Le Plaisantin | | | Chapitre 1 : La déflagration [FINI] Montréal, 1 avril 2048. La ville est tranquille, sereine. Malgré un climat international parfois difficile, cela fait longtemps que les habitants de la grande ville n’ont pas connus de faits divers choquants. L’insouciance règne dans les esprits et en cette journée pluvieuse, le bruit est partout dans la grande salle d’exposition. La foule est plus présente que jamais pour cette quinzième édition de la Robotic for humans Exposition et dans les différents halls du Palais des Congrés, le spectacle est toujours le même : Ça se bouscule, s’émerveille, discute, critique, marchande dans une anarchie de vie. Curieux ou passionnés se pressent de stands en stands, un air assuré ou perdu au visage. La majorité est ici pour trouver un futur achat ou découvrir les nouveautés que les firmes sortiront dans l’année. D’autres flânent simplement, à la recherche de distraction ou , fatigués, se sont assis dans un coin pour se reposer de la foule et se restaurer. La foule compacte est clairement hétéroclite bien que parfois, celle-ci se mette à se mouvoir d’un unique élan au mystère évident : Une grande annonce a été faite et, si la plupart ne l’entendent pas, personne ne veut rater son événement.
« Regardez, tout le monde va là-bas, il doit y avoir une démonstration. On y va ? » Une bonne idée en apparence mais qui, en une déflagration, changera à jamais leur vie.
=> Event : Convergence
Même si vous n'avez pas participer à l'event, votre personnage a pu assister et être victimes des événements
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Le Plaisantin | | | Chapitre 2 : Divergence [EN COURS]
- Spoiler:
L’article avait été le premier d’une longue liste trouvant tous leur écho dans le mot « androïde ». En effet, des réactions violentes avaient émergées dans tout le pays peu de temps après l’événement du 1er avril, divisant plus que jamais sa population. Deux mouvements représentatifs s’étaient créés, l’un opposé à l’autre. Le premier avait réunit les citoyens effrayés et s’opposant aux androïdes tandis que le second, principalement constitué par les industriels, s’était mis en branle pour préserver tant bien que mal la popularité de leur produit phare. Les cas d’androïdes envoyés sur des missions humanitaires avaient répondu aux images de robots jetés aux ordures, la promotion de nouveaux modèles « sécurisés » trouvant leur opposé dans les manifestations d’« anti » et de Réfractaires. La guerre des volontés n’avait épargné aucun média qui, par appât du gain, jour après jour, avaient inondé les esprits de ses trop nombreux reportages, débats ou campagnes de communication. Chacun, du plus insignifiant au plus important avait donné son avis, peu importe si celui-ci avait été créé de toute part par la pensée de masse ou par une réflexion plus poussées.
Les androïdes, après les scandales pharmaceutiques, agro-alimentaires ou religieux étaient devenus la dernière polémique sur toutes les lèvres. Ceux dont personne ne faisaient attention jusqu’à présent, comme un mauvais poisson d’avril, s’étaient hissés sur le devant de la scène et étaient aujourd’hui la nouvelle poule aux œufs d’or et à la langue de vipère des médias, à croire que tout ceci, au fond, n’était de leur part qu’une grande machination.
- Éclaircissements :
Suite aux événements de la RHE toujours non-résolus, la place de l’androïde est revue dans la société.
Cet objet, que la plupart des personnes pensaient auparavant anodins, est lourdement critiqué par tout un pan de la population qui le pensent maintenant potentiellement dangereux pour l’humanité. Les anciennes peurs du « robot désobéissant et tout puissant » reviennent assaillir l’homme qui s’en détourne partiellement. Nombreux sont ceux qui jettent leur robot, se réunissent sur internet, créent des pétitions et manifestent contre les androïdes. Certains petits groupes extrémistes se créent même, entrainant des sabotages plus ou moins importants.
En parallèle, les ventes en magasins d’androïdes dégringolent et les industriels cassent leur prix, lancent des campagnes de publicités et de communication diverses pour rassurer et redorer le blason de la branche technologique. En interne, gardé sous secret professionnel, de nombreux ingénieurs retravaillent sur les modèles à venir pour renforcer la sécurité et réduire le risque d’anomalie chez les androïdes.
Les personnes ne se sentant pas menacées par les androïdes profitent des prix bradés pour investir dans un ou plusieurs modèles tandis que des contrebandiers récupèrent les androïdes jetés pour les revendre ou les employer dans des activités plus ou moins légales.
Certains, inquiets par la possibilité de conscience des androïdes mais ne souhaitant pas pour autant abandonner le confort qu’ils leur procurent, se contentent de bien les traiter ou de les surveiller. D’autres essayent de se rapprocher de leur androïde dans l’espoir de les voir animer d’une conscience.
De son côté, le gouvernement et la Mairie de Montréal, ont intensifiés les contrôles des androïdes déviants et liés au marché noir. Les combats clandestins sont particulièrement touchés et doivent changer régulièrement d’endroits s’ils ne veulent pas être interrompus. Les propriétaires illégaux doivent être plus vigilants s'ils ne veulent pas subir de grosses pénalités et la confiscation de leur androïde.
La plupart des médias, quant à eux, ne se positionnent pas « pour ou contre » les androïdes, se contentant de déverser le plus d’informations et de pistes de réflexions possibles dans l’espoir de faire de l’audimat, ne reculant pas pour certains devant le risque de désinformation et d’amalgames. Beaucoup de bruits et de rumeurs courent en parallèle, relayés par internet. Les artilects n’ont jamais été une légende urbaine aussi vivace bien que le gouvernement et les industriels nient fermement leur existence. Une minorité de personnes pensent par ailleurs que cette histoire est un coup monté des médias, créé dans le but unique de les booster en cette période de vaches maigres en infos croustillantes.
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