps de remettre cette barrière entre lui et le monde quand la bouche de Nelïya fini par se desceller. Sa voix n'était pas sure et l'on sentait une pointe d'hésitation qui n'avait rien à avoir avec le fait qu'elle n'était pas sure de sa définition, elle était toujours en train de chercher la raison de son geste. Raison qu'il n'était pas prêt à lui apporter.
-Oui...vieillot mais surtout qui indique que plus personne ou presque ne l'utilise.
Le retour aux phrases simples, courtes et ce ton un peu machinal. S'il l'avait effrayé en tentant de se comporter plus chaleureusement qu'a la normal alors il ne lui restait plus qu'a s'enfoncer de nouveau dans ses anciens travers. Ses mêmes travers qui faisaient qu'il ne fut pas surpris à l'entente de se mensonge qu'elle énonça sans même trop essayer de paraître convaincue. Il n'avait pas prévu de la lâcher dans l'inconnu, ou même de la mettre volontairement dans une situation embarrassante. Mais il n'était pas impossible que si une fois la bas Faust se perdait dans ses pensées et son processus de réflexion, il ne soit plus du tout capable de voir qu'elle avait besoin de lui. C'était un fait, lui même en était le premier conscient et avec le temps il avait fini par accepter que si tout le monde était d'accord pour dire qu'il avait un grand sens de l'empathie, ils étaient tous aussi d'accord pour dire qu'il n'était pas capable ou presque de se montrer compatissant. Et le regard qu'il portait sur elle maintenant en était la preuve, capable de tout percevoir et tout comprendre, mais assez distant pour mettre en question cette volonté d'agir.
-Très bien, je vous en pries c'est aussi votre bureau.
Puis avec un petit instant de flottement entre les deux, et le regard insistant de Nelïya.
-Oh...Oui ! Oui bien sur, je vais vous attendre à l'intérieur de ma voiture. J'en profiterai pour prévenir Léandre que nous nous mettons en route.
Et ce qu'il devait s'excuser pour son geste de tout à l'heure, d'un point de vue strictement rationnel il n'avait rien fait de mal et n'avait aucune raison de le faire. D'un autre coté il avait jeté un froid entre eux et cela d'une manière stupide. Il avait aussi une forte chance que des excuses maintenant rendent la situation encore plus gênante. Faust chassa cette idée de sa tête pour le moment, sa collègue n'avait pas besoin d'avoir l'esprit encore plus embrouillée. Il quitta le bureau en silence ses clefs dans sa main se dirigeant vers les garages et plus spécifiquement vers voitures une magnifique berline noir de marque allemande bien entendu.
Nelïya Fox
Mails : 287
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Mar 14 Fév - 23:00
Ferrer le réfractaire - Bureau/habitations - Été 2047
" je vous en pries" Le retour du "vous" signait pour Nelïya un retour à la normal : Un signe évident qu'elle n'avait pas changé de planète sans s'en rendre compte. Un soulagement qui lui desserra la poitrine et relâcha la tension qui lui coinçait les épaules. Elle ne fut pas non plus mécontente de le voir quitter le bureau pour pouvoir bénéficier d'un peu d'intimité... Elle le sentait, cet "incident", si aucun des deux ne semblaient vouloir s'y attarder, allait planer sur leur relation pendant un moment... Elle redoutait déjà de se voir confiner dans l'habitacle de la voiture avec lui, incapable d'engager la conversation "comme si de rien n'était"... Alors, elle profita de cet instant de solitude où elle enfila la tenue qu'il lui avait acheté. Chaque vêtement avait une coupe parfaite : là où cela devenait un peu flippant c'est qu'elle n'avait jamais parlé de ses mensurations à Wolfhart. Enfilant la veste en cuir et les boucles d'oreilles elle relativisa : il était détective, normal qu'il ait un bon sens de l'observation ! Et puis elle avait une carrure plutôt commune... Sans avoir le luxe de pouvoir se regarder dans une glace, elle pouvait au moins affirmer que les vêtements étaient confortables et qu'elle s'y sentait bien. Finalement, les porter n'était pas beaucoup plus complexes que porter ceux dont elle avait l'habitude. S'emparant de ses dernières affaires elle se rendit au parking où la voiture allemande ronronnait doucement en l'attendant. En se glissant sur le siège passager, elle priait pour que Wolfhart ne fasse pas trop de commentaire sur la tenue : Un complimentent aurait ajouté au malaise déjà présent. L'inverse la blesserait plus qu'elle n'osait se l'avouait. Alors, pour éviter cette scène, elle parla la première, en esquivant le sujet ;
- Un peu de musique ? Annonça-t-elle en appuyant sur le bouton. Une seconde plus tard l'habitacle se remplissait d'une mélodie classique que Nelïya identifia comme étant probablement un opéra. Et vraisemblablement Allemand, Wolfhart oblige... La déception marqua ses traits pendant une fraction de seconde et avec un haussement de sourcils railleur, elle ajouta :
-Sérieusement Wolfhart... Tes goûts musicaux... Faut que je te le dise : je les trouve... "Désuets".
Pas peu fière de sa réplique elle se laissa aller contre le dossier de son siège et laissa son regard vagabonder sur le décors qui filait, songueuse. Possible que la mélodie, aussi désuète soit-elle aux oreilles de Nel, soit le seul son qui allait accompagner le voyage...
1- OUIII JE SAIS, c'était à Léandre, mais j'ai pas pu m'empêcher de placer cette chute de post. C'était trop beau.
Portrait robot : - psychologie basée sur l'obéissance
- Très anxieux. Lévres en piteux état, fume.
- prêt à tout pour être enfin reconnu et aimé par sa famille
- incapable d'aimer autrui et soi-même
- conservateur trés croyant
- pense que les androides sont des créatures déviantes
- belle âme au fond qui attend son envol
- homosexuel refoulé
- espére un jour être soigné
- attiré par Antoine Dastre
- Juge en DarkSlateBlue
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Jeu 23 Fév - 22:49
14 heures. Cinq coups rythmés sur la porte. La secrétaire d’Esperancia rentre dans le bureau, ses lèvres ourlées de son habituelle phrase.
« C’est l’heure de votre rendez-vous Monsieur Luissier, fais-je rentrer vos invités?»
C’est une question de convention car Léandre toujours répond « oui. ». Les invités n’attendent pas pour cet homme qui a l’hospitalité en évangile. Le credo est d’autant plus vrai quand il est question d’une aimable connaissance, ou tout du moins d’un camarade dont on apprécie la présence car aimable n’est en l’occurrence pas le trait qui caractérise le mieux le fils Wolfhart.
Léandre sourit, amusé à la pensée. Cela fait bien longtemps qu’il connait Faust et sa nature si particulière, pragmatique et détachée, reflet presque identique de la sienne. Cela fait vingt ans qu’il la étrangement apprivoisé, et que, d’un commun accord, ils ont défini cette affinité tissée de réflexion et de pudeur. Pas de lambinage, ni de discussion légère de cœurs, Jamais ! Les seuls reines prises doivent être celles blanches et noirs des échecs car le Loup est un [i]Mindmate, pas un Soulmate. Les sentiments n’ont pas de place dans la brillance des idées et c’est pour cette proximité distante que Léandre apprécie Faust. C’est pour cette raison aussi qu’il ne l’a jamais qualifié comme ami, que c’est le compagnon qui entre à l’instant, que c’est à l’ homme avec qui il partage le pain du savoir et non au philia qu’il salut.
-Bonjour Faust, cela faisait longtemps.
Son visage serein s’éclaire d’un sourire doux. Léandre, les mains croisées sur son bureau, est heureux de le voir, même en une telles circonstances.
-Dommage que les rares fois où tu me fais le plaisir de ta visite soient pour le travail et non pour faire tomber nos rois.
Le ton est amical bien que légèrement critique. C’est une remarque mutine, un aspect autre de lui-même que Léandre réserve à ceux qu’il connait bien et qu’il ne découvre jamais plus que quelques instants, le moment authentique vite happé dans le flux des actions suivantes. Léandre, pour se faire oublier se lève sans plus de considérations, quitte son bureau et se dirige vers ses deux invités. Il sert la main de son ainé puis vient celle de la Demoiselle.
- Bonjour Madame. Enchanté, Demi-temps de silence où les mains se séparent. Vous devez être Neliya Fox, je suppose.
L’Albatros jette un instant un regard vers Faust et son sourire s’étire imperceptiblement.
« Il est inhabituel que le loup accepte la présence d’un compagnon de meute. Vous devez être d’une qualité rare. »
Autant pour supporter Faust que pour être supporter de lui.
Léandre recule d’un pas, se tourne vers l’intérieur de la pièce et d’un bras démonstratif, désigne son bureau et ses siéges, invite ses invités à continuer là-bas.
« Vous avez pour moi quelques questions de ce que j’ai compris et vous propose donc d’en discuter autour d’un fond de Crown royal».
L’alcool réchauffait les échanges glacés et déliait toujours les langues. C’était en soit, le meilleur ami que pouvait avoir toute bonne discussion.
Spoiler:
[HP : J'espère que ça vous va. Sinon, dites le moi :) Pour faire avancer la chose, Léandre peut vous dire d'un mouvement de main de vous installer. Il y a deux belles chaises devant le bureau. Léandre s'asseoit dans le fauteuil en face. Il y a derriére une fenetre. Les murs sont blancs, dépouillés, il y a une coffre à alcool ancien dans un coin et un canapé blanc moderne contre le mur. Sur le mur droit, il y a une reproduction taille réelle du retour du fils prodigue de Rembrandt. Léandre est habillé de façon sobre, classique et élégante avec des vêtements sans marque apparente mais qu'on remarque facilement de très bonne qualité, surement dans ce genre de style
Invité
Jeu 9 Mar - 23:10
Il n'avait pas besoin d'ajouter quoi que ce soit, la tenue lui allait bien, et après ce qui c'était passé entre eux même lui était capable de comprendre qu'il valait mieux faire profil bas pour le moment. Il se contenta juste d'un léger regard approbateur. Aujourd'hui serait sûrement une journée des plus surprenante pour Nelïya, elle allait voir son collègue sous un angle qu'elle n'avait encore jamais pu observer. Et pour cause, Faust n'offrait pas ce genre de spectacle tout les jours il fallait attraper le loup en présence de quelqu'un qu'il connaissait depuis longtemps. Et ces personnes n'étaient pas légion. Mais en plus d'en faire partie, l'albatros se tenait dans le haut de la liste. Et peut être était-ce déjà l'effet de savoir qu'il rendait visite à son plus vieux compagnon qui avait sur lui cet effet, mais il se laissa allait à un sourire anormalement large et joyeux devant le visage de sa partenaire qu'il pouvait observer dans son rétroviseur. Il aurait pu tenir un débat avec elle sur le fait qu'un opéra vieux de plusieurs siècles et qui jouissait toujours d'un tel succès pouvait difficilement être appelé désuet, mais elle avait retrouvé le sourire le temps d'une pic il ne se sentait pas de lui ôter encore. Devoir l'écouter avec lui jusqu'à ce qu'il arrive était déjà une punition suffisante. Même si utiliser Der Freischutz comme une punition lui faisait tout aussi mal qu'à elle. Mais le voyage ne fut pas si long, très vite ils aperçurent la demeure familliale de Léandre.
Dire que Léandre était quelqu'un de particulier pour Faust relevait de l'euphémisme. Pour Faust qui n'avait jamais ressenti le besoin d'appartenir à un quelconque groupe de quelque nature qu'il soit, Léandre était peut être la personne la plus proche de ce que certain appellerait un ami. Même si d'un œil extérieur leur relation était assez sérieuse et consistait majoritairement en de longues discussions intellectuelles sur des sujets aussi variés dans leur nature que dans leur complexités, il fallait souligner que cela durait maintenant depuis plus d'une vingtaine d'années. Léandre connaissait peut être mieux Faust que ses propres parents, et pour cause avec lui le loup n'avait pas besoin de se draper comme le mouton. Sa nature très proche de la sociopathie n'avait jamais gêné Léandre. Mieux que quiconque avait conscience de la profondeur de la différence qui séparait le détective du reste des gens, mais jamais il n'avait tenté de le faire changer. Il respectait cette différence et en tirait profit. Et d'une certaine manière Faust devait en faire de même.
Son visage ne déride pas à la vue de son plus vieux partenaire de réflexion, Faust était ce genre d'homme, de ceux qui sèment de petits indices plutôt que de grandes manifestations. Même si dans le cas présent, celui la était assez gros pour que quiconque puisse comprendre que Léandre n'était pas n'importe qui pour lui.
-Bonjour Léandre.
Deux mots, mais surtout l'emploi du prénom d'un ton neutre et surtout naturel. Faust n’appelait que très peu de personnes par leur prénom de cette manière. Même le prénom de sa propre mère ne venait jamais à sortir de sa bouche quand il s'adressait à elle.
-Je plaide coupable. Les cas sur lesquels je travaille actuellement sont d'une nature assez chronophage. Mais si cela peut être d'une quelconque consolation, je n'apprécie pas plus que toi de devoir amener ici mon travail avec moi.
Faust réalise deux pas en avant au moment même ou Léandre s'approche d'eux. La poignée de main qu'il lui offre et savamment étudiée autant dans la vitesse que dans la pression exercée. Faust était de ceux qui pense qu'une poignée de main en dit déjà long sur une personne, aussi la sienne en règle général était d'une banalité affligeante vide d'aspect particulier appuyant sa volonté de paraître transparent. Mais pour Léandre elle se fait plus lente et appuyée, presque chaleureuse. Le loup répond à l'albatros par un haussement de sourcil tout aussi léger que son sourire, avant d'ajouter.
-Oui c'est bien elle, Léandre Luissier, Nelïya Fox, Nelïya Fox, Léandre Luissier.
C'était une manière des plus rigide de présenter quelqu'un à quelqu'un d'autre. Mais Faust n'était pas réellement rompu à ce genre d'exercice. Son carnet d'adresse étant désespérément vide.
-Pour être plus précis elle m'a été imposée, comme tout ceux avant elle. Mais je m’estime assez heureux aujourd'hui de l'avoir toujours comme partenaire. Nos différences nous complètent redoutablement.
Avant que Nelïya ne puisse s'avancer vers sa chaise, Faust en agrippe le dossier pour la lui tirer lui intiment de s'asseoir d'un petit geste de la tête. Profitant de ce moment ou elle devait passer devant lui pour le faire, il lui susurra très discrètement que le Crown Royal était un très grand whisky canadien. Puis il pris place à coté d'elle
-Juste un fond alors. Je sais que tu aimes attaquer nos entrevue de cette manière espérant ainsi émousser mon sens de la stratégie. Mais malheureusement aujourd'hui je ne peux t'accorder cet avantage.
Voila peut être toute l'étendue du sens de l'humour Faust. Non pas qu'il en était dépourvu, mais l'humour est une qualité qui se doit d'être travaillée, et Faust n'y accordait que très très peu de temps.
-Oui, nous avons quelques questions à poser vis à vis d'un petit accident survenu entre des membres de ton association, et un possesseur de robot de combat. Si cela ne te dérange pas, j'aimerai laisser à ma partenaire le soin de poser les premières questions...
Prêt à la vouvoyer il se rappela qu'elle comptait sur lui pour ne pas causer de malaise et se ravisa au dernier moment après une courte pose, le temps de se tourner vers elle.
-Bien entendu si cela ne te dérange pas Nelïya.
Nelïya Fox
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Surnom : Nel / Lïya
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A perdu son bras droit Suite à la catastrophe de la AH exposition
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Panique lorsqu'il y a des bruits forts. ne supporte plus les pétards
Détective privé qui retrouve ce que vous avez perdu
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Ven 10 Mar - 13:19
Ferrer le réfractaire - Bureau/habitations - Été 2047
Le moment était arrivé : qu'importe que Nelïya sente son estomac se nouer, elle était entrée et le fils Luissier leur faisait face. Étrangement timide, elle se repliait dans le silence alors que l'homme en face d'elle prenait la parole pour s'adressait à eux. Ignorant si détailler la pièce du regard pouvait être mal pris, elle se contenta de le détailler lui :
♦ Jeune, souriant. ♦ Sobre, vêtements classiques, moins protocolaire que le costume de Wolfhart. ➔ Remarque à soit même : Les riches ne portent donc pas que des costumes ! ♦ Annulaire gauche vierge, pas marié. ➔ Remarque à soit même : Célibataire ? Intéressant. Potentiellement fiancé ou homo : Dommage ! Potentiellement fiancé ET homo : Il va falloir se faire une raison ma belle ! ♦ Odeur de cigarette froide, fumeur, régulier. ➔ Remarque à soit même : J'aime pas cette odeur. ♦ Jolie minois. ➔ Remarque à soit même : Un visuel qui compense largement l'olfactif ! ♦ Pratique les échecs ➔ Remarque à soit même : Au moins c'est pas le golf.
Rapidement, et pour le grand soulagement de Nelïya, Wolfhart prend l'initiative de la réponse pour les présenter. Pendant ce temps la jeune femme se garde bien de décrocher un mot. Elle assiste à l'échange, étrangement fascinée par la nature de celui-ci. Elle se donne l'impression d'être une enfant qui a le droit, pour la première fois, de manger avec parents : pas tout à fait à sa place, mais bien décidée à ne pas laisser oublier ! Ses sentiments vacillent aux rythme des mots qu'on lui adresse : flattée de s’entendre dire être une personne de "qualité rare" par le fils Luissier, rougissant ouvertement à ce compliment. Un peu vexée que Wolfhart s'estime seulement "un peu" heureux de l'avoir en coéquipière. Fière de l'entendre mentionner que leur association n'en reste pas moins redoutable. Paniquée à la mention de "Crown Royal" qu'elle ne comprend pas. Rassurée, quand Wolfhart lui glisse qu'il s'agit tout simplement d'un Whisky. Hésitante, aura-t-elle le palais assez fin pour le déguster comme il le faut ?
Tout le monde a pris place autour du bureau. Pendant que Léandre Luissier leur sert leur verre et Wolfhart interpelle Nelïya pour l'inviter à parler. Il s'agit là de l'organisation de routine : Nelïya est toujours celle qui pose les questions et Wolfhart celui qui observe. Lui est doué pour déchiffrer les gestes, elle pour délier les langues. C'est là l'association redoutable dont parlait Woflhart, sans pour autant glisser dans le classique "bon flic / mauvais flic". Nelïya n'en reste pas moins surprise, elle s'attendait, dans la mesure où l’interrogé est une connaissance de Wolfhart, qu'il pose les questions. Et bien que le contexte s'y prêtait mieux (il est clairement à la convivialité ), elle est surprise aussi que son collègue retombe dans le "Nelïya tu". Voilà la deuxième fois de la journée qu'elle l'y prend... Est-ce là une stratégie ? Où un véritable désir de s'affranchir du "Vous" qu'il avait toujours posé entre eux ? Est si c'est le cas : est-ce que cela veut dire qu'il attend d'elle qu'elle passe du "Wolfhart" au "Faust" ? Voilà une série de question qui n'a rien à voir avec le propos de cet entretien et elle les repousse en attendant de pouvoir clairement en parler avec Wolfy. S’éclaircissant la voix tout en se jetant à l'eau elle répond d'une voix qu'elle veut dégagée.
-Non ça ne me dérange pas.
Elle en profite pour sortir ses notes, évitant le regard de Léandre qu'elle a du mal à tenir tant elle craint qu'il lise dans ses hésitations.
-Merci d'avoir accepté de nous recevoir si rapidement Mr Luissier. Ce ne sera pas long. Commente-t-elle, ouvrant la discussion sur un ton polie et respectueux. Wolfy et lui avaient beau se donner du "Léandre" et du "Faust", elle n'est pas sûre d'être assez à l'aise pour en faire de même... Tournant les pages de son calepin elle retrouve les notes prises lors de son entretien avec Hugo Marshall.
-Voilà, d'après les propos de Mr Marshall, il aurait eu une altercation entre lui et l'un des membres de votre association. C'était... Mardi dernier : lors d'un combat d'androïde où vos membres seraient venus pour manifester. L'homme en question il nous l'a décrit comme "plutôt petit avec des cheveux blonds et une tronche de sale petit...", Réalisant qu'elle lisait ses notes mot pour mot, elle se rattrapa de justesse avant de tomber dans le vulguaire et se corrigea : -Ahem... Donc, petit et blond. Apparemment, on a été obligé de les séparer. Et les propos étaient déjà devenus violents... Mr Marshall semble disposé à croire que son androïde ait été enlevé par cet homme pour un motif de vengeance. Exposa-t-elle brièvement. -Avez-vous eu vent de cet incident ? Sauriez-vous de qui il s'agissait ? Questionna-t-elle.
Portrait robot : - psychologie basée sur l'obéissance
- Très anxieux. Lévres en piteux état, fume.
- prêt à tout pour être enfin reconnu et aimé par sa famille
- incapable d'aimer autrui et soi-même
- conservateur trés croyant
- pense que les androides sont des créatures déviantes
- belle âme au fond qui attend son envol
- homosexuel refoulé
- espére un jour être soigné
- attiré par Antoine Dastre
Léandre sourit au trait d’humour de Faust puis, plus discrètement, à ses présentations inexercées, digne de son brillant mais socialement inadapté cerveau. Il hésite un instant à relever sa maladresse mais se tait. Faust pourrait se vexer même si tout deux savent depuis longtemps que, si le Loup excelle à l’analyse, l’Albatros a comme art celui des conventions. Intelligence scientifique et intelligence humaniste. Léandre laisse ses invités s’installer et va chercher boisson et verres dans le buffet de bois sombre trônant sous le «Retour du fils prodigue.
Il sert à chacun un fond de spiritueux et s’assoit, précise d’un trait d’esprit.
« Il est vrai Faust que mon plus grand péché est mon amour pour la boisson et son partage mais pour te rassurer, je lutte contre et ai mis le buffet sous ce tableau pour me rappeler de ne point trop boire au risque d’être à mon tour le fils prodigue (*) ».
Léandre mouille ses lèvres dans l’alcool puis égare son regard sur ses invités. La jeune femme commence à parler, guidée par ses notes. De toute évidence, elle ne semble pas à l’aise, se reprend quand sous le « tronche de sale petit » , elle s’aperçoit de son vocabulaire. L’attention fait sourire l'Albatros mais il ne l’interrompt pas. Il ne voudrait pas la déstabiliser davantage qu’elle ne l’est déjà.
Quand la jeune femme clôt ses questions, il se contente d’un « Très bien » aimable avant de reprendre.
« Je suis tout d’abord en regret de vous annoncer qu’aucun de nos membres ne nous a rapporté un tel incident et je n’y ai vu nulle trace dans le rapport de la manifestation. Peut-être cette altercation a elle eu plus d’impact pour votre client que pour les membres de la manifestation. C’est une chose souvent remarquée lors de conflit. »
Léandre croise ses mains sur son bureau. Il fait toujours cela quand il s’apprête à réfléchir.
- Quand à un homme petit et blond qui serait allé à la manifestation de mardi dernier… Il semble pensif quelques instants puis reprend. Je n’en suis pas sur mais je pense identifier une personne. Si vous me le permettez, je vais aller voir ce que je trouve dans les dossiers des adhérents, attendez-moi là quelques minutes, s’il vous plait.
Il se lève, quitte la salle sous un sourire cordial et ne revient que quelques minutes plus tard, une feuille à la main qu’il pose sur son bureau, face à ses invités. « Tenez », dit-il avant de se rasseoir.
« Suite à votre description, j’ai tout à penser que la personne que décrit votre client est Stevenson Bacon. Il est connu pour ses prises de positions nettes et souvent houleuses et était de plus à la manifestation de mardi soir. » Léandre se tait un instant, songeur, avant de reprendre
« S’il est bien l’homme que vous cherchez et que vous réussissez à avoir accés à son casier judiciaire, sachez néanmoins que ce qui y est marqué est derrière lui et qu’il a assez souffert de ses erreurs pour qu’on ne l’accuse pas de cela de nouveau. C’est un homme très pieux à présent et même s’il possède le visage du coupable idéal, de telles extrémités m’étonneraient de sa part. »
L’Albatros plonge son regard sur son verre de whisky et y trempe les lèvres avant. Son visage a quitté son naturel chaleureux et s’habille à présent de solennité.
« Je vous dis cela autant en tant qu’homme de foi, qu’en tant qu’homme de loi. »
Léandre, encore élève à la magistrature, avait suivi le procès de l’homme y a des années. Pour la mort de son fils de quatre ans tué sur le coup en se brisant la nuque sur la table basse du salon suite à une gifle, Monsieur Bacon avait été jugé pour coups et blessures volontaires ayant entraîné la mort sans intention de la donner. Il avait pris quinze ans d’incarcération puis sa peine avait été revue. Après cinq ans de prison, l’homme avait été remis en liberté conditionnelle sous surveillance. Cinq ans au lieu de quinze mais cinq ans qui avait suffi à détruire sa vie, à lui faire perdre sa femme, la garde de ses deux autres enfants, son emploi et sa maison. Une gifle donnée sous la colère qui l’avait fait finir dans un studio beaucoup trop vide de meubles et d’âmes et trop plein du poids d’être un meurtrier. Une tragédie suffisante pour que l’Albatros n’espère jamais revoir l’homme à un procés. Il espère pour son prochain mais malgré sa foi personnelle, clame avant tout la justice.
« Si Monsieur Bacon est néanmoins coupable d’un quelconque acte de criminalité, je vous remercierais de me tenir au courant. »
S’il y a péché, celui-ci doit être puni par la loi avant d’être pardonné par le Seigneur.
(*)le retour du fils prodigue est un tableau racontant le retour d'un homme ayant vécu une vie de débauche (donc homme prodigue) avant de se retrouver mendiant et de retourner demander pardon à son père ;)
Nelïya Fox
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Mar 18 Avr - 0:02
Ferrer le réfractaire - Bureau/habitations - Été 2047
D'un oeil spectateur Nelïya avait observé l'échange entre les deux hommes et évidemment tiqué lorsque Léandre avait évoqué le tableau. Pour sa part, la seule chose que l'oeuvre lui disait c'était que ce n'était pas Joconde. Elle était donc incapable de comprendre la plaisanterie qu'il venait de faire, ni même de savoir s'il s'agissait belle et bien d'une plaisanterie... Heureusement l'entretien se présentait bien et elle repris peu à peu ses marques. Elle ne fut pas vraiment surprise qu'il n'ait pas eu vent de l’altercation : après tout, elle n'avait pas fait de blessé et n'avait concerné que deux personnes. On pouvait donc la qualifié "d'incident sans importance"... L'entretien aurait pu se terminer sur cette note, mais leur hôte se montra particulièrement coopératif en leur apportant ce qui ressemblait à "un dossier". Sans hésiter, Nelïya s'en empara pour le feuilleter : Stevenson Bacon. Elle leva un sourcil aux paroles intrigantes que Luissier formula à propos de cet homme... Apparemment il avait un cassier judiciaire et d'après ce que Nel interprétait, on ne parlait ^pas d'un simple vol de bonbon. Était-ce là le début d'une piste ? Étrangement, si cela été le cas, elle se sentait presque déçue. Si cet homme était le coupable qu'ils recherchaient, alors ils auraient vite classé l'affaire. Elle se redressa sur sa chaise et accrocha le regard de Léandre. Il semblait sincèrement convaincu que l'homme était innocent. Elle ne pouvait que le comprendre... La rédemption est un chemin difficile à suivre, si Stevenson Bacon s'en été écarté alors il lui serait encore plus délicat de l’emprunter à nouveau...
-Condamné n'est pas notre rôle Mr Luissier. Répondit-elle avec l'ombre d'un sourire rassurant.
-Nous ne cherchons que la vérité... Et notre employeur ne souhaite sûrement pas voir la police se mêler de cette affaire. Nous voulons simplement récupérer son dû. Argumenta-t-elle avec douceur, cherchant à le rassurer sur leur intention. Ils n'étaient pas là pour attirer le scandale sur l'homme possiblement coupable et encore moins sur l'association.
-Sans oublier que nous ne savons pas encore si cette piste est la bonne. Quelque chose en elle se refusait à envisager que ce soit d’ailleurs la bonne. C'était cette "foi" dont Léandre avait parlé... Nelïya avait vu sa sincérité et elle ne voulait pas être celle qui la salirait d'une vérité dure à entendre. Elle voulait croire les paroles pleines de confiance qu'il avait formulé.
-Mais merci pour votre coopération... Nous vous tiendrons informé si nous trouvons quelque chose... Elle se fendit d'un sourire de gratitude comme elle en faisait à toutes les personnes qui se proposaient de faire avancer leur affaire.
-Puis-je me permettre une dernière question ? Elle avala une gorgée de son verre, cherchant à se donner un air détaché.
-Supposons que Mr Bacon n'y soit pour rien... Pensez-vous qu'une autre personne affiliée à votre association puise être impliquée ? Pour formuler la question elle s'était appliquée à prendre le ton le plus anodin possible.
-Nous ne devons négliger aucune piste... Se justifia-t-elle.
Je post parce : impatience ! Ton post m'a vraiment inspiré Lélé, et j'ai tenue autant que j'ai pu avant de craquer.
Invité
Mer 10 Mai - 23:37
S'il était passé de son sempiternel vouvoiement à une attitude bien plus proche c'était toujours dans l'objectif d'éviter toute situation difficile pour Nelïya. Il n'avait pas envie qu'elle se sente mise à l'écart, alors qu'elle était sa partenaire, en face de l’albatros. Elle était déjà suffisamment stressée et hors de son élément, ajouter de la pression en plus ne l'aiderait définitivement pas. Mais encore une fois il fallait qu'elle mette le pied à l'étrier et qu'elle affronte ses peurs. Détective est un métier qui oblige à enter en contact avec beaucoup de personnes de classe sociales différentes. Faust s'enfonça dans son fauteuil les doigts croisés, regrettant que Nelïya n'ait pas réussi à affronter le regard de son interlocuteur. Bien souvent les premières réponses sont données à avant même que la bouche ne s'ouvre. Il est facile de mentir avec sa langue, mais il est bien plus difficile de le faire avec le reste de son corps. Et Faust ne quitta pas Léandre des yeux pendant un seul instant. Le temps et l'expérience lui avait appris qu'on pouvait atténuer l'effet dérangeant d'un regard prolongé en fixant différent endroit de la pièce, tout en gardant la cible des yeux, et en bougeant la tête. Elle posa ses questions de manière assez directe. Cela aurait pu fonctionné avec quelqu'un d'autre, généralement une approche direct empêche de préparer une fausse histoire. Cependant Léandre n'était pas n'importe qui, s'il avait voulu la mener en bateau il s'en serait sûrement donné à cœur joie.
Le loup ne fut pas surpris de la réponse de son, ami. Espérancia était une organisation plutôt unie et bien soudée, et chacun d'eux étaient convaincus d’œuvrer pour quelque chose de bon. Ce genre de contexte tend à lier des hommes, à les faire ses sentir responsable les uns des autres. Alors que personne ne soit venu moucharder n'était pas vraiment une surprise. Et si Faust n'avais pas connu aussi bien que ça Léandre il aurait sûrement insisté. Mais l'Albatros n'était pas genre d'homme à offrir sa confiance aisément, voir à offrir sa confiance tout court. Ainsi si l'un des ses siens avait, ou commettait des impaires il en avait conscience. Stevenson Bacon...Un nom qui ne m'était pas totalement inconnu, même si le loup n'avait jamais enquêté sur cette homme l'affaire avait attiré son attention comme la plus part des incidents morbides. Une mauvaise habitude qu'il avait récupéré de ses années au FBI.
Visiblement Léandre semblait quasiment sur que l'homme n'était pas le bon. Qu'il avait suffisamment payé pour ce qu'il avait fait. Pour Faust l'argument n'était qu'a moitié recevable. Car il existe deux types d'hommes. Ceux pour qui atteindre le fond est le meilleur moyen de rebondir et ceux qui ne semblait pas avoir de fond. Il n'était pas rare de voir des hommes s'enfoncer encore plus dans leur travers après que tout leur existence ce soit effondrée bien souvent à cause d'eux. Car il est souvent plus facile de trouver quelqu'un d'autre à blâmer que soit même, ou juste se mettre à croire dur comme fer que maintenant qu'ils sont incapables d'atteindre la rédemption autant être « eux même » jusqu'au bout. Nel fit ce qu'elle pu pour rassurer Léandre et l'effort était louable, néanmoins Faust ne fit pas l'ombre d'un effort pour se montrer plus rassurant. Tant qu'il n'aurait pas juger de quel bois était fait Mr Bacon, son passé et son casier était autant de forces allant contre lui que dans son sens. Il finit par se rendre compte que l'entretient était presque fini et que qu'il n'avait pas posé la moindre question. Le loup eut l'ombre d'un sourire pendant un instant, pensant que finalement elle aurait pu s'en sortir seule, avant de reprendre.
-Comme l'a si bien dit Nelïya, il n'est pas question de condamné qui que ce soit tout de suite. Toutes les pistes sont bonnes à prendre. Commencer par les personnes ayant un passif est la procédure logique. Car même si nous souhaitons tous que...
Il marque un temps d'arret pour trouver une formulation nuançant le fond de sa pensée.
-Les punitions ou encore les coups durs que réserve la vie, qu'ils soient justifié ou non, servent de leçons et permettent à ceux qui les encaissent de devenir de meilleurs personnes. Dans les faits ce n'est pas toujours le cas.
La pitié n'avait eu sa place à l'intérieur de sa vie professionnelle car la loi ne pouvait être nuancée. Ou tout du moins il ne lui appartenait pas de le faire. Qu'importe les raisons, un crime reste un crime et quelque chose comme un passé douloureux ne devrait pas mettre qui que se soit hors de portée de l’œil inquisiteur de la justice. Quand à la foi...Faust n'avait jamais véritablement fait preuve d'un quelconque attachement à une foi particulière. Et si on lui avait posé la question il aurait surement répondu que dieu était dans la vérité, ou qu'il était la vérité dans sa globalité. Pas plus présent pour les hommes que pour quoi que ce soit d'autre.
-Je rejoins ma collègue dans l'idée qu'il y a peut être au seins d'Esperancia d'autres individus à la pensée un peu...Extrémiste et qui plus est étaient présent ce jour là. J’aurais voulu savoir s'il était possible pour toi de nous envoyé une partie de leur dossier, au moins tout ce que tu ne jugeras pas confidentiel. Je ne dis pas que nous irons les voir un par un pour les confronter, tu peux compter sur ma discrétion. Mais même si notre client ne tient probablement pas à alerté la police, il a beaucoup à perdre dans cette affaire. Le genre de situation qui peut vite s'envenimer.
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- Juge en DarkSlateBlue
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Mar 13 Juin - 12:37
L’entretien a pris une tournure étrange, moins agréable et familière. Des tensions discrètes ont émergées des mots et si aucune agressivité n’a pris le dessus sur la quiétude de l’échange, l’honnêteté des paroles s’est vue remplacée par une retenue savamment calculée, pesant chaque expression, la mêlant à des précautions et à des justifications inutiles, à croire que tout deux ne le pensaient pas capable de comprendre et d’accepter par lui même les tenants et les aboutissants de cette affaire. Néanmoins ce n’est pas ces manières qui gênent et irritent le plus l’Albatros mais le fait que l’individu qui abuse le plus de cette façon d’être, est aussi celui qui le connait le mieux, chose incompréhensible quand l’on connaissait la finesse d’esprit de Faust.
Léandre mouille ses lèvres dans son verre avant de fixer le Loup, le visage empreint d’un pacifisme évident bien qu’il soit froid et austère.
-Je suis juge Faust. Je connais les procédures mieux que quiconque et voit défiler devant mes yeux bien plus de criminels que la plupart des hommes. Ce n’est donc pas à moi que tu apprendras les subtilités et les travers de l’âme humaine.
Il marque un instant de silence et son visage se détend un peu, ses lèvres esquissent un sourire aimable vers la jeune femme.
-Soyez cependant certain de ma coopération et, dans le but de ne pas vous charger, je vous faxerais dès votre départ les dossiers des personnes présentes. .
Léandre se lève, va ranger la bouteille de Crown royal dans son meuble puis vient se rasseoir. L’entretien allait se clôturer dans un instant mais avant cela, l’Albatros se devait d'émettre une dernière supposition.
Tenez-moi au courant de toute cela s’il vous plais même si je serais personnellement étonné qu’une quelconque personne soit à incriminer au sein de cette association. Je les connais et la plupart n’ont rien à gagner à agir aussi bassement. L’androïde n’a pas pu s’échapper seul ? J’ai entendu des bruits qui disaient qu’ils devenaient peu fiables quand ils disjonctaient…
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Mar 13 Juin - 21:14
Ferrer le réfractaire - Bureau/habitations - Été 2047
Nelïya griffonna quelque notes alors que Wolfhart sortait de son silence. D'ordinaire c'est un instant qu'elle redoute : Le pragmatisme de son partenaire avait choqué plus d'un interrogé, ruinant parfois tout le travail d'approche préalablement posé par la jeune femme. Mais pour une fois, elle le trouve agréablement mesuré et moins "brutal". Pourtant la réponse de Léandre ne se fait pas attendre. Le ton cassant, fait piquer Nel du nez dans ses notes comme si elle tentait d'y disparaître. Elle s'attend à une réflexion elle aussi, mais lorsque l'homme se tourne vers elle, il n'est que sourire et la jeune femme ne peut que s'en sentir rassurée. Elle ne doute pas qu'il comprenne totalement les enjeux de l'affaire et sa coopération en est la preuve.
-Merci beaucoup. Commente-t-elle alors qu'il leur promet de leur faire parvenir les autres documents. Elle range son calepin au moment où l'homme s'apprête à en faire de même avec la bouteille d'alcool. C'est à cet instant qu'il les s'interroge sur une autre piste. Nel, se fige quelque peu. Le témoignage du propriétaire a en effet relaté une attitude étrange de l'androïde : questions étranges et une "dispute"... Généralement, divulguer les détails d'une affaire n'est pas conseillé. Mais Léandre est un ami de Wolfhart... La détective hésite un instant avant de répondre :
-Il pourrait en effet s'agir d'un simple bug... Nous sommes justement là pour le découvrir. Un sourire ponctue sa réplique avant les derniers mots d'usages :
-J'ai été ravie de faire votre connaissance Mr Lussier, au plaisir de vous revoir...
[FIN DE LA PARTICIPATION]
EDIT DU 12/08 Dsl Faust, tu avais dis que tu répondrais, mais vu que ça fait deux mois et que Léandre et moi on a besoin d'avancer, j'ai fait l'edit de mon post pour pouvoir conclure.
L'Archiviste
Mails : 651
Double-compte : Léandre - Logan - Johann
$ : 1674
Sam 12 Aoû - 18:07
RP CLOS
Neliya et Faust, détectives privés enquéte sur la disparition d'un androide de combat et, car un des suspects appartient à l'association Esperancia, prenne rendez-vous avec Léandre. C'est le temps des retrouvailles, des rencontres mais aussi de remises en question.
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