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[Moins dans ma bulle que vous]
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Numa Maggiorano
Mails : 156
Surnom : Weirdos
Emploi/loisirs : Pirate
Portrait robot : — Hyperesthésie.
— Tremblement essentiel
— Intolérant au gluten.
— Phobie sociale.
— Mauvaise motricité.
— S'exprime via son smartphone
$ : 2984
Numa Maggiorano
Mar 15 Jan - 18:46


NOM : Maggiorano
PRENOM : Numa
SURNOM : Martien, weirdos, nerd, geek, rouquin, machin, teubé, etc.
ÂGE : 19 ans.
METIER/OCCUPATION : Officiellement : chômeur. Officieusement : pirate informatique pour le compte d'une grosse entreprise.
NATIONALITE : New-Yorkais expatrié

Groupe : Neutre

Caractère & Physique

Miss Carolyne, et Monsieur D sont deux personnes avec beaucoup de confiance en elles. Tous les deux savent prendre les choses en mains, et diriger. Ils ont une autorité naturelle, et savent se montrer fermes ; rien ne leur fait peur. Ils tirent leur plaisir de la rébellion, et de la domination, aimant prodiguer la douleur.

Stormbringer ? C'est une créature invisible.


Numa est très différent de ce qu'il montre sur internet. Sur un chat, sans que sa voix ne doive se faire entendre, il est un véritable doppelgänger. Il change de personnalité, en fonction des gens interagissant avec lui. Tantôt Maître BDSM, tantôt joueur, il possède plusieurs pseudonymes, et donc plusieurs visages. Ça l'aide à se rassurer, planqué derrière l'écran de son ordinateur. Il écrit vite, analysant ce que la personne cherche pour lui donner ce qu'elle veut. C'est ce qui rend Stormbringer aussi mystérieux, et il aime fausser les pistes en parlant parfois de lui au féminin. Miss Carolyne peut se montrer douce, mais ses colères sont terribles. Monsieur D sait faire preuve de sévérité, mais donne souvent des récompenses lorsque ses chiots le méritent. Il n'hésite pas à aller dans le trash, peu émotif là-dessus, afin de tester les gens.


Dans la réalité, c'est totalement différent. Numa se confine dans son appartement, un 20m² banal, hormis la tente qui fait office de lit. Une tente faite de serviettes, et de draps, avec un futon caché dans un coin. Il y a une lampe fonctionnant par LED au fond, une petite créature mignonne, qui ressemble à un chat, et qui change de couleur avec douceur. Il vit plongé dans l'obscurité, et n'est pas capable d'ouvrir la porte lorsqu'on vient effectuer des livraisons chez lui. Il est renfermé sur lui-même, timide, et il ne fonctionne pas du tout comme les autres.


La peur s'exprime chez lui par des sourires et des rires francs, la douleur aussi. La joie se montre par un visage fermé, pendant que la colère sera des rougissements, ou des pleurs. Il semble vivre derrière une bulle, percevant le monde différemment. Il est hypersensible, ce qui signifie qu'il entendra l'univers, comme si le son était constamment à fond, et le moindre contact physique est une réelle souffrance. S'il se débattait au début, il apprit à supporter la douleur, en silence. Alors il souriait, et Edwin, pensant qu'il était réceptif, continuait. En réalité, il avait mal, mais il ne le montrait pas comme on aurait pu s'y attendre.


 Un gros décalage entre lui et les autres, qu'il peinait à comprendre. D'abord, on le décrit souvent comme manquant d'empathie, parce qu'il ne sait pas dissocier la joie de la tristesse. Son manque de réaction le fait passer pour quelqu'un de stupide, et ses accès de rage, les crises, pour un fou. Il peut se mettre à hurler si on lui touche le bras, si le monde extérieur devient soudainement trop agressif pour lui. Il cherchera alors à se rassurer, en se balançant d'avant ou en arrière, ou en se frappant la tête contre le mur. Il lui arrive, au même titre que le disque rayé qu’est sa bouche, de répéter en boucle les mêmes actions ; il peut faire les cent pas, faire rouler au sol une petite voiture, sans se lasser. Il ne répond pas lorsqu’on l’appelle par son prénom, et regarde souvent dans le vide. Numa passe souvent pour un alien, et en réalité, les gens le connaissent très peu. Il sait être gentil, et attentionné, il sait observer, sans forcément comprendre. Il lui arrive couramment de faire des choses, considérées « impolies », simplement parce qu'il ne comprendra pas en quoi ça l'est. Il est intelligent, doué en informatique, mais il est doté d'une phobie sociale plutôt prononcée. L'enfer, ce sont les autres, pas « son monde » dans lequel — dit-on — il se réfugie.

Il n'est pas très grand, il avoisine le 173 centimètres, et garde la tête rentrée dans les épaules. C'est un fil de fer courbé, les épaules creuses, et la peau fine. Plus jeune, on l'appelait « l'alien aux cheveux poils de carottes ». Pour cause, il possède une tignasse rousse, partant dans tous les sens, souvent emmêlé, et tiré. Il lui arrive d'arracher parfois des cheveux, un à un, sans exprimer la douleur. Il a les yeux ocre, enfoncés dans leurs orbites, des pommettes hautes, et un nez long. Sa face est cachée sous d'importantes taches de rousseur, se battant avec de l'acné qu'il a tendance à gratter de ses ongles longs, mais souvent cassés et encrassés.

Son visage est ovale, sa mâchoire tombe en avant. Il ne semble pas en bonne santé, et ses attitudes le rendent bizarre. Il ne regarde jamais dans les yeux, il se cache soit derrière ses mèches rousses, soit il tourne la tête sur le côté, de façon à observer en biais son vis-à-vis. Ses sourcils épais restent froncés en permanence, tandis que ses yeux se dirigeront vers la bouche de son interlocuteur, ou ses mains. Son corps tremble en permanence, ses mains surtout. Des grandes mains, avec des longs doigts désarticulés, qui sont incapable de tenir un objet sans le faire tomber. C'était comme s'il portait constamment un poids trop lourd pour lui, et que las des efforts, son corps se mettait à trembler de fatigue.

Numa Maggiorano a plein de petites attitudes étranges. Il pose souvent ses pieds sur la chaise, lorsqu'il est assis, afin de garder ses genoux contre sa poitrine. Dès lors, il se balancera d'avant en arrière, les bras contre lui. S'il est debout, sa tête frappera le mur, doucement, et en rythme avec une chanson que lui seul connaît.

Sa pomme d'Adam ressort fortement, il se frotte souvent les yeux. Si on essaye de l'approcher, il se mettra littéralement en PLS pour se protéger de toute forme d'agression. Numa ressemble à un enfant ayant grandi trop vite, ses jambes sont arquées, ses pieds sont cambrés. Il se dissimule toujours dans des vêtements trop larges, tirant sur les manches pour cacher ses mains. Puis, lorsqu'il s'exprime, c'est pire que tout. Il est le cliché du nerdz coincé au fond de la classe, mais dès qu'il parle... c'est pire. Il ne possède pas une voix aiguë, mais cassée, comme s'il venait de crier trop fort, et qu'elle s'était éteinte. Dans ces moments-là, Numa s'agite, et ramène ses mains près de sa tête, les caressant l'une contre l'autre, pendant qu'inlassablement, sa bouche butera sur les premières syllabes des mots qu'il veut souffler. Son plus grand complexe.

Il a des cicatrices sur les avants-bras.

Informations en vrac



Numa possède un gros dossier médical, dans lequel on peut trouver :
— Hyperesthésie.
— Tremblement essentiel.
— Incapacité à ressentir — soi-disant — de l'empathie, difficulté à comprendre les expressions sur les visages. L'inverse est vrai : il est incapable de montrer ce qu'il ressent. La plupart du temps, il a l'air totalement indifférent à ce qui l'entoure. Toutefois, pour peu qu'on le connaisse, on peut remarquer qu'il sourit/ricane lorsqu'il se sent angoissé ou mal à l'aise en se balançant d'avant en arrière, et qu'il se met à rougir lorsqu'il ressent de la colère.
— Intolérant au gluten.
— Bégaie depuis l'âge de ses six ans — moment où il est sorti de son « mutisme » —, et préfère utiliser d'autres modes de communication comme le langage des signes, ou écrit par l'utilisation d'un ordinateur ou d'un smartphone.
— Ne regarde jamais dans les yeux.
— Résistant aux changements.
— Sous anxiolytiques et antidépresseurs afin de limiter les angoisses — traitement à suivre précautionneusement.
— Phobie sociale.
— Mauvaise motricité.
— Ne supporte pas le contact physique, c'est physiquement douloureux.
— Peut passer des heures dans des stéréotypies.
— Fait des crises de colère si on lui enlève son téléphone.

 Toutefois, son dossier médical ne dit pas que :
 — Numa incarne plusieurs personnes sur le net. Stormbringer d'abord, pseudo qu'on peut croiser couramment dans les jeux compétitifs, on peut même assister à ses parties en streaming, mais personne ne connait sa voix ni son visage ; on pense même qu'il s'agit d'une fille. Il est aussi Miss Carolyne et Monsieur D, deux personnalités hautes en couleur, actives sur des sites et des forums à tendances BDSM. Pourquoi ? Pour comprendre les gens, jouer des personnes qui ne sont pas lui.
— Peine à parler avec un filtre, franchise à la limite de l'impolitesse.
— Sait dénombrer sans compter jusqu'à 400.
— Il peut passer des nuits entières à regarder des films pornographiques sans ressentir la moindre excitation sexuelle. Là aussi, Numa cherche à comprendre autrui.
— Sexualité indéfinie, disons qu'elle a été tuée dans l'oeuf quand il avait treize ans.
— Refus de mentionner son handicap d'une quelconque façon.
— Pirate informatique pour le compte d'une grosse entreprise qui se sert de lui pour espionner l'ennemi. Numa sait exploiter de nombreuses failles, il sait coder en Malebolgia, c'est complètement inutile, mais ça l'amuse.
 

Avis sur les "faits" de société

Quel est votre regard vis à vis de la société et des humains?
Tout est une question d'adaptation, et à faire semblant d'être normal.  Les humains... disons que si la vie réelle se déroulait dans un jeu vidéo, les humains seraient une espèce et une classe de personnage avec laquelle il ne pourrait pas communiquer. Une autre langue. Il se sent à part, jamais à sa place. La plupart du temps, il ne les comprend. Il préfère internet, car ça lui permet d'endosser des personnalités qui n'ont rien à voir avec lui, et d'apprendre à comprendre les humains. Ce sont eux les extraterrestres, pas lui.

Que pensez-vous de la question des Androïdes ? Considérez-vous plutôt pour, contre ou neutre ? Croyez vous à la légende urbaine des androides doués de conscience? Si oui, pourquoi?  
Numa entretient avec eux une relation étrange. Bizarrement, il les envie ; sur le net, il a entendu parler d'androïdes crées suite au décès d'une personne. Il pense que s'il venait à mourir, il pourrait avoir accès à une nouvelle vie, meilleure, sans les tares qui le caractérisent. Si sa mémoire pouvait être implantée dans un androïde, afin de lui permettre de « recommencer la partie » comme un NG+, il le ferait. De plus, avoir un androïde chez lui permettrait de lui offrir une forme d'autonomie, et de veiller à son bien-être, comme à l'époque du centre.
Quant à savoir s'ils ont une conscience... Numa ne pourrait pas y répondre. Pourquoi pas ? Un jour, un psychiatre aurait dit à sa mère qu'avoir un « enfant comme lui », ça serait avoir un chien. Mais un enfant, ça grandit. C'est une frêle base pour décider ou non de croire à la possibilité d'une conscience, mais c'est suffisant pour lui. Si une chose telle que lui a la capacité de réfléchir, en dépit de ce qu'on le pense, il peut même philosopher, pourquoi les androïdes n'auraient pas pu développer une conscience ?



Histoire



/i\ Attention, l'histoire suivante parle d'abus sexuelles et psychologiques sur mineurs. Si vous êtes trop sensibles, ou si cela vous met mal à l'aise, passez votre chemin /i\


« Il est toujours dans sa bulle, c'est de ta faute tout ça ! T'es sa mère, ça peut venir QUE de toi.
— Et les vaccins ? C'est qui voulait lui faire des vaccins le plus tôt possible ? »
Et lui, il souriait.


Quand ses parents prenaient des pauses, pris dans leurs joutes verbales, se renvoyant son échec comme une balle de ping-pong, que des joueurs fracassaient contre leurs raquettes, et le regardaient, il pensait que sourire était ce qu'ils attendaient. En vérité, les cris redoublaient, et ses mains à lui, se mettaient à trembler plus fort. C'était très agressif, et fatigant ; son cerveau s'épuisait à analyser la situation, tambouriné par les hurlements que les deux adultes poussaient. Dans son oreille, ils se transformaient en mugissement, il était insupporté plus par les sons que par les mots. Les mots, il les comprenait, mais c'était tellement violent pour ses tympans que ça n'avait pas tant d'importance. Il ne supportait pas le bruit craché, la rage expulsée depuis leurs lèvres baveuses. Il cherchait à comprendre, pourquoi ils criaient sur lui, pourquoi son père le prenait par le col de son vêtement, et lui ordonnait de le regarder dans les yeux.
C'était pire. Il voyait, ces deux grands yeux verts plantés sur son visage, illuminé par des lumières, qui faisaient comme des flash pour lui. Quand son père lui parlait ensuite, tandis qu'il s'efforçait de le regarder dans les yeux pour lui faire plaisir, il avait la sensation de l'entendre depuis les profondeurs de l'océan. Une fois, quand il avait été dans son bain, et qu’il s’était plongé dedans, il avait entendu ses parents discuter à côté, leurs voix camouflées par l'eau. Là, c'était la même chose. Il percevait autrement les sons, mais il se concentrait tellement sur les grands yeux braqués sur lui, tels des projecteurs. Il voyait tous les détails, les vaisseaux sanguins, la poussière dans les cils.
« T'écoutes ? TU ÉCOUTES ? »
Mh... quoi ? Ah. Mince... il s'apercevait trop tard que derrière ces yeux-là, on attendait une réponse.


Un grand fracas. Une porte qu'on claque tellement fort, qu'il eut la sensation que le tonnerre venait de frapper à l'intérieur de sa poitrine. Des larmes. Ah ? Elle aussi, elle était contente ? Si elle le regardait avec autant de férocité, c'était qu'elle était contente ? Elle l'attrapa par le poignet, et elle le jeta contre le mur. Il sourit. Il ne savait jamais ce qu'elle voulait dans ces moments-là, alors il souriait, parce que plusieurs fois, elle lui avait reproché de ne jamais sourire. Lorsque des gens étaient à la maison, elle l'avait grondé, et elle lui avait montré comment sourire pour paraître polie. Alors lorsqu'il se sentait mal à l'aise, la vue brouillée par les lumières, avec tous ces gens qui l'observaient, un sourire doux se logeait sur ses lèvres. Une bête de foire, exposé par une mère aux ongles parfaits.
Des ongles longs, limés en ovale, et rouges.


Une vague de frissons traversant son dos, l'attaquant de toute part. La sensation que chaque passage de la main dans son dos, laissait derrière elle un millier d'aiguilles pénétrant sa chair. L'étouffement, dans son propre corps, la douleur de l'étreinte. Elle le gardait de force contre elle, en dépit des cris, des larmes. À force, il abandonnait, tellement épuisé qu'il ne savait pas ce qu'il devait faire. Dans sa tête, il hurlait des « non », alors que dans la réalité, il s'enfermait dans le silence. De toute façon, il peinait à aligner deux syllabes.
Une porte qui se claque, un véritable tonnerre éclatant dans sa poitrine.


Des clignotements devant ses paupières, le grondement des voitures perçant ses tympans. Le bruit de sa propre respiration, résonnant dans sa boîte crânienne. La chaleur de sa main, des aiguilles brûlantes. Le monde perçu depuis un voile obscur, transformant les sons ; il le voyait avec des œillères. Il était obligé de tourner la tête, s'il voulait regarder quelque chose dans son ensemble. Le pire, c'était que son esprit peinait à se concentrer, il s'attardait sur un point, à chaque fois.


« Votre fils ne voit pas l'arbre en entier, mais la feuille qui le compose, chaque parcelle. »


Une femme au sourire doux, des lèvres pâles, une peau recouverte par de la peinture couleur chair. Il était fixé sur ce sourire. Quand elle s'adressait à lui, elle ne parlait pas. Elle usait d'un autre langage, plus agréable. Là, aucune nuance à décrypter dans la voix, aucun sous-entendu, une suite de gestes fait par les mains. Clairs, nets, et précis. Moins fatigant. Il répondit naturellement, toujours dans les gestes. De toute façon, il ne supportait pas le son de sa propre voix. Il butait sur les mots, il avait appris à lire, écrire, parler, mais son cerveau était cassé. Sa mère s'en était rendu compte, quand il avait commencé à communiquer, il peinait à débuter une phrase, répétant les premières syllabes, tel un disque rayé. Un sourire doux.
Elle lui serra la main plus fort, jusqu'à lui écraser les doigts. Il commença à tapoter son pied au sol, sa respiration était douloureuse.
 « Je m'en fiche de tout ça, le langage des signes, ou de ces trucs de perception. Je veux qu'il soit normal. »
Un claquement de porte, très fort.
Le soir, elle l'enlaça, et cette fois-ci, il ne se débattit pas du tout.


Sans rien dire, elle enleva de son alimentation les produits à base de gluten. Elle avait dit que c'était ça qui le rendait « anormal », et que s'il faisait des efforts, il pourrait être normal, lui aussi. D'abord, il allait arrêter d'aller dans ce centre pour « timbrés ». Se mêler aux autres, sans se planquer sous une table, s'ils faisaient trop de bruit. Paraître un maximum « normal » pour devenir « normal ». Elle commença à l'intégrer à la « vraie vie », en le poussant à changer. D'abord, pendant qu'il dormait, elle bougeait les meubles de place, elle lui enlevait le petit-déjeuner s'il ne se levait pas à temps. Le changement d’alimentation l’angoissait déjà suffisamment, alors lorsqu’il se levait, et qu’il voyait que les meubles ne se trouvaient pas aux mêmes endroits, ça lui déclenchait de fortes angoisses. Il se mettait à sourire, et ricaner, sa façon d’exprimer la peur.
Elle expliquait que rester « cloîtrer dans son monde » n'allait jamais l'aider. Puis, à chaque crise, elle s'énervait. Elle hurlait qu'elle faisait tout ça par amour, et qu'il ne VOULAIT pas comprendre. Quand elle pleurait, et le chopait pour le lancer contre le mur, il se persuadait que c'était de vraies preuves d'amour. Il essayait de cacher ses crises, l'angoisse remontait dès qu'elle bougeait quelque chose. Son changement d'alimentation en faisait partie ; il aimait, le matin, lui, prendre ses céréales avec le lait. Il adorait mâcher les céréales gonflées de lactose, qui sous ses dents étaient plus molles, plus agréables.


« Faîtes pas attention à lui, ça lui passera. »


Des cheveux longs et bruns, une jolie taille de guêpe, un ventre ressortant un peu sous une robe. Sa mère était une belle femme. Du bruit. Toujours. Des voix nasillardes, il avait envie de leur demander de parler moins fort, mais aucun son ne sortait de sa bouche. C’était comme s’il entendait les conversations, avec le volume de la télévision monté à fond. Il se refusait à parler, il ne voulait pas décevoir sa mère, s'ils se rendaient compte qu'en plus de tout le temps trembler, il butait sur les mots. Treize ans ? Il ne savait pas très bien compter. Il inspira, quand il était dans une forte situation angoissante, les tremblements de ses mains devenaient plus intenses, sa voix se retrouvait compressée dans sa cage thoracique. Il ne comprenait pas pourquoi, il devait se mêler aux autres enfants, s'il n'en avait pas envie. Il les entendait rire, parler de lui, dans son dos, mais sa voix était enfermée à l'intérieur de sa chair. Il ouvrait la bouche, il remuait les lèvres pour former des mots, et il commençait par des :
« B-b-b-bon... bon... jour...
— Il serait pas un peu...
— Non, coupa sa mère, il est bègue. De naissance.
— Pourquoi il tremble ?
— Il est... il est né comme ça. »
La dame du centre avait dit qu'il était bègue, et que dans son cas, c'était très difficile de communiquer. Elle avait, dès lors, mis en place tout un autre langage. Moins complexe, par les mains. Mais sa mère ne voulait pas faire l'effort pour... combien d'années ? Quel âge ?
Il avait ramené les genoux contre sa poitrine, la respiration pénible, il s'était collé au mur, tout au fond de la pièce. Loin du bruit et des lumières. Au centre — il se rappelait très bien —, elle lui avait mis un joli espace. Une tente, avec des coussins, et de la musique qu'il appréciait ; un lieu rassurant, loin du monde. Lui, il avait compris qu'il était différent.
Des pas, une ombre projetée au sol, engloutissant la sienne.
« Fais un effort. »
Sa mère croisait les bras, pendant que l'homme derrière lui — très souriant, il puait l’eau de Cologne — se penchait. Il posa ses deux grandes mains sur ses épaules, le faisant sursauter.
 « Laisse-le faire, il ne te fera jamais de mal. Appelle-le papa. »
Et son vrai papa ?
 « Je vais te présenter à tes frères et soeurs. »
Hein ?
Un grand garçon, du même âge que le sien. Brun et carré, qui le regardait, comme s'il était une autre créature. Un autre, plus jeune, qui tirait les cheveux de sa soeur. Et cet homme, qui le força à se lever, et le serra contre lui. Garder les bras le long du corps, serrer les dents, en sentant la peau de l'autre se frotter à la sienne, comme si elle brûlait. Fermer les yeux. Sourire. Voilà.
Il détestait ça.
IL DÉTESTAIT. IL DÉTESTAIT.
 « Bon... bon-bon-bon-bonjour... »
Une main descendant aux creux de ses reins pour amplifier le contact. Une caresse dans ses cheveux roux.


Regarder son demi-frère s'énerver sur la console. Les genoux ramenés contre sa poitrine, assis loin. Il se balançait d'avant en arrière. Il était grand. Brun. Il voyait des petits cheveux sur sa nuque remonter, puis il observait ses doigts s'agiter sur la manette. Au bout d'un moment, elle fut balancée au sol. Son beau-père faisait la cuisine. Sans rien dire, il se leva, il prit la manette en se bouffant les lèvres. Il avait étudié, chaque mouvement que le personnage de son demi-frère faisait, si bien qu'il connaissait la situation par coeur. Terminer le niveau en courant, ramasser tel objet à tel endroit ; il y arrivait avec une facilité déconcertante. Pendant ce temps, les deux plus jeunes se disputaient. Ils firent tomber leur jeu de Mikado, et grondèrent :
 « Tu fais chier !
— Hey, pas de gros mots.
— Va falloir tout recompter.
— Soi...soi-soi...xante.
— Quoi ? »
Il avala difficilement sa salive, il désigna le tas, et pendant qu'il tuait le boss contre lequel son demi-frère peinait, il essaya :
 « En... en... en... en... a... soixante.
— Comment tu ? »
Il se gratta la tempe en réponse, il posa la manette, avant de se cacher dans sa chambre.


Son demi-frère prit le temps. Admiratif de ses compétences en jeux vidéos, il l’initia aux mondes virtuels, dans lesquels il se réfugia. Là, il pouvait contrôler le son de ces univers, les images, mettre sur pause lorsqu’on son cerveau était trop fatigué. Il jouait la console une heure avant que sa mère ne se lève, il se réveillait vers cinq heure du matin. Il se lavait, sans faire de bruit, il mangeait, il étudiait un peu. Et enfin, il se plongeait dans un monde, où rien n’était agressif pour ses sens sur-développés. Ensuite, son demi-frère lui prêta son ordinateur portable, lui expliquant les bases, avant de comprendre qu’il était comme dans un apprentissage accéléré. En une semaine, il avait compris comment changer des trucs, modifier les programmes à l’intérieur. Il commença plusieurs jeux en ligne, sous le nom de Stormbringer, l’épée d’un personnage un « peu comme lui », qu’il avait lu. Un héros handicapé.


C'était comme les câlins, hein ? Là aussi ? Il devait rien dire ? Même s'il était enfermé dans la chambre avec Lui. Sa mère était en bas, en train de préparer le repas pour les autres enfants, tandis que son beau-père l'avait poussé dans sa chambre. Il avait mis le verrou, il prétextait qu’il voulait lui parler seul à seul.
Il s'était planqué sous son lit, il n'avait pas aimé ce qu'il avait vu dans son regard, même s'il n'avait pas compris ce que ça signifiait. Puis, il avait été persuadé de sortir de sa cachette. C'était normal.
Après tout, ce n'était pas la première fois. C'était pour « l'entraîner » à accepter le contact des autres, sois-disant. Il était coincé entre son beau-père, et le matelas ; le corps au-dessus du sien était lourd. Il ricanait, parce que ça faisait mal quand ses mains découvraient sa peau à nu, et qu'il le forçait à se cambrer contre lui en l'attrapant par la taille. Pas de baiser, pas comme dans les films. Entre un homme, et un garçon, ça se faisait ? La question lui brûlait les lèvres, mais sa voix, telle un disque rayé ne pourrait pas le lui demander. Il se laissait faire, en silence, songeant que ça finirait par passer. Le contact le brûlait, c'était comme si ses doigts au lieu de lui caresser la poitrine râpaient sa chair. Il bascula la tête en arrière, il ferma les yeux. Trop de stimulus. Au début, il s'était mis à crier et à taper sa tête contre le mur, ne sachant pas expliquer tout ça. C'était nouveau.


Et comme tout ce qui était nouveau, il avait peur.


L'angoisse remontait le long de sa gorge, il avait la nausée, mais il ricanait. Il essayait de faire passer la douleur par le rire, la sensation que chaque parcelle de son épiderme harassé par ces mains ne le brûlait pas, mais le chatouillait. Alors, son beau-père, encouragé par ses réactions remontait son t-shirt sur son ventre. Pour l'habituer. Il prétendait qu'il l'aidait à appréhender le contact de l'autre, savourer, aimer. Il lui montrait comment faire, pour lui faire du bien, et pour que plus tard, il sache se faire du bien. La vérité, c'était qu'il savait déjà, mais qu'il ne pouvait pas le dire. Il s'efforçait de faire du mieux qu'il pouvait, même si au fond, toucher le pénis de son beau-père le dégoûtait.
De toute façon, c’était leur petit secret, hein ? Il devait garder le silence.


Non. Non. Non. Non. Non. Non. Non. Non. Non. Non. Non. Non. Non. Non. Non. Non. Non. Non. Non. Non. Non. Non. Non. Non. Non. Non. Non. Non. Non. Non. Non. Non. Non. Non. Non. Non. Non. Non. Non. Non.


Une fois de trop.
Sa mère lui avait toujours appris qu'il devait se forcer. Au départ, il avait cru que tout ça, c'était normal. Après tout, son beau-père était quelqu'un de bien. Edwin. L'entraîneur d'une grosse équipe de base-ball, en train de monter, et qui avait une forte relation avec le futur maire de la ville. Lui, il ne savait pas trop ce que ça signifiait, mais comme sa mère l'avait ordonné de faire plaisir à Edwin, il avait pris sur lui. Il préférait en réalité internet, les ordinateurs, et les jeux vidéos. Des suites de codes, de lignes, et de chiffre, qu’il décryptait. Plus facile que la communication avec les humains. Il s'était alors vite renfermé sur lui-même, quand son beau-père leur avait promis un ordinateur que pour lui seul. Il avait su, bizarrement, ce qu'il se passerait pour l'obtenir.
Une fois de trop.
Les autres absents de la maison. Lui... rentré plus tôt de l'école, car ça ne se passait pas très bien. Les autres l’appelaient le « martien », « l’alien », et ils avaient remarqué qu’il ne supportait pas le bruit. Ils se moquaient constamment de lui, déclenchant des crises violentes, et c’était pire quand on essayait de le calmer, en pensant que l’étreindre le rassurerait. Edwin venu le chercher, et qui lui avait demandé de le rejoindre dans sa chambre. Il l'avait trouvé le pantalon baissé, assit sur son lit, son caleçon déformé  par une énorme bosse. Edwin lui avait pris le poignet avant qu'il ne s'enfuie, et l'avait poussé sur le lit. La tête cachée contre son oreiller, son dos cambré, offert à son bourreau. La douleur de ne plus s’appartenir.


Puis, ça avait recommencé.
Jusqu'à la fois de trop.


Une douleur aiguë au creux des reins, la sensation de souillure entre ses fesses. Edwin l'avait abandonné dans son lit, dès qu'il avait entendu sa mère rentrer. Il avait avalé péniblement sa salive, puis il s'était levé pour prendre sa douche. De toute façon, il ne pourrait rien dire. Les mots butaient, disque rayé, il ne savait pas parler aux autres de la souffrance. Le contact d'Edwin contre son coeur était un tas d'aiguilles, perforant sa chair dans des allées et venues mécaniques. Le souffle chaud dans son épaule, son corps maigre marqué par les coups de reins. Sa voix, emprisonnée dans sa gorge. La sensation d'étouffer dans son propre corps. Au moins, il avait eu son ordinateur. Sur internet, il devenait quelqu'un d'autre. Il s'amusait à aller sur le deep-web, et ce fut là, qu'il tomba sur des sites dangereux. Des types de l'âge d'Edwin s'y retrouvaient ; ils regardaient des photos d'adolescents de son âge, ou d'enfants.
Avant le repas, il prenait l'habitude rassurante de s'envoler sur le net.


Mais...
Le souffle chaud dans son oreille, son crâne écrasé dans l'oreiller, et les allées et venues, laissant entre ses fesses une douleur cuisante.
Quand sa mère hurla pour qu'il vienne prendre son repas, il s'était retrouvé sur un site, où un homme expliquait comment il faisait pour s'occuper des filles. Du GHB, des tenues affriolantes, et voilà qu'on payait pour voir les photos. Lorsqu'il prit le courage pour descendre, et qu'il voulut aider sa mère, il sentit une présence dans son dos. Une main frôla ses fesses.
Sans réfléchir, il prit le couteau en céramique dont sa mère s'était servie pour couper les carottes. Il se retourna sur Edwin, et il l'enfonça jusqu'au manche.
Sa mère ne voulait pas d'un fou.
Son cas était particulier. Sous la pression, des cris de ses demi-frères et soeurs, et de sa mère, il se contenta de filer dans un coin. Il plaqua les genoux sur sa poitrine, et il se balança d'avant en arrière,les mains sur ses oreilles. Sous le choc, on ne s'occupa pas de lui, on appela la police, et une ambulance. Malheureusement, Edwin survécut. Sa mère le chopa par les cheveux, et elle le balança contre le mur, en lui demandant pourquoi diable, Dieu ne lui avait pas donné un môme normal.
Une gifle, un sourire. Des menottes.
Un cas particulier. La solution, ça avait été de le mettre dans un centre psychiatrique. Il était malade, après tout, on le désignait « fou », car il était différent. Il ne savait pas expliquer ce qu’il s’était passé, alors on mit ça sur le compte de son cerveau cassé.


Sa mère avait toujours refusé qu'il y retourne, elle avait pensé que ça ne ferait que renforcer son anomolie, sans le guérir. Elle ne se doutait pas qu'il n'était pas malade, mais qu'il percevait le monde différemment. Au fond, elle se débarrassa de lui. Elle avait passé des années à le supporter, et épuisée, elle avait jeté les armes. Au final, elle l'abandonna.


C'était pour éviter la prison. Vous comprenez, il n'a que quinze ans, et il a des problèmes. Le pauvre gamin, incapable de se plier à la société. Les trucs comme lui, personne n’en veut, mais il sera pris en charge par un personnel adapté, et avec un peu de chance, il fera l’effort de lui-même, faire son possible pour être un peu normal. « Guérir ».

Depuis un bout de temps, le monde médical sur le handicap mental ne cessait pas de parler d'un nouveau centre psychiatrique, établi à Montréal. D'un commun accord avec le juge, sa mère l'envoya là-bas. Au fond, elle ne voulait plus de lui, les efforts passés à tenter de le comprendre avaient tari le peu d'amour qu'elle avait ressenti à son égard. Là-bas, le centre présentait de nouvelles technologies permettant aux enfants d'apprendre à mieux communiquer, et de « sortir de leur bulle ». Au final, ce fut une bonne chose pour Numa, parce qu'on le prit correctement en charge. Il y était déjà connu, car son nom avait été dévoilé dans les médias pour le tragique incident avec son beau-père.


Là-bas, il rencontra Emma. Elle était un peu grosse, mais gentille. Elle avait toujours l'habitude de jouer avec ses cheveux ; elle les entortillait autour de son doigt. Elle comprit qu'il se sentait à l'aise avec le langage des signes, et que grâce à ça, il parvenait enfin à communiquer. Il lui apprit qu’auparavant, on le lui avait enseigné. Il se souvenait des gestes plutôt bien. Mais que sa mère ne voulu pas qu'il continue, elle l'avait enlevé du centre. Emma se lia d'amitié avec lui, elle ne le prenait jamais dans ses bras, elle ne forçait rien. Lorsqu'il faisait des crises, elle lui faisait un coin tranquille avec une tente, où elle mettait de la musique douce. Elle l'apprit à gérer ses angoisses, elle ne disait jamais qu'il était anormal.


Un jour, elle signa : « pourquoi as-tu agressé ton beau-père ? »
Il baissa les yeux, mais il ne répondit pas. Elle n'insista pas.


Comme il avait des prédispositions pour l'informatique, elle l'initia à de nouvelles formes de thérapie passant par le jeu vidéo, c’était une nouvelle mode pour les gens comme lui. Mais un jour, elle le vit en train de regarder le dark-web, et des photos de jeunes enfants dans des positions lascives. Lorsqu'elle lui demanda pourquoi faisait-il ça, il lui expliqua par le langage des signes, que c'était pour comprendre Edwin.
Elle comprit.
Une fois qu'elle posa la question fatidique, il ne retourna pas sur ce genre de sites, elle lui expliqua que c'est interdit sans réellement rentrer dans les détails. Toutefois, il ne sut pas exactement ce qu'il se passa, mais il ne la revit plus. Numa n'était pas capable de s'imaginer qu'il était la cause de son licenciement, et qu'elle avait été tenu responsable de ses actes. Peut-être aussi qu'elle avait été évincée pour protéger Edwin. Il ne sut jamais.
Dès lors, une forme de rage explosa dans sa poitrine. Pendant plusieurs jours, il se mit à avoir des crises plus violentes, et quand il demandait en langage des signes où était Emma, on n'osait pas lui répondre. On lui fit prendre un tas de médicaments pour le calmer, disant que ça aiderait à le soigner, alors qu'Emma n'avait jamais parlé de le guérir.

On guérit d'une maladie, mais lorsque c'est quelque chose avec laquelle on nait, c'est impossible. Pour Numa, c'était aussi absurde que de vouloir changer la couleur de ses yeux. Sa colère qu'on n'écoutait pas, les justifications vis-à-vis d'elle, comme s'il était trop stupide pour comprendre, ne faisaint qu'alimenter celle-ci. Un jour, il apprit qu'Edwin soutenait le maire de New-York dans sa course au pouvoir. Il se demandait comment ça faisait que tous les autres humains, ces fameux humains plus malins et mieux considérés que lui, se faisaient autant avoir sur son compte. Pourquoi, alors qu'on lui reprochait de ne pas s'adapter, ne pouvaient-ils pas voir la vérité ?
 Il fit son premier mauvais coup.
Pendant près de dix minutes, le site de la campagne électorale afficha la vérité : Edwin aimait les petits garçons, et se branlait en pensant à eux.
Avec l'ordinateur qu'on lui prêtait pour ses soins psychologiques, il avait piraté le site, et il avait crié la vérité. Un hurlement de rage, écrit en lettre rouge dans l'URL du site, puis remplaçant tous les sous-menus. Une belle façon de se faire remarquer. Bien sûr, on retraça le piratage, on parvint à mettre la main sur lui, et dix minutes après son coup d'éclat, le site était redevenu complètement normal. C'était une semaine avant son anniversaire, et contrairement à ce qu'il crut, les répercussions furent différentes. Quelqu'un crut en sa capacité en hacking. Un grand homme dirigeant une entreprise, qui avait besoin d'un esprit naïf et maniable comme le sien pour faire de l'espionnage informatique. Des sociétés rivales, ça existait depuis toujours. Cet homme se présenta au centre, et il en fit sortir en proposant de devenir son tuteur légal. À cause de son handicap, Numa était soi-disant incapable d'être parfaitement autonome, sa naïveté et son décalage dans les relations humaines faisaient que n'importe qui aurait pu profiter de ça.

Il devint un élément important pour cet espèce de mécène, cet homme qu'il surnomme « Daddy Longs Legs », qui lui paye son loyer, en échange de ses différents services. À côté de ça, Numa s'est fait un nom en tant que joueur, Stormbringer, mystérieux·se et puissant·e, indomptable. Il vadrouille sur les forums, s'intéressant à tout ce qu'il peut ; c'est dû au hasard qu'il a commencé à infiltrer les sulfureux forums BDSM, curieux de comprendre pourquoi des gens s'intéressaient à cette pratique. Et de fil en aiguille, il est entré dans le jeu en se faisant passer pour un·e maître·sse dans le domaine, sans jamais rien dévoilé à son sujet.

Depuis peu, Daddy Longs Legs parle d'introduire dans sa vie de tous les jours un androïde, qui lui permettrait de mieux tenir son appartement, et de l'épauler lorsqu'il doit affronter le monde extérieur.

Bizarrement, il se sentait serein dans cette solitude.

Derrière l'écran

PSEUDO : Quelques uns.
ÂGE : bientôt 27.
OÙ AS-TU CONNU EXANTROP ? Badiya.
AVATAR : Mak ─ iQuoter
UN PETIT MOT ? Merci pour votre accueil. Votre forum a l’air chouette, et j’aime les idées véhiculées dessus (dans la partie contexte par exemple), c’est ce qui m’a poussé à m’inscrire dessus.
Par ailleurs, j’espère que la fiche vous conviendra, j’ai pas mal de choses que j’ai décidé de garder secrètes. Toutefois, si quelqu’un veut bien être le « Daddy Longs Legs » de mon petit nerd, ou même être son futur androïde, ça sera avec grand plaisir : D
J'AUTORISE UNE INTERVENTION SAUVAGE DU PLAISANTIN ? Par curiosité, je dirais bien « oui », mais j’ai peur D :

Invité
Anonymous
Mar 15 Jan - 20:07
Bienvenue parmi nous love

Pour être franc, j'ai été complètement happé par ta fiche xD Je pensais pas la lire ce soir, mais je n'ai pas pu lâcher après avoir commencé... Et omg. Je m'attendais tellement pas à tout ça pour l'histoire ! Je me disais naivement que son demi-frère était chou de lui prêter ses jeux vidéos, son ordinateur, que sa famille avait l'air cool … ou pas en fait.

Numa est vraiment un personnage intéressant et super approfondi ;w; Je pense suivre son développement de près ❤️❤️
Numa Maggiorano
Mails : 156
Surnom : Weirdos
Emploi/loisirs : Pirate
Portrait robot : — Hyperesthésie.
— Tremblement essentiel
— Intolérant au gluten.
— Phobie sociale.
— Mauvaise motricité.
— S'exprime via son smartphone
$ : 2984
Numa Maggiorano
Mar 15 Jan - 20:14
Awn... merci beaucoup >//<
Léandre Luissier
Mails : 628
Double-compte : Georges Adams/logan Duval
Surnom : L'albatros
Emploi/loisirs : porte-parole d'Espérancia/ magistrat
Portrait robot : - psychologie basée sur l'obéissance
- Très anxieux. Lévres en piteux état, fume.
- prêt à tout pour être enfin reconnu et aimé par sa famille
- incapable d'aimer autrui et soi-même
- conservateur trés croyant
- pense que les androides sont des créatures déviantes
- belle âme au fond qui attend son envol
- homosexuel refoulé
- espére un jour être soigné
- attiré par Antoine Dastre

- Juge en DarkSlateBlue

[Moins dans ma bulle que vous] 2a9l
$ : 963
Léandre Luissier
Mer 16 Jan - 21:12
Validation

goodbye

J'aimerais dire aussi  
perfection  another!  
mais je ne sais pas si cela irait bien et puis, ça serait un peu du masochiste vu que cette fiche m'a mis en pls profond XD

Sinon tu as déjà eu mon retour sur le discord mais cette fiche est d'une dureté et d'un réalisme assez frappant. C'est un coup de poing dans l'estomac ou un stylo plume (pour parler de ta façon d'écrire impactante, riche et simple à la fois ♥️) planté dans le coeur. Ça laisse pas indemne, un malaise léger au ventre.
C'est puissant et je suivrais tes rps je pense pour voir quelle douleur tu nous infligeras dans le futur ♥️

ps : et l'image du chat c'est mesquin, on s'attend à un truc mimi mais que Nenni. Vile sadique.

Voilà ! Maintenant tu es validé(e) ! Ton avatar et ton métier ont été ajouté automatiquement aux listes de référencement.

▬ Dans les plus bref délais ton dossier personnel sera créé ICI et tu pourras en faire ce que tu veux (explications).
▬ Si tu n'es pas SDF tu peux aller faire ta demande de logement.
▬ Et comme un androïde a normalement un propriétaire tu peux aller faire un tour sur ce sujet pour te trouver un propriétaire ou un androïde si tu es humain.
▬ Tu peux bien évidemment faire des demandes de RP, vérifie juste les demandes précédentes au cas où il y aurait compatibilité des demandes !
▬ Pour encourager les membres à s'impliquer dans le développement du forum, la partie secréte où sont gérés les events et les intrigues à venir t'est ouverte -selon ta volonté-. Tu peux ainsi donner ton avis, enrichir les idées ou juste regarder. Il suffit d'en faire la demande par MP à Léandre.
▬ Vous pouvez aussi participer aux différents petits jeux et événement hors IRL dans la partie Animation et gagner des dollars pour avoir des lots!
Numa Maggiorano
Mails : 156
Surnom : Weirdos
Emploi/loisirs : Pirate
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Numa Maggiorano
Mer 16 Jan - 21:37
Merci, je suis content que ça t'ai plu en dépit du sujet ! Ca me touche ; )
Nelïya Fox
Mails : 287
Double-compte : /
Surnom : Nel / Lïya
Emploi/loisirs : Detective Privé
Portrait robot : .
A perdu son bras droit Suite à la catastrophe de la AH exposition
Porte une prothèse mécanique apparente
Panique lorsqu'il y a des bruits forts. ne supporte plus les pétards
Détective privé qui retrouve ce que vous avez perdu
Parle en #AE7B15
$ : 3612
Nelïya Fox
Lun 21 Jan - 18:21
Hey hey ! Bienvenu et en effet super fichette :)
Numa Maggiorano
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Numa Maggiorano
Lun 21 Jan - 23:09
Merci : )
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