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Des pots cassés- MinHo Seok
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MinHo Seok
Mails : 1
$ : 80
MinHo Seok
Dim 2 Juin - 2:56




NOM : Seok
PRENOM : MinHo
ÂGE : 35, née le 3 septembre 2013
METIER/OCCUPATION : Pourrir.
NATIONALITE : Corréen, Français

Humain

Caractère & Physique

Un coréen avec une tignasse courte et blanche, décolorée pour camoufler les cheveux blancs parmi les noirs, mais avec un style...Pyjama.  Plutôt canon, quoi que maigrichon et osseux, nerveux, et pourtant mou. Une fois à poil, des tatouages, partout, on ne sait plus où donner de la tête entre le grand perroquet hyacinthe en galaxie dans le dos, les pivoines japonaises sur les fesses, les monstres sur les cuisses, les compositions originales d'artistes à n'en plus finir, les portraits de ses chats sur les mollets, les phrases sans sens mais avec une longue histoire derrière l'oreille, les fusées et les astronautes flottants, les boîtes de pandores stylisées, la liste est longue, on compte aussi une scarification artistique d'une fougère sur la côte gauche, des piercings, aux oreilles, aux lèvres, aux tétons, et non pas plus bas contrairement à ce qu'on pourrait penser.

Il a cette démarche molle et souple des chats, un peu patapouf, qui ne s'entretient pas par le sport mais par la privation.

Il est chiant et taquin, principalement pour ses amis, il adore faire des sales farces de gamin, rendre mal à l'aise les timides au travail. Plus ou moins charismatique selon le sujet, il est beau parleur quand il décide de faire des plans sur la comète. Il est exigeant, perfectionniste, sérieux en matière de travail même si il a l'air d'un m'en foutiste de première, il s'y met à fond dès le lancement des recherches, et jusqu'à la fin, voir au-delà. Assez fier, il ne se gènait pas pour le faire comprendre aux autres, c'est lui le meilleur, et le plus cool, et il s'appliquait à l'être. Mauvais menteur, Min-Ho arrive tout de même à tenir éloigner les autres de ses propres problèmes avec l'expérience. Réservé avec le temps, il n'aime pas du tout être accessible et lisible aux autres, et veut paraître le plus heureux célibataire malgré tout. C'est un gourmand qui a su adopté un appétit d'oiseau avec le temps. Il est clairement dans une dépression, des tendances auto-destructrices dûes à ses remords. Il cherche la limite. La goutte de trop.


Informations en vrac


"Je devrais peut-être me remettre au violon. Presque vingt ans que j'y ai pas touché. Ou à un sport. Faut que je rénove ma maison aussi. Et si, je faisais pousser, non pas du cannabis, mais de la bouffe, dans mon terrain, et que je les mangeais? Oh mon ordinateur."

Avis sur les "faits" de société

Quel est votre regard vis à vis de la société et des humains?
Les gens sont sympas de loin.

Que pensez-vous de la question des Androïdes ? Considérez-vous plutôt pour, contre ou neutre ? Croyez vous à la légende urbaine des androides doués de conscience? Si oui, pourquoi?  
Ouais, j'aime bien parler avec mon grille pain. Attendez. J'ai pas de grille-pain.

Histoire

Il a toujours voulu se démarquer des autres. Depuis la maternelle, être le meilleur, prendre de l'avance sur les autres. Il n'avait pas le temps de jouer comme tout les gamins de son âge. C'est peut-être ça qui l'a rendu si immature en vieillissant, de manière à rattraper le temps perdu. Ou autre chose...
Accrochez-vous, on ne résume pas près de quarante ans de vie comme on en résume vingts.




Né dans l'hôpital de Busan, il n'a pas crié longtemps ce bébé. Vite entre les bras de maman qui l'aimait plus que tout au monde, et on comprit très vite que c'était réciproque. Cette petite famille toute sale et toute neuve semblait faire de la salle d'accouchement un endroit magnifique tellement qu'elle rayonnait. Et cette petite famille n'était pas comme les autres.
Ils étaient 4. Ou 6 en comptant les bestiaux errants. Dans le petit appartement de maman-sourire, qui ne payait pas de mine mais où il faisait chaud et bon vivre, avec deux gros chats pour bouillotte l'hiver, et toujours du chocolat chaud et du riz au lait bien nourrissant. Nina et Jeon, les chattes qui partagèrent ses premières années de vies dans ce logement pas vraiment aux normes et qui ont failli étouffer le petit génie en réclamant des caresses.
Contrairement à pas mal de nourrissons, c'était un enfant calme, plutôt silencieux, qui se faisait entendre par de petits chouinements à peine plus haut que le son de la radio par sa mère. Il restait souvent tout sourire, imitant sa mère qui voulait en faire un optimiste, et lui avait donné le nom de son oncle, dans l'espoir qu'il soit quelqu'un de sincère et franc, pas comme la plupart des gens de Busan. Min-Ho Seok. Du pays de l'huile de sésame, de la vieille politique, et des études les plus violentes du monde. Et d'un père reparti en Norvège et qui n'a plus jamais donné signe de vie malgré tout l'amour qu'il avait pour sa mère.
Elle était triste. Mais ne se devait pas de l'être, car elle avait un bébé merveilleux, deux chattes qui ronronnaient presque en rythme, et l'espoir. Dans son appartement, les murs étaient parés d'étranges libellules sur les peintures sans cadres, vestiges d'une vie d'artiste designer abandonné car on est en Corée : les femmes à la maison, à s'occuper des enfants et du ménage. Soon-Ji, ne voulait pas d'une vie comme ça, malgré le formatage de la société, elle a toujours voulue être indépendante des hommes, poursuivre ses études dans une voie artistique ou artisanale. Elle a voyagé, à Paris, à Londres, parle anglais, et un peu français, et sait que ce n'est pas comme ça partout pour les femmes. Elle ne veut pas finir ménagère, elle est trop intelligente pour ça de toutes façons. Lassée des coréens qui pensent en majorité de cette manière, elle a rencontré le père de Min-Ho dans une exposition, un grand blond aux yeux bleus et à la mâchoire angulaire. Le courant passait bien. Elle pensait venir avec lui, habiter à Londres et y continuer ses études, avoir une ou un enfant là-bas. Björn aussi voulait cela, mais il n'a jamais pu revenir, et 6 mois après son départ, son fils arrivait sur terre.  

Min-Ho lui grandissait. C'était un enfant tout potelé, que sa mère nourrissait richement de riz, de banane et de poisson. Il avait 3 ans, des yeux en amande acajous, des cheveux noirs comme sa mère, et de bonnes joues bien remplies. Maintenant, les minettes de l'appartement ne l'écrasait plus: c'était comme une vengeance pour lui, il rentrait de l'école, et s'en servait d'oreiller. Heureusement pour l'enfant qu'elles n'étaient pas farouches ces grosses mémères. Soon-Ji avait sûrement tendance à trop nourrir sa famille, mais c'est bien normal quand on aime de manière un peu inconsciente. Elle avait un petit boulot d'aide à domicile pour les vieilles qui lui faisaient des petits suppléments en liquide qui lui permettait de faire des économies dans l'espoir un jour de quitter le pays dont l'idéologie général lui avait gâcher l'existence. Elle voulait vivre une plus belle vie. Partir à Paris où l'art et la culture semblait foisonné pour elle, apprendre, aspirer à plus que juste boulot enfant dodo. Elle a toujours cru qu'il fallait utiliser sa seule vie pour en faire la plus belle de toute. Garder le sourire, même dans l'adversité, c'était ça la philosophie qu'elle s'était forgée. On n'a pas le temps de pleurer pour les autres ou notre sort, il faut aller de l'avant, et être le meilleur pour réaliser nos rêves de vies.

Et ça, Min-Ho l'a vite compris, et tôt, était beaucoup trop sérieux pour les autres enfants. Et en même temps, quand on veut devenir astronaute, et emmener sa maman en France avec sa fusée super puissante, il faut s'y prendre tôt. Alors il travaillait beaucoup à l'école. Et s'avançait. Dans tous les domaines, malgré la difficulté de l'éducation de son pays, il fut le premier enfant de 14 ans à avoir son diplôme avec excellence dans un lycée réputé où il avait eut une bourse. De pas grand chose, ce bonhomme à lunettes mal coiffé et rondouillard, aux pieds trop grand et à la drôle d'allure était devenu la coqueluche de Busan. Il a même eut le droit à un article dans la presse nationale. Il était reclus dans ces études, et pour les autres encore, c'était un problème d'intégration, dû à un franc parler au départ, puis il a finit par arrêter de se mêler aux autres de lui-même, car, et il le disait lui même : il était beaucoup trop intelligent pour eux. Et à la fois crétin. Un vrai débile sans tact qui s'isolait tout seul en humiliant les autres avec sa fierté mal placée à tout savoir mieux que les autres.
Il ne faisait que clamer existence en clamant haut et fort qu'il était des meilleurs. Jusqu'à ce qu'il se fasse frapper arrivé au lycée. Dans ce lycée où les groupes étaient presque hiérarchiques à la manière d'un gouvernement super autoritaire, ceux en haut de l'échelle sociale étaient asservis par ceux en bas, les minus, les gros et flemmards nuls en bagarre et pas très bien en société. Le petit génie dû apprendre à se la fermer un peu, à être modeste là où sa maman lui disait qu'il était le meilleur à chaque bonne note ou chaque fois qu'il faisait ces devoirs. Seul bémol : un vrai cochon. Une écriture de médecin. Des pattes de mouches qui faisaient rager ses professeurs qui se forçaient à lire ses synthèses et ses réponses. Et si il était mal aimé de ses camarades, les professeurs discutaient avec lui sans problèmes, ce qui lui donna un autre surnom en plus des nombreux autres en rapport à son poid et à son âge : le suceur.
Ça le faisait littéralement exploser. Et en retour, il était explosé, puis jeté dans les poubelles. Une bonne épreuve de modestie qui n'a pas su lui faire comprendre qu'on n'est jamais meilleur qu'un autre. Même lorsque l'on a son diplôme plus tôt que tout le monde, que l'on parle coréen, anglais et français, et que l'on joue du violon comme un chef. Ce rang qu'il avait à l'école de souffre douleur, lui tordait les boyaux lorsqu'il s'y rendait, il avait beau s'isoler dans les couloirs lors des pauses, ça devenait presque une paranoïa.
Alors, sur le toit les jours de pluies, il lisait, et quand on a plus de livre de cours à lire, on trouve des livres de théories scientifiques, de choses passionnantes et écrasante comme les mystères de l'univers que l'on a encore à découvrir, les différentes dimension d'un monde, ce que les cours n'avaient fait qu'effleuré, il s'en abreuvait, se passionnant aussi pour les robots qui commençait à peuplé son monde. Les drones, les intelligences artificielles, les robots médecins, les robots prostituées aussi.

Avec le temps, vers ses quinze ans lorsqu'il approchait du moment d'aller faire un service militaire de 2 ans obligatoire en Corée du Sud, des tas de questions sans réponses son avenir trottaient dans sa cavité crânienne : où vivrait-il, de quoi, comment, combien de temps... Beaucoup trop de questions, et beaucoup de livres sur des sujets de physiques à emmener pour couvrir ses insomnies quotidiennes lors des deux années de souffrance.

Le sujet le plus ambigus et mystérieux était passionnant et il y avait trop à découvrir sur cette planète pour qu'il puisse partir pour l'espace pour l'instant. Et beaucoup de choses l'intéressaient. Les voyages dans le temps, la vitesse lumière, un sujet le prenait, et il allait se renseigner dans des livres, sur internet ou dans des conférences quand il était en permission. De plus en plus de conférences de chercheurs en physique. Il voulait voir le futur, léviter au dessus de la mer, savoir comment les trous noirs se formaient, voir plus loin que les autres, plus petits, plus étrangement.

Les deux ans entre entrainement guerrier et sportif extrêmes et recherche sur les sujets eurent raisons pour le faire sortir de la coquille de l'adolescence : du petit sur-nourri il en ressortait un jeune homme de 17 ans sec et athlétique. L'éloignement de sa mère aux repas trop riches et d'obligation de sport avait eut raison de son surpoids qui pour son âge était presque maladif à force de rester assit derrière un bouquin ou un documentaire.
Et pendant ses deux ans à ne plus dépenser trop d'argent et à petit à petit revendre meubles et autres choses qu'ils ne pourraient transporté durant leur voyage, la mère de Min-Ho, qui n'avait pas perdu d'idée de partir de ce pays, avait réuni une somme suffisante pour partir jusqu'en France avec un jeune homme qui de toutes façons n'avait pas eut beaucoup d'amis à Busan ni beaucoup de points d'attaches. Les deux chattes avec eux sur leurs genoux, leurs passeports et papiers importants sur eux, la petite famille arriva à Paris, dans un appartement qui était cette fois d'une toute autre envergure que celui de Busan, situé dans le 18 ème arrondissement, près du Sacré cœur.


Min-Ho ne mit pas longtemps à arriver en boursier à l'école Centrale de Paris, pour étudier entouré de vieux nerds et autres esprits parfois bien étroits, les bases essentielles d'un doctorat en physique, option mécanique quantique, cette science de l'infiniment petit où l'on fait des tests avec des lanceurs à photons et des ordinateurs qui calculaient des choses à en avoir la migraine.
Heureusement pour compenser de la douleur de la réflexion, le jeune coréen avait réussi à se faire des amis, d'abord apprécié dans son cercle de l'amphithéâtre pour sa grande gueule à vouloir réfuter des idées lorsqu'il pensait avoir raison (même quand il avait tord), c'est finalement avec des personnes rencontrées dans les salles d'arcades parisiennes de l'époque qu'il créa le plus de lien, et commença peu à peu à rattraper l'enfance qu'il n'avait pas eut dans une sorte de crise adolescente tardive et permanente. C'était devenu un sale gosse, traînant avec des punks, s'adonnant à des dérives de toutes sortes avec eux: drogues, modification corporelles, sexe à outrance. Il avait du succès. Et pour cause, ils ne l'avaient pas connu plus tôt dans sa vie. Sa tête gonflait, enflait. Il en était sûr désormais, il était ce mélange de génie et de mec cool qu'il manquait à la science.

Malgré ses conneries à répétition, ses abus d'alcools, ses arrestation pour outrages à l'ordre public ou possession de drogues, il arrivait à rester dans les meilleurs. Dans ceux qui malgré leur stupidité sociale arrivent à montrer qu'on est un grand génie. Sa mère s'inquiète. Il rentre si tard. Il a peut-être 18 ans à l'époque, mais il est si imprudent.


D'ailleurs, il rentre de moins en moins, prévenant qu'il dort chez une amie.
Cette amie, c'est Ozzie, un mec plus vieux que lui. Min-Ho ne sait pas comment amener sa situation à sa mère. Il l'aime. Et Ozzie l'aime. Mais si elle apprend qu'il prend des drogues dures tous les deux jours, ça craint un peu pour son cul. Les soirs avec Ozzie sont plus que toutes expériences, leurs engueulades aussi doivent être les meilleures, et si elle se finissent parfois mal, c'est soit une table de la cuisine du banlieusard soit dans la douche. C'est explosif. C'est plus brûlant qu'une super nova. Plus brillant que tous les astres. Et parfois plus calme que le ciel de campagne. Pour Min-Ho, ils sont un tout, un Big-Bang, et si cette relation dure aussi longtemps que ces études, elle n'en est pas moins plus fragile qu'un échantillon d'hélium solide (spoilers: très instable).
Ils brûlent, se séparent, pleurent et reviennent sous la couette pour se détruire de nouveau, comme un phénix, comme un soleil qui explose devient nébuleuse et refait d'autres soleils.
Ils expérimentent tout un tas de pratiques dangereuses, jouant à démonté des robots pour en faire des œuvres étranges. Des tatouages, piercings, scarification artistique, et autres activités extrêmes.
La liste des dessins sur son corps est longue.


Et ça, ça ne plaît pas aux chercheurs français, qui recrutent, l'excellence, ceux qui doivent représenter l'élite de la mécanique quantique française.
Min-Ho sort de l'école, cœur et corps en vrac, et intègre l'Institut de recherche française directement. C'est le plus jeune, le plus tête brûlée. Soit on l'adore, soit on le déteste. Il s'en moque: il veut aller plus loin que la simple recherche de théorie du chaos aussi vite que possible. Pour ça, finit les sorties hors grandes journées de repos. Il se consacre à tous ce qu'on lui donne comme un acharné. On peut penser que c'est parce qu'il est exigeant, et c'est le cas, mais il y a aussi un besoin d'oublier la douloureuse rupture amoureuse avec Ozzie qu'il ne reverra plus jamais après l'avoir larguer pour la dernière fois de manière pathétique au téléphone. Il a été harcelé trois mois par le jeune homme avant de ne plus jamais entendre parler de lui. Il lui a chamboulé sa relation avec sa mère entre autre, à qui il mentait, parlait comme à une étrangère, intoxiqué par des mauvais amis, une envie de rébellion stupide envers sa seule famille et aimante.
De 21 à 26 ans, le grand gamin bosse dur en France, il s'y ennuie, craint de tout envoyer balancer pour vivre quelque chose de plus palpitant, il a le dos en miette à force de se pencher vers les ordis même pas renouvelés parce que la physique quantique française n'a pas un rond, que tout est versé à la robotique. Le matos est le même depuis que ses aînés ont débutés parfois! Et ça tombe en ruine. Et le budget est horrible. Min-Ho, il veut pas rester cloitré dans la grisaille ambiante de paname, entre le petit appart de banlieue Sud et le labo. Il veut du soleil, du rêve à chaque trajet de bagnole, des beaux surfeurs musclés et des canyons dantesques!


Alors il réfléchit. Un mois. Deux mois. Et se casse. Dès la réponse de l'Institut de recherche de la NASA. Un oui bien-sûr. On ne le refuse pas. Là-bas, si il veut mieux passer en mettant une chemise par dessus un t-shirt de groupe et en s'attachant sa grande crinière noire, il reste dans ses extrêmes, surtout avec l'abondance de drogues en Californie découlant directement du Mexique. C'est d'ailleurs pas un arrangement qui tourne bien malgré toutes ses précautions.


À 29 ans, alors que le groupe d'études le plus confidentiel de la recherche physique des States l'avait complètement intégré, le stupide diplômé de France, sort de l'hôpital après une overdose d'héroïne qui a failli lui être fatale. Et on a pas pu le virer.
C'est la première fois que le gosse se mit à genoux. Suppliant, implorant de chef de projet de ne pas le virer. Qu'il se soignerait en continuant les recherches. Qu'il se rangerait. Il a presque été jusqu'à prier tous les dieux existants un par un devant le vieux qui voulait se débarrasser du génie à contre cœur.


Ça a marché. Il a pu rester parmi une équipe qui malgré son caractère de cochon l'aimait bien.
Et entamé une lente et douloureuse restriction qui lui a valu une seconde hospitalisation. Puis une seconde.
Une troisième.
Non, c'était bien pour les même raisons qu'il restait à l'hôpital lors de ses weekends au lieu d'aller à la plage. Bien-sûr, il aurait pu se contorsionner dans tous les sens sous le manque d'endorphines, dans villa devant ses fiches d'études, mais l'étrange joli minois d'un infirmier qui venait le délivrer de sa douleur dans le lit d'hôpital et qui discutait avec lui pendant ses pauses était bien plus distrayante.
Lui, il était un pur produit du coin. Un vrai Californien, né dans une famille de 8 mômes sans le sous pour les études supérieures. Il a fait le diplôme d'aide soignant, comme sa mère Soon-Ji, puis celui d'infirmier. Il était tout un contraire à Min-Ho, très calme, effacé presque renfermé de fait d'être le second de sa fratrie. Il le faisait craqué avec son teint chaud et ses petites épaules, ses cheveux brûlés par le soleil, et surtout une voix si douce. Et ça, ça faisait vraiment rêver le jeune homme qui approchait de la trentaine sur son lit d'hôpital, et l'attendait chaque minute. Le courant passait trop bien pour une coïncidence. Et c'est d'ailleurs la raison qui poussa Min-Ho et John à entamer une relation amoureuse. Qui aurait cru qu'on puisse rencontrer l'amour de sa vie en commençant un programme privé de désintoxication à l'héroïne ?
Le couple était soudé, ce n'était pas comme avec Ozzie ou un de ces plans lits quotidien. C'est complice. Son infirmier était magique. Malicieux, taquin, sexy au possible, une bouffée de joie et de gentillesse, avec le sang chaud en matière de justice, et une sacrée oreille pour la musique.

L'année de sa désintoxe passa, il ne touchait plus à des choses aussi novices avec John. Il restait soft. De l'herbe.
Rien d'autre. Sauf quand il était chez lui, seul, là, et seulement la, il s'autorisait ce qui traînait dans ses placards. Rien qu'un peu de meth à fumer dans une pipe en verre devant la télé qui diffuse les orchestres symphoniques à 23h. John ne le saurait jamais.
Entre temps, il avait pu récupérer la confiance de ses associés. Et même proposer le projet de l'année suivante avec un charisme qui renaissait de ses cendres.



Projet: La duplication atomique, ou téléportation. On le regarda avec des gros yeux. Et pour cause. C'était pas vraiment ce qu'il avait en tête, mais il fut transféré dans un autre département de recherche de la NASA, plus profond, plus secret, si bien qu'il dû signer une charte de confidentialité, un serment du silence de toutes informations. Officiellement, il était toujours dans le même bloc. Mais pas un mot sur ses recherches, sur ses découvertes.
Là dedans, on bossait dur. Le chef l'avait su prêt à rentrer dans ce bloc ce jour où il avait proposé le prochain projet. Car pour l'être, il faut le vouloir, s'y engager, pour de vrai. Le punk faisait d'avantage tâche avec sa dégaine molle et ses piercings et tatouages. Mais son ajout eut pour cause un énorme bond dans l'avancement des recherches. Il était l'homme aux idées. Fonceur. Dans les tests, les théories, l'assemblage des éléments trouvés un à un.
Il lit. Ferme les yeux. Et réfléchit, tête posée sur le dossier de la chaise. Il s'y retrouve dans ces formules, dans ces lignes insoutenables d'équations, dans ces résultats incohérents. Il s'y balade comme entre les hauts chênes qui masquent le ciel. Il veut les grimper, voir la vérité entre le feuillage, la comprendre, l'utiliser, pour, pourquoi pas, qu'un jour l'on puisse envoyer quelqu'un de New York à Los Angeles en une micro-seconde. Il en rêve quand il n'en dort plus. C'est trop passionnant pour qu'il fasse autrement. Les années passent, l'avancement ralentis, ils se prennent des murs, l'amour se renforce comme du béton armé, et la routine s'installe après qu'ils se soient installés ensemble.
La routine. Min-Ho s'en méfie. Min-Ho veut de grandes aventures scintillantes. Il est exigeant. Ça doit être parfait. Tout. L'amour. La baise. L'étude. Ce qu'il trouve. La plage. Ses intérêts autres. D'ailleurs. Qu'est-ce qu'il aime d'autre? Le violon? Il en joue à l'occasion. La politique ? Il s'y est mit plutôt tard. Celle des Etats-Unis est passionnante. C'est du théâtre. On a affaire à des célébrités, pas des politiciens. C'est comique. Les ricains ont que ça à foutre de savoir qu'Obama joue à des jeux vidéos. Enfin, pas tous, mais pas mal sont fiers, s'en est ridicule, surtout quand le mec envoie son armée au Moyen-Orient sous couvert d'y apporter la paix. Comme ci l'Irak c'était déjà un jour investi dans une guerre des Américains. Pour lui, c'est n'importe quoi. La guerre et l'envie de guerre. Ça résume bien la distraction qu'offre les politiques américaines pour faire oublier les injustices des pauvres qui crèvent de soif à cause des casinos et des terrains de golf, des gamins qui peuvent pas aller à l'école, du communautarisme qui fait que les blancs restent avec les blancs, les noirs avec les noirs, les latinos avec les latinos, ainsi de suite. De la nature niqué par les grande filière industrielles, sur et hors du territoire, pour que les patrons des grosses sociétés de Wall Street puissent se payer encore une grosse voiture.
Ça l'énerve. Tout ça pour des chiffres imaginaires, que si l'on voulait, ne voudrait rien dire. Ce mec qui détruit le sol avec des pesticides, vents des graines qui y survivent et rendent malade, puis les médicaments qui nous soignent, et qui, si il serait capable, vendrait aussi l'eau qui va avec, le répugne. En réalité, pas mal de choses le répugne en Amérique. Les sifflements ou les insultes des vieux lorsqu'il tient la main de son compagnon sur la plage. La routine ennuyante bien là. Malgré toute la bonne volonté de son amour ensoleillé, rien à faire. Alors il se crashe, dans une nouvelle spirale infernale de mensonges. Il flirt. Avec de jeunes hommes, de jeunes femmes. Salaud, il s'en rend compte qu'il ne devrait pas. Pourtant il passe le cap plusieurs fois. Quand son infirmier est de nuit.
C'est de pire en pire. Ça enfle comme une sale brûlure.

Et ça éclate comme une vérité impure. Quand John le sait, il est mort de honte, d'une rage infini, il frappe le coréen en lui hurlant dessus, il pleure, lui envoie des objets dans la tronche, le pousse en dehors de chez lui avec un violence inouïe qui l'ouvre. Il y a du sang. Des plaies ouvertes. De quoi se souvenir pour une vie entière de sa traîtrise.
Et ça, Min-Ho, il s'en veut. Il se sait le plus idiot des hommes. Le plus salaud des menteurs. Il plaque tout. En exil, à 34 ans, il s'enfuit de l'été éternel dans un avion, avec ses vieux fringues dans une valise, après deux semaines à l'hôpital pour coups et blessures. Et John a plaidé la légitime défense aux flics. Le chercheur ne pouvait pas porter plainte de toutes façons, il se sentait si mal. Il était une vieille loque. La pire des merdes qui soit, qui ne se rend compte de la beauté de ce qu'il avait que lorsqu'elle disparaît.
Pauvre déchet. Pauvre détritus laisser au fond d'un lit d'hôtel pendant l'automne de Montréal le plus radieux qui soit sur terre.
La frontière le rassurait. Le changement de climat et d'heure aussi. Il était l'ombre de lui même. Misérable oiseau qui s'arrache les plumes dans sa détresse après avoir approché un soleil trop beau pour ses minables petits yeux. Ordure retombée bien plus vite qu'on l'eut cru dans ses mauvaises habitudes. On vint sonner à la porte de son hôtel un soir après qu'il ait adressé un courrier électronique de démission auprès de la NASA. Des gars du gouvernement. Il était tellement planant jusqu'au plafond qu'il a oublier la moitié des menaces.
Il se souvient juste avoir répondu :"Que voulez vous que je fasse boitant, des points de sutures un peu partout, et la gueule en sang? Vous balancer des chammallows?"
Puis il a dû changer d'hôtel. Deux fois. On l'ennuyait. On le virait. On ne pouvait pas le laisser se distiller normalement décidément. Alors, après mûres réflexions, quelques joints, il acheta une vieille baraque pourrie au nord est de Montréal, et se mit en tête de la rénover, car, beau, ou pas, c'était une ruine. Il vécu le premier hiver canadien dans sa bâtisse dont seule la pièce principale était chauffé à la cheminée.
C'était l'enfer. Pas de réserves de bois, un plafond haut, des fenêtres cassées et de toutes façon pas bien épaisses. Gelé. Glacé. Des débuts d'engelures sur les orteils. Il est resté coincé deux semaines sans pouvoir ouvrir la porte. L'angoisse était intense. Entre l'effet glauque de la baraque qui grinçait à la moindre brise, la neige qui bloquait la porte renforcée au polystyrène, les provisions qui s'amenuise à vu d'œil les derniers jours, il a hésité à ouvrir une fenêtre et à s'allonger dans la neige pour s'endormir sans retour.
Il en est sortit vivant, avec la famine dans le frigo, et le vieux pickup qui avait du mal à redémarrer pour refaire le plein de courses. Quand il est allé en ville, le restaurant où il est aller a eut peur de faire faillite tant il s'empiffrait. Les merveilles de technologies ne le faisait plus rêver.

Après cela, le mal lui collait malgré tout à la chair et aux os, comme incurable, mais pouvant être soulagé à court terme en éteignant son cerveau, quitte à souffrir physiquement d'un manque ou de se pourrir les neurones à ne plus pouvoir réfléchir normalement. Tant pis, les insultes sur les jeux sont de loin les choses les moins intéressantes à écouter. Une dose, et une bonne partie de la nuit à jouer en ligne lors des descentes, mauvais avec un casque sur la tête, des réflexes de paresseux. Il se bousillait. Il se punissait. Comme un prêtre extrémiste qui aurait penser à coucher. Comme un fou qui cherchait la limite de sa vie.

Pas de lumière au bout du tunnel. Pas de sortie de secours. Pas d'ange pour lui faire bouger son cul. Looser sentimental. Il joue comme un zombie pour voir augmenter le chiffre près de son nom. Il chiale quand il ne l'a pas fait toute la nuit. Il hurle en se souvenant à chaque reflet vu de ces cicatrices sur son corps et son âme, infligée par un lointain soleil, et peu à peu, par lui même. Il reste tout seul suspendu entre ces quatre murs, à s'arracher les plumes, drôle d'oiseau sensible qu'il est.

Si il est ressorti, ce n'est que pour jouer dans décharge la plus proche, à trouver des vieux meubles cassées, d'autres déchets à entassé dans sa ruine même pas hermétiques. Peut-être qu'il devrait se reconvertir en artiste plastique? Peut-être qu'il devrait prendre des nouvelles de sa mère? Reprendre une désintoxe? Un travail, même si il a suffisamment sur son compte en banque.Quoique c'est rassurant les objets cassés. Les vieilleries qui brillent, les androïdes désarticulés et inanimés...

Derrière l'écran

PSEUDO : Milo Le destructeur des mondes, Grand nécromancien des cités perdues, maître dresseur de pokémon, dovakhin et pollueur de case pseudo. pour vous servir.
ÂGE : 21
OÙ AS-TU CONNU HUMAN OUTSIDE ? un pote
AVATAR : Je trouve personne comme ça alors je vais le dessiner xD
UN PETIT MOT ? J'aime beaucoup le design du forum cébo et je suis pressé de rp ici c:
J'AUTORISE UNE INTERVENTION SAUVAGE DU PLAISANTIN ? Si j'ai des cookies(matcha chocolat blanc please)

Mimosa
Mails : 20
Surnom : petit œuf.
Emploi/loisirs : bibliothécaire.
Portrait robot : – androïde ayant développé une conscience et des sentiments ;
– a une énorme base de données remplie d'infos parfois intéressantes, parfois totalement inutiles ;
– adore apprendre en lisant des livres ou en regardant des émissions télévisées ;
– se fait passer pour un humain lorsqu'il ne travaille pas ;
– confus et anxieux H24 ;
– a du mal à comprendre la notion de "conscience" bien qu'il en ait une ;
– a peur du feu ;
– aimerait devenir humain.
$ : 344
Mimosa
Dim 2 Juin - 16:51
Bienvenue sur le forum ! ton perso est fort intéressant, hâte de le voir INRP o/
Amadeus
Mails : 7
Double-compte : Aucun
Surnom : MAA-320
Emploi/loisirs : Androïde Reconverti
$ : 160
Amadeus
Lun 3 Juin - 13:07
I'm in your service, my lady *s'incline*
Des pots cassés- MinHo Seok Tenor

I'm in your service euhm... little junky ? XD //pan//


Bienvenue coloc, collègue et partenaire RP 👀
J'ADORE CETTE FICHE, ELLE EST TROP BIEN BLBLBLBLBL
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Des pots cassés- MinHo Seok

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